La mission des observateurs militaires (Milobs) est, dans un premier temps, de sillonner toutes les régions (Ouham Pendé, Ouham, Nana Gribizi, Vakaga, Haute Kotto) fragilisées par les crises politiques là où se trouve le quartier général des différentes factions rebelles.
L'objectif visé est de déterminer le nombre et les lieux de provenance de ces ex-combattants qui seront désarmés.
Mais avant qu’ils ne soient déployés, « on va d’abord faire une campagne de sensibilisation qui sera dirigée par le Pnud avec des techniciens afin d’expliquer pas à pas aux ex-combattants ce qu’il en est exactement et ce qu’ils vont devenir lorsqu’ils auront déposé les armes», indique l’ancien ministre de la Défense Jean-Jacques Demafouth, président de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) et également premier vice-président du Comité de pilotage du programme DDR.
Une première campagne de sensibilisation avait déjà été menée fin aoüt dernier dans ces zones de tension, quelques semaines après le lancement du DDR à Paoua par le président Francois Bozize. Cette campagne conduite par le ministre d’Etat en charge de la Réconciliation nationale et du Suivi du Dialogue, Cyriaque Gonda, et Jean-Jacques Demafouth avait permis d’expliquer aux ex-combattants la nécessité de déposer définitivement les armes.
L’opération de ces observateurs militaires en Centrafrique, notamment dans les différentes zones de conflits pourrait durer deux á quatre mois. « Mais tous dépend de la réalité sur le terrain », a indiqué un responsable militaire de la Micopax. « Et c’est après avoir peaufiné un rapport sur l’effectif des ex combattants avec présentation au Programme des Nations Unies pour le développement que le ramassage des armes entre les mains des ex-combattants démarrera », a-t-il ajouté.
Une réussite attendue
La classe politique centrafricaine, les ex-rebelles, le gouvernement et la communauté internationale émettent sur une même longueur d’ondes quant au succès du processus du DDR. "La réussite du DDR est très importante pour la paix et la stabilité dans le pays", a indiqué M. Ganiré du Bureau des Nations Unies en Centrafrique (Bonuca). Quant au Premier ministre Faustin Archange Touadéra, il a relevé que le processus DDR aidera le Centrafrique à sortir de sa situation de crise.
«Le succès du processus du DDR qui est un des maillons très importants de la politique de prévention, de gestion et de résolution de conflit, de réhabilitation, de reconstruction de la République Centrafricaine sur des bases saines, crédibles et efficaces autour des thématiques de paix, de sécurité, de stabilité, de réhabilitation économique et de reconstruction avec l’appui de nos populations, des autorités centrafricaines et de la communauté Internationale dans le cadre de la consolidation de la paix », a-t-il indiqué.
Toutefois, le coordonnateur de l’Union des Forces vives de la nation (Ufvn), une plateforme qui regroupe une dizaine de partis politiques de l’opposition, Me Henri Pouzère s'est dit « sceptique et inquiet » quant à la réussite de la Milobs. « Ces militaires ne connaissent pas la réalité sur le terrain. Ils ne connaissent pas les Centrafricains et ne maîtrisent pas ce qui se passe sur le terrain » a-t-il dit.
Le DDR et les prochaines élections
Pour Jean-Jacques Demafouth, l’aboutissement du DDR conditionne la tenue des prochaines élections et le retour à la paix définitive. « Tant qu’on n’a pas amorcé le principe, je pense qu’il y a un peu d‘inquiétude et je pense que les jeunes ne seront vraiment pas en paix », a-t-il dit.
« La réussite attendue du DDR permettra de créer une condition favorable pour la tenue des prochaines échéances électorales", à renchéri M. Ganiré du Bureau des Nations Unies en Centrafrique (Bonuca).
Ministre du Développement de l’Agriculture et de l’Elevage, membre du parti travailliste KNK, Fidèle Gouandjika pense quant à lui que les élections peuvent se faire sans le DDR. « Nous irons aux élections avant la fin juin 2010. Le pays est sécurisé au maximum. Le DDR est un long processus. On ne va pas ramasser les armes en cinq minutes. L’Afghanistan est en guerre, mais il y a eu des élections », a-t-il argué.
