« Pour informer il faut être informé soi-même. Quelqu’un qui n’est pas informé n’est pas capable de mettre l’information nécessaire à la disposition du public », a indiqué le journaliste Chérubin Raphael Magba Totama qui a développé ‘’la problématique de la communication autour du VIH-sida’’.
Selon l’exposant depuis l’apparition de l’épidémie du sida dans le monde, la perception qu’en ont les médias et l’opinion publique en général a évolué ; la compréhension des faits liés au sida a progressé ; de même la maitrise des enjeux qui caractérisent cette maladie pour en faire un problème de santé publique et de développement s’est renforcé. Au niveau des médias, le traitement d’informations sur le sujet s’est améliorée « en qualité, en fréquence et en qualité ».
Or en République Centrafricaine, « beaucoup de difficultés subsistent. L’information sur le sida souffre de plusieurs contraintes. Le sujet n’est pas jugé assez intéressant tant pour les médias souvent guidés par une logique commerciale liés à la recherche de sujet qui se vende », a déploré Magba Totama.
Pour les journalistes, a-t-il relevé, « on considère que le sida est un sujet aride, difficile à cerner, difficile à maitriser » de sorte que les journalistes ne s’y intéressent pratiquement pas. Mais quand le sida venait à être abordé, « c’est parce le fait concerné est à sensation. Et ce n’est pas la meilleure démarche qui favorise la mobilisation et la réponse à l’épidémie. Le traitement fait par les journalistes ne dépasse pas souvent le cadre de la santé. L’épidémie n’est pas abordée à travers ses impacts socioculturels ; en somme comme un problème de développement ».
L’exposant a également déploré le fait que le traitement des informations liées au sida en Centrafrique occulte totalement l’aspect de l’impact de cette pandémie sur le développement, de même que la sensibilisation. Pour lui l’approche des médias n’épouse pas assez la dimension humaine qui donne à l’information plus d’impacts.
C’est dans ce cadre que l’Institut Panos Paris entend mettre en œuvre le projet Médias d’Afrique contre le sida (MAVIH), destiné à renforcer les capacités professionnelles des journalistes en vue d’améliorer la qualité de l’information sur le sida dans quatre pays : le Burundi, la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo et le Ruanda.
Selon le coordonateur dudit projet Cyprien Ndikumana, l’objectif est de contribuer à endiguer la propagation du VIH-sida dans les quatre pays bénéficiaires par la production et la circulation d’une information transparente et plurielle qui cadrent bien avec les réalités des pays, mais en même temps pour susciter des débats autour de la problématique du VIH-sida.
Il a expliqué que l’idée de ce projet est née d’une étude de monitoring de l’Institut Panos Paris réalisé en 2009 sur la couverture médiatique des questions liées au sida. Cette étude a prouvé que l’information diffusée sur le VIH restait insuffisante et inappropriée et a recommandé à cet effet la conception d’un programme de perfectionnement des journalistes sur la problématique du VIH-sida ainsi que la mise en réseau des journalistes spécialisés sur cette question.
Le projet MAVIH comprend trois axes que sont le renforcement des capacités des professionnels des médias. Dans ce cadre il est prévu deux ateliers nationaux et régionaux de formation et de production sur les techniques d’investigation sur le VIH-sida et la bonne gouvernance à l’issues des quels des bourses de reportages seront données aux journalistes pour produire des émissions qui seront diffusées dans les radios identifiées dans les quatre pays. .
Le deuxième axe consiste à favoriser la mobilisation concertée des acteurs dans la lutte contre le VIH-sida. Le projet prévoit pour cet axe d’aider les ONG de lutte contre le sida à mieux informer : accès aux médias. L’axe trois concerne quant à lui le renforcement des capacités de communication des associations de lutte contre le VIH-sida à travers une formation sur les techniques de communication pour les aider à mieux informer et impliquer les médias dans leurs activités.
Le REMASTEP-RCA mis à contribution dans la mise en œuvre de ce projet a été créé en 2008. Il a pour mission de favoriser et engager un débat franc et ouvert sur le VIH-Sida, offrir aux personnes vivant avec le sida une plateforme leur permettant de faire connaitre leurs préoccupations et leurs idées, combattre la stigmatisation et la discrimination en fournissant des informations de qualité sur le VIH- Sida, contribuer à créer un environnement favorable à la prévention de l’infection à VIH-Sida et un climat propice à la prise en charge des PEV.
