Cette célébration s’est déroulée en présence du Président de la République, François Bozizé, qui a déclaré qu’à la lumière des évènements qui se passent dans la pays, « nous commémorons la journée des martyrs comme pour dire plus jamais ça, dans la mesure où nous voulons une société centrafricaine nouvelle où ses filles et ses fils prendront la mesure de leur responsabilité par rapport au fonctionnement d’une société démocratique digne de ce nom ».
« La responsabilisation des jeunes constitue inévitablement une nécessité, en tenant compte des proportions prépondérantes des jeunes dans la pyramide sociale de la population », a déclaré le Chef de l’Etat, relevant la responsabilité des jeunes comme des acteurs de développement dans les secteurs socio-économiques du pays.
A cet effet, François Bozizé a invité les jeunes centrafricains à rechercher davantage le sens de la responsabilité dans leur quotidien. « C’est de cette manière qu’on peut relever les défis qui s’imposent au peuple centrafricain », a –t-il conclu.
Le président du comité d’organisation de cette journée, M. Venant Serge Magna, a relevé que dans le sillage des objectifs du millénaire pour le développement (OMD), la jeunesse scolaire et estudiantine se trouve confrontée à des difficultés énormes car, a-t-il dit, « le système éducatif et de formation est en perpétuelle dégradation. Les équipements sanitaires, socio-éducatifs et sportifs sont devenus obsolètes et inadaptés ».
Il a lancé un vibrant appel au gouvernement et aux partenaires au développement, pour que le plan national de développement de l’Education, le décret instituant la charte de la jeunesse centrafricaine, la tenue de l’assemblée générale élective pour la mise en place du bureau du Conseil national de la jeunesse centrafricaine et les politiques sectorielles dans les domaines de la jeunesse soient exhumés des tiroirs, revus, ajustés et rendus opérationnels pour un développement humain, harmonieux et durable pour la jeunesse centrafricaine.
« Une jeunesse saine, bien éduquée et bien formée est le fer de lance d’un développement durable. Alors q’une nation sans cadres bien formés, est un pays voué à l’échec », a-t-il conclu.
Pour la petite histoire, en la date du 18 janvier 1979, les élèves et étudiants se sont jetés dans les rues de la capitale Bangui, pour dire non au port des tenues scolaires imposées par le monarque Bokassa 1er, demander le paiement des trois (3) mois d’arriérés de salaires aux fonctionnaires, le paiement des bourses des étudiants et les pensions des retraités.
Au cours de ces manifestations, plusieurs élèves et étudiants étaient tombés sous les balles des militaires et d’autres qui ont été appréhendés sont morts asphyxiés dans les geôles de la maison d’arrêt de Ngaragba, près de Bangui.
« La responsabilisation des jeunes constitue inévitablement une nécessité, en tenant compte des proportions prépondérantes des jeunes dans la pyramide sociale de la population », a déclaré le Chef de l’Etat, relevant la responsabilité des jeunes comme des acteurs de développement dans les secteurs socio-économiques du pays.
A cet effet, François Bozizé a invité les jeunes centrafricains à rechercher davantage le sens de la responsabilité dans leur quotidien. « C’est de cette manière qu’on peut relever les défis qui s’imposent au peuple centrafricain », a –t-il conclu.
Le président du comité d’organisation de cette journée, M. Venant Serge Magna, a relevé que dans le sillage des objectifs du millénaire pour le développement (OMD), la jeunesse scolaire et estudiantine se trouve confrontée à des difficultés énormes car, a-t-il dit, « le système éducatif et de formation est en perpétuelle dégradation. Les équipements sanitaires, socio-éducatifs et sportifs sont devenus obsolètes et inadaptés ».
Il a lancé un vibrant appel au gouvernement et aux partenaires au développement, pour que le plan national de développement de l’Education, le décret instituant la charte de la jeunesse centrafricaine, la tenue de l’assemblée générale élective pour la mise en place du bureau du Conseil national de la jeunesse centrafricaine et les politiques sectorielles dans les domaines de la jeunesse soient exhumés des tiroirs, revus, ajustés et rendus opérationnels pour un développement humain, harmonieux et durable pour la jeunesse centrafricaine.
« Une jeunesse saine, bien éduquée et bien formée est le fer de lance d’un développement durable. Alors q’une nation sans cadres bien formés, est un pays voué à l’échec », a-t-il conclu.
Pour la petite histoire, en la date du 18 janvier 1979, les élèves et étudiants se sont jetés dans les rues de la capitale Bangui, pour dire non au port des tenues scolaires imposées par le monarque Bokassa 1er, demander le paiement des trois (3) mois d’arriérés de salaires aux fonctionnaires, le paiement des bourses des étudiants et les pensions des retraités.
Au cours de ces manifestations, plusieurs élèves et étudiants étaient tombés sous les balles des militaires et d’autres qui ont été appréhendés sont morts asphyxiés dans les geôles de la maison d’arrêt de Ngaragba, près de Bangui.