Il s’agit de l’aide budgétaire française pour l’année 2007 portée par l’Agence française de développement (Afd), d’un projet d’appui au renforcement de l’Etat de droit porté par le service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France ainsi que des avenants réallouant des financements à la société centrafricaine de distribution d’eau (Sodeca) et l’Energie centrafricaine (Enerca).
M. Alain Girma a déclaré que « l’aide budgétaire française pour 2007 d’un montant de deux milliards de Fcfa vise à permettre à la RCA de respecter l’un des critères qualitatifs de performance définis dans la facilité pour la réduction de la pauvreté et la Croissance conclue avec le Fonds monétaire international (Fmi) à la fin de l’année dernière, à savoir la non accumulation des arriérés intérieurs » précisant que ce don est « entièrement au paiement des arriérés de salaires de la Fonction publique ».
Cependant, a-t-il précisé, « le décaissement de l’aide budgétaire est strictement conditionné au règlement préalable d’une somme de 407 millions de Fcfa, représentant les intérêts dus par la Centrafrique au titre des avances statutaires de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (Beac) à la fin mars ».
Il a également fait remarquer que l’appui budgétaire de la France a pour dessein « non seulement de permettre au Trésor centrafricain de surmonter ses difficultés passagères mais aussi de maintenir la paix sociale, et également d’aider le gouvernement à poursuivre sans relâche l’effort d’assainissement de ses finances publiques ».
Abordant la question du financement destiné au renforcement de l’Etat de droit en RCA dont le montant s’élève à un milliard F.cfa, il a expliqué qu’il est spécifiquement orienté sur deux actions principales.
Il s’agira d’une part d’un soutien à la police centrafricaine afin de la rendre plus opérationnelle et de lui permettre d’assurer effectivement ses taches de préservation de l’ordre public et de la protection des personnes et des biens.
Dans le domaine de la justice, il s’agira d’une formation initiale des personnels de justice et de diffusion du droit avec le renforcement des capacités de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) par un programme de formation continue et de spécialisation qui assurera une remise à niveau des personnels, un appui documentaire avec la création d’un centre spécialisé et d’édition de textes fondamentaux.
Pour ce qui concerne les médias, « il s’agira de renforcer les capacités du Haut conseil de la communication (Hcc) et l’Union des Journalistes de Centrafrique (Ujca) et d’élaborer un plan nationale de formation des professionnels des médias », a indiqué M. Girma.
Il a également expliqué que pour le secteur de l’eau, un don de 328 millions F.cfa est accordé à la Sodéca pour l’acquisition des produits chimiques de traitement de l’eau. Ce qui lui permettra de constituer un stock de sécurité de 12 mois et de « lever l’hypothèque qui pèse sur l’approvisionnement en eau potable de la ville de Bangui ».
L’Enerca bénéficie pour sa part d’une subvention de 2,7 milliards qui lui permettront de sécuriser la production hydroélectrique en vue de limiter le risque de rupture brutale et durable de l’approvisionnement de Bangui.
Le ministre Maliko a pour sa part témoigné la détermination du gouvernement de tout mettre en œuvre pour la réalisation et l’exécution rapides des projets retenus, ajoutant que « le gouvernement souhaite que les conditions suspensives de l’aide budgétaire soient à sa portée afin que le déblocage de ces ressources attendues depuis de nombreux mois ait rapidement lieu ».
Il faut rappeler que la signature de ces différentes conventions de financement de la France intervient quelques semaines après le passage du secrétaire d’Etat français à la Coopération, au développement et à la Francophonie à Bangui M. Jean-Marie Bockel.
M. Alain Girma a déclaré que « l’aide budgétaire française pour 2007 d’un montant de deux milliards de Fcfa vise à permettre à la RCA de respecter l’un des critères qualitatifs de performance définis dans la facilité pour la réduction de la pauvreté et la Croissance conclue avec le Fonds monétaire international (Fmi) à la fin de l’année dernière, à savoir la non accumulation des arriérés intérieurs » précisant que ce don est « entièrement au paiement des arriérés de salaires de la Fonction publique ».
Cependant, a-t-il précisé, « le décaissement de l’aide budgétaire est strictement conditionné au règlement préalable d’une somme de 407 millions de Fcfa, représentant les intérêts dus par la Centrafrique au titre des avances statutaires de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (Beac) à la fin mars ».
Il a également fait remarquer que l’appui budgétaire de la France a pour dessein « non seulement de permettre au Trésor centrafricain de surmonter ses difficultés passagères mais aussi de maintenir la paix sociale, et également d’aider le gouvernement à poursuivre sans relâche l’effort d’assainissement de ses finances publiques ».
Abordant la question du financement destiné au renforcement de l’Etat de droit en RCA dont le montant s’élève à un milliard F.cfa, il a expliqué qu’il est spécifiquement orienté sur deux actions principales.
Il s’agira d’une part d’un soutien à la police centrafricaine afin de la rendre plus opérationnelle et de lui permettre d’assurer effectivement ses taches de préservation de l’ordre public et de la protection des personnes et des biens.
Dans le domaine de la justice, il s’agira d’une formation initiale des personnels de justice et de diffusion du droit avec le renforcement des capacités de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) par un programme de formation continue et de spécialisation qui assurera une remise à niveau des personnels, un appui documentaire avec la création d’un centre spécialisé et d’édition de textes fondamentaux.
Pour ce qui concerne les médias, « il s’agira de renforcer les capacités du Haut conseil de la communication (Hcc) et l’Union des Journalistes de Centrafrique (Ujca) et d’élaborer un plan nationale de formation des professionnels des médias », a indiqué M. Girma.
Il a également expliqué que pour le secteur de l’eau, un don de 328 millions F.cfa est accordé à la Sodéca pour l’acquisition des produits chimiques de traitement de l’eau. Ce qui lui permettra de constituer un stock de sécurité de 12 mois et de « lever l’hypothèque qui pèse sur l’approvisionnement en eau potable de la ville de Bangui ».
L’Enerca bénéficie pour sa part d’une subvention de 2,7 milliards qui lui permettront de sécuriser la production hydroélectrique en vue de limiter le risque de rupture brutale et durable de l’approvisionnement de Bangui.
Le ministre Maliko a pour sa part témoigné la détermination du gouvernement de tout mettre en œuvre pour la réalisation et l’exécution rapides des projets retenus, ajoutant que « le gouvernement souhaite que les conditions suspensives de l’aide budgétaire soient à sa portée afin que le déblocage de ces ressources attendues depuis de nombreux mois ait rapidement lieu ».
Il faut rappeler que la signature de ces différentes conventions de financement de la France intervient quelques semaines après le passage du secrétaire d’Etat français à la Coopération, au développement et à la Francophonie à Bangui M. Jean-Marie Bockel.