« Notre jeune établissement a encore du chemin à parcourir, des obstacles à braver, des défis à relever, mais tout n’est qu’une question de sacrifice et de volonté politique pour que l’Esfoa retrouve son renom et son rayonnement d’antan », a déclaré le commissaire colonel Guillaume Lapo, actuel directeur de l’Ecole, lui-même issu de l’Esfoa au début des années 70.
« Former ses officiers à l’étranger permet à la nation d’en diversifier les sources, pour un échange d’expériences avec des pays amis certes, mais les former sur le territoire national est aussi judicieux pour leur permettre de se familiariser avec nos réalités physiques, économiques et socioculturelles», a encore déclaré le Colonel Lapo.
Le Président de la République, François Bozizé, a pour sa part rappelé la mission de l’armée et des forces de défense, avant de déclarer n’avoir « jamais cessé de mesurer les difficultés qui entravent leur reconstruction, la réappropriation par ces forces des repères perdus dans un pays, qui lui-même a perdu un temps ces marques fondamentales de l’unité, de la dignité et du travail ».
« Votre réussite confirmera que nous avons eu raison, malgré les difficultés, de redonner vie à l’Esfoa et confirmera ma fierté et celle de la nation », a conclu le chef de l’Etat, pour qui «les forces de défense et de sécurité ont l’obligation dans leur totalité de réapprendre ces repères de la disciplines et du respect ».
Créée le 16 février 1966 par le général Jean Bédel Bokassa, alors Président de la République, l’Esfoa fut initialement installée à Bangui, avant d’être transférée en septembre 1967 à Bouar (452 km au nord-ouest de Bangui), où elle reçut ses lettres de noblesse grâce au climat et à la végétation propices à la formation des élites militaires.
Fermée au milieu des années 70, l’Esfoa a finalement été restaurée en 2005, conformément aux recommandations du Dialogue National d’octobre et novembre 2003, lequel avait déploré la désorganisation de l’armée nationale depuis la fermeture de cette école chargée d’offrir à la nation centrafricaine des cadres et chefs militaires capables de défendre avec abnégation et courage son vaste territoire de 623.000 Km².
« Former ses officiers à l’étranger permet à la nation d’en diversifier les sources, pour un échange d’expériences avec des pays amis certes, mais les former sur le territoire national est aussi judicieux pour leur permettre de se familiariser avec nos réalités physiques, économiques et socioculturelles», a encore déclaré le Colonel Lapo.
Le Président de la République, François Bozizé, a pour sa part rappelé la mission de l’armée et des forces de défense, avant de déclarer n’avoir « jamais cessé de mesurer les difficultés qui entravent leur reconstruction, la réappropriation par ces forces des repères perdus dans un pays, qui lui-même a perdu un temps ces marques fondamentales de l’unité, de la dignité et du travail ».
« Votre réussite confirmera que nous avons eu raison, malgré les difficultés, de redonner vie à l’Esfoa et confirmera ma fierté et celle de la nation », a conclu le chef de l’Etat, pour qui «les forces de défense et de sécurité ont l’obligation dans leur totalité de réapprendre ces repères de la disciplines et du respect ».
Créée le 16 février 1966 par le général Jean Bédel Bokassa, alors Président de la République, l’Esfoa fut initialement installée à Bangui, avant d’être transférée en septembre 1967 à Bouar (452 km au nord-ouest de Bangui), où elle reçut ses lettres de noblesse grâce au climat et à la végétation propices à la formation des élites militaires.
Fermée au milieu des années 70, l’Esfoa a finalement été restaurée en 2005, conformément aux recommandations du Dialogue National d’octobre et novembre 2003, lequel avait déploré la désorganisation de l’armée nationale depuis la fermeture de cette école chargée d’offrir à la nation centrafricaine des cadres et chefs militaires capables de défendre avec abnégation et courage son vaste territoire de 623.000 Km².