Les militaires tchadiens n’ont pas exercé de représailles à l’encontre de leurs frères d’armes centrafricains et aucun gendarme n’a été tué, indique-t-on de source gouvernementale.
Suite à une rixe opposant un gendarme et un élément tchadien de la sécurité présidentielle dans la nuit du 7 décembre, une foule en colère a lynché le militaire tchadien qui venait de poignarder le gendarme.
La tension est restée vive dans la journée de vendredi, suite à la propagation d’une nouvelle faisant état de ce que le gendarme poignardé serait mort ainsi que deux autres gendarmes, qui auraient été enlevés par les Tchadiens de la sécurité présidentielle.
Une unité de la gendarmerie nationale est intervenue pour ramener le calme, après le pillage et la mise à sac de quelques magasins et débits de boisson.