Le déploiement de la Milobs fait suite à l’accord technique signé le 5 novembre 2009 dernier à Bangui entre le comité de pilotage DDR et la CEEAC.
L'objectif visé est de déterminer le nombre et les lieux de provenance de ces ex-combattants qui seront désarmés.
Mais avant qu’ils ne soient déployés, « on va d’abord faire une campagne de sensibilisation qui sera dirigée par le Pnud avec des techniciens afin d’expliquer pas à pas aux ex-combattants ce qu’il en est exactement et ce qu’ils vont devenir lorsqu’ils auront déposé les armes», indique l’ancien ministre de la Défense Jean-Jacques Demafouth, président de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) et également premier vice-président du Comité de pilotage du programme DDR.
Une première campagne de sensibilisation avait déjà été menée fin aoüt dernier dans ces zones de tension, quelques semaines après le lancement du DDR à Paoua par le président Francois Bozize. Cette campagne conduite par le ministre d’Etat en charge de la Réconciliation nationale et du Suivi du Dialogue, Cyriaque Gonda, et Jean-Jacques Demafouth avait permis d’expliquer aux ex-combattants la nécessité de déposer définitivement les armes.
L’opération de ces observateurs militaires en Centrafrique, notamment dans les différentes zones de conflits pourrait durer deux á quatre mois. « Mais tous dépend de la réalité sur le terrain », a indiqué un responsable militaire de la Micopax. « Et c’est après avoir peaufiné un rapport sur l’effectif des ex combattants avec présentation au Programme des Nations Unies pour le développement que le ramassage des armes entre les mains des ex-combattants démarrera », a-t-il ajouté.
Une réussite attendue
La classe politique centrafricaine, les ex-rebelles, le gouvernement et la communauté internationale émettent sur une même longueur d’ondes quant au succès du processus du DDR. "La réussite du DDR est très importante pour la paix et la stabilité dans le pays", a indiqué M. Ganiré du Bureau des Nations Unies en Centrafrique (Bonuca). Quant au Premier ministre Faustin Archange Touadéra, il a relevé que le processus DDR aidera le Centrafrique à sortir de sa situation de crise.
«Le succès du processus du DDR qui est un des maillons très importants de la politique de prévention, de gestion et de résolution de conflit, de réhabilitation, de reconstruction de la République Centrafricaine sur des bases saines, crédibles et efficaces autour des thématiques de paix, de sécurité, de stabilité, de réhabilitation économique et de reconstruction avec l’appui de nos populations, des autorités centrafricaines et de la communauté Internationale dans le cadre de la consolidation de la paix », a-t-il indiqué.
Toutefois, le coordonnateur de l’Union des Forces vives de la nation (Ufvn), une plateforme qui regroupe une dizaine de partis politiques de l’opposition, Me Henri Pouzère s'est dit « sceptique et inquiet » quant à la réussite de la Milobs. « Ces militaires ne connaissent pas la réalité sur le terrain. Ils ne connaissent pas les Centrafricains et ne maîtrisent pas ce qui se passe sur le terrain » a-t-il dit.
Le DDR et les prochaines élections
Pour Jean-Jacques Demafouth, l’aboutissement du DDR conditionne la tenue des prochaines élections et le retour à la paix définitive. « Tant qu’on n’a pas amorcé le principe, je pense qu’il y a un peu d‘inquiétude et je pense que les jeunes ne seront vraiment pas en paix », a-t-il dit.
« La réussite attendue du DDR permettra de créer une condition favorable pour la tenue des prochaines échéances électorales", à renchéri M. Ganiré du Bureau des Nations Unies en Centrafrique (Bonuca).
Ministre du Développement de l’Agriculture et de l’Elevage, membre du parti travailliste KNK, Fidèle Gouandjika pense quant à lui que les élections peuvent se faire sans le DDR. « Nous irons aux élections avant la fin juin 2010. Le pays est sécurisé au maximum. Le DDR est un long processus. On ne va pas ramasser les armes en cinq minutes. L’Afghanistan est en guerre, mais il y a eu des élections », a-t-il argué.
Le déploiement de la Milobs fait suite à l’accord technique signé le 5 novembre 2009 dernier à Bangui entre le comité de pilotage DDR et la CEEAC.