Selon l’exposant depuis l’apparition de l’épidémie du sida dans le monde, la perception qu’en ont les médias et l’opinion publique en général a évolué ; la compréhension des faits liés au sida a progressé ; de même la maitrise des enjeux qui caractérisent cette maladie pour en faire un problème de santé publique et de développement s’est renforcé. Au niveau des médias, le traitement d’informations sur le sujet s’est améliorée « en qualité, en fréquence et en qualité ».
Or en République Centrafricaine, « beaucoup de difficultés subsistent. L’information sur le sida souffre de plusieurs contraintes. Le sujet n’est pas jugé assez intéressant tant pour les médias souvent guidés par une logique commerciale liés à la recherche de sujet qui se vende », a déploré Magba Totama.
Pour les journalistes, a-t-il relevé, « on considère que le sida est un sujet aride, difficile à cerner, difficile à maitriser » de sorte que les journalistes ne s’y intéressent pratiquement pas. Mais quand le sida venait à être abordé, « c’est parce le fait concerné est à sensation. Et ce n’est pas la meilleure démarche qui favorise la mobilisation et la réponse à l’épidémie. Le traitement fait par les journalistes ne dépasse pas souvent le cadre de la santé. L’épidémie n’est pas abordée à travers ses impacts socioculturels ; en somme comme un problème de développement ».
L’exposant a également déploré le fait que le traitement des informations liées au sida en Centrafrique occulte totalement l’aspect de l’impact de cette pandémie sur le développement, de même que la sensibilisation. Pour lui l’approche des médias n’épouse pas assez la dimension humaine qui donne à l’information plus d’impacts.
C’est dans ce cadre que l’Institut Panos Paris entend mettre en œuvre le projet Médias d’Afrique contre le sida (MAVIH), destiné à renforcer les capacités professionnelles des journalistes en vue d’améliorer la qualité de l’information sur le sida dans quatre pays : le Burundi, la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo et le Ruanda.
Selon le coordonateur dudit projet Cyprien Ndikumana, l’objectif est de contribuer à endiguer la propagation du VIH-sida dans les quatre pays bénéficiaires par la production et la circulation d’une information transparente et plurielle qui cadrent bien avec les réalités des pays, mais en même temps pour susciter des débats autour de la problématique du VIH-sida.
Il a expliqué que l’idée de ce projet est née d’une étude de monitoring de l’Institut Panos Paris réalisé en 2009 sur la couverture médiatique des questions liées au sida. Cette étude a prouvé que l’information diffusée sur le VIH restait insuffisante et inappropriée et a recommandé à cet effet la conception d’un programme de perfectionnement des journalistes sur la problématique du VIH-sida ainsi que la mise en réseau des journalistes spécialisés sur cette question.
Le projet MAVIH comprend trois axes que sont le renforcement des capacités des professionnels des médias. Dans ce cadre il est prévu deux ateliers nationaux et régionaux de formation et de production sur les techniques d’investigation sur le VIH-sida et la bonne gouvernance à l’issues des quels des bourses de reportages seront données aux journalistes pour produire des émissions qui seront diffusées dans les radios identifiées dans les quatre pays. .
Le deuxième axe consiste à favoriser la mobilisation concertée des acteurs dans la lutte contre le VIH-sida. Le projet prévoit pour cet axe d’aider les ONG de lutte contre le sida à mieux informer : accès aux médias. L’axe trois concerne quant à lui le renforcement des capacités de communication des associations de lutte contre le VIH-sida à travers une formation sur les techniques de communication pour les aider à mieux informer et impliquer les médias dans leurs activités.
Le REMASTEP-RCA mis à contribution dans la mise en œuvre de ce projet a été créé en 2008. Il a pour mission de favoriser et engager un débat franc et ouvert sur le VIH-Sida, offrir aux personnes vivant avec le sida une plateforme leur permettant de faire connaitre leurs préoccupations et leurs idées, combattre la stigmatisation et la discrimination en fournissant des informations de qualité sur le VIH- Sida, contribuer à créer un environnement favorable à la prévention de l’infection à VIH-Sida et un climat propice à la prise en charge des PEV.