Sur les neuf dossiers examinés, le tribunal a prononcé 5 condamnations à des peines d’emprisonnement ferme, trois condamnations assorties de sursis à l'encontre d'agents ayant remboursé intégralement les sommes détournées, tandis qu'un dossier a été renvoyé devant la Cour criminelle en raison du montant détourné qui est supérieur à sept millions F CFA.
« Le gouvernement a insufflé une nouvelle ère dans la stratégie de lutte contre les fraudes, les détournements de denier public, la concussion, la corruption car se sont les maux qui gangrènent le service de peuple centrafricain, » a déclaré le premier substitut du procureur, le magistrat Djoubane Abazène.
Interrogé par la radio nationale, M. Djoubane a fait part de sa satisfaction totale pour le respect de la légalité par le tribunal correctionnelle de Bangui qui constitue une vitrine de la justice centrafricaine.
Il a par ailleurs souhaité que « cette mission de contrôle se rende un peu partout dans les méandres de l’administration centrafricaine comme l’œil de Caïn pour vérifier les greniers de l’Etat afin de traquer ceux qui freinent l’essor de la Centrafrique. »
Devant ce scandale financier « le ministère public propose aux autorités de procéder à des audits complets de toutes les régies financières, de procéder également à des refontes profondes tant législatives equeréglementaires aux fins d’améliorer les règles d’encaissement et des dépenses des fonds publics, et la volonté du gouvernement de lutter efficacement contre les malversations financières, » a-t-il suggéré.
« Nous déclarons la guerre de répression systématique contre ceux qui constituent le malheur du peuple centrafricain, je crois que la récréation est terminée, » a-t-il conclu.
Il faut rappeler que les condamnés font partie d'un groupe de 20 fonctionnaires de la direction générale des impôts poursuivis pour faux et usage de faux ayant permis le détournement d'au moins un milliard de FCFA.
Leur procédé consistait à introduire un intercalaire entre l'original et la souche d'une quittance délivrée au contribuable, de manière à remplir après coup la souche en minorant le montant du versement encaissé.
« Le gouvernement a insufflé une nouvelle ère dans la stratégie de lutte contre les fraudes, les détournements de denier public, la concussion, la corruption car se sont les maux qui gangrènent le service de peuple centrafricain, » a déclaré le premier substitut du procureur, le magistrat Djoubane Abazène.
Interrogé par la radio nationale, M. Djoubane a fait part de sa satisfaction totale pour le respect de la légalité par le tribunal correctionnelle de Bangui qui constitue une vitrine de la justice centrafricaine.
Il a par ailleurs souhaité que « cette mission de contrôle se rende un peu partout dans les méandres de l’administration centrafricaine comme l’œil de Caïn pour vérifier les greniers de l’Etat afin de traquer ceux qui freinent l’essor de la Centrafrique. »
Devant ce scandale financier « le ministère public propose aux autorités de procéder à des audits complets de toutes les régies financières, de procéder également à des refontes profondes tant législatives equeréglementaires aux fins d’améliorer les règles d’encaissement et des dépenses des fonds publics, et la volonté du gouvernement de lutter efficacement contre les malversations financières, » a-t-il suggéré.
« Nous déclarons la guerre de répression systématique contre ceux qui constituent le malheur du peuple centrafricain, je crois que la récréation est terminée, » a-t-il conclu.
Il faut rappeler que les condamnés font partie d'un groupe de 20 fonctionnaires de la direction générale des impôts poursuivis pour faux et usage de faux ayant permis le détournement d'au moins un milliard de FCFA.
Leur procédé consistait à introduire un intercalaire entre l'original et la souche d'une quittance délivrée au contribuable, de manière à remplir après coup la souche en minorant le montant du versement encaissé.