« L’objectif de cet atelier est de montrer à la population de la Lobaye les biens fondés du mécanisme de Réduction des Emissions liées à la Déforestation et à la Dégradation des forêts en Centrafrique (REDD+RCA) ainsi que les bénéfices liés à ce mécanisme et d’étudier ensemble, comment ces bénéfices pourront être reparties au niveau national », a indiqué le coordonnateur du processus REDD+RCA, Igor Tola Kogadou.
« C’est pourquoi, a-t-il expliqué, nous sommes venus discuter, partager et recueillir les impressions de la population locale et la communauté sur les droits coutumiers par rapport au partage des bénéfices liés aux mécanismes de REDD+RCA ».
Il a ajouté que le choix de Mbaïki s’explique par le fait que, Mbaïki a la même spécificité que la ville de Berbérati dans la Mabéré Kadei et Nola dans la Sangha Mbaéré.
M. Igor Tola Kogadou a annoncé la prochaine mission de la coordination du processus REDD+RCA à Cancun au Mexique pour discuter de la mise en place d’un fond destiné à appuyer les actions d’atténuation et d’adaptation de Programme REDD pour les pays en développement.
Il est à signaler que cet atelier a regroupé toutes les parties prenantes au processus REDD+RCA notamment la société civile, les peuples autochtones (pygmées et peuhls), les confessions religieuses et les autorités de la Lobaye.
Concernant les questions liées aux droits coutumiers, le sous préfet de Mbaïki Edith Yolodelambo a quant à elle, estimé que la terre appartient à l’Etat car, les peuples autochtones ne détiennent pas un titre foncier.
« Toutefois a-t-elle concédé, il faut tenir compte des droits coutumiers et répartir les retombés du mécanisme REDD+RCA proportionnellement au rendement de chaque communauté ou localité ».
L’autochtone Aka (pygmée) du village Mongoussa, Maurice Zégbé, a souhaité que les bénéfices du mécanisme REDD+RCA doivent servir à construire des centres de santé afin d’aider les femmes aka pendant l’accouchement.
« Nous acceptons la bonne volonté des Européens qui veulent nous aider dans nos actions de conservation de nos forêts. Malheureusement, nous sommes souvent marginalisés lorsqu’un projet veut aider la population locale », s’est-il indigné.
Pour l’Abbé Guy Pépin Ngandogon, il faudrait utiliser les bénéfices du mécanisme REDD+RCA à construire des entreprises afin d’embaucher les jeunes et d’éviter l’exploitation de la forêt comme source de revenue pour la population locale.
Il faut noter qu’un autre atelier relatif au processus de la Réduction des Emissions liées à la Déforestation en Centrafrique est prévu dans le prochain mois à Bossangoa dans la préfecture de l’Ouham.
« C’est pourquoi, a-t-il expliqué, nous sommes venus discuter, partager et recueillir les impressions de la population locale et la communauté sur les droits coutumiers par rapport au partage des bénéfices liés aux mécanismes de REDD+RCA ».
Il a ajouté que le choix de Mbaïki s’explique par le fait que, Mbaïki a la même spécificité que la ville de Berbérati dans la Mabéré Kadei et Nola dans la Sangha Mbaéré.
M. Igor Tola Kogadou a annoncé la prochaine mission de la coordination du processus REDD+RCA à Cancun au Mexique pour discuter de la mise en place d’un fond destiné à appuyer les actions d’atténuation et d’adaptation de Programme REDD pour les pays en développement.
Il est à signaler que cet atelier a regroupé toutes les parties prenantes au processus REDD+RCA notamment la société civile, les peuples autochtones (pygmées et peuhls), les confessions religieuses et les autorités de la Lobaye.
Concernant les questions liées aux droits coutumiers, le sous préfet de Mbaïki Edith Yolodelambo a quant à elle, estimé que la terre appartient à l’Etat car, les peuples autochtones ne détiennent pas un titre foncier.
« Toutefois a-t-elle concédé, il faut tenir compte des droits coutumiers et répartir les retombés du mécanisme REDD+RCA proportionnellement au rendement de chaque communauté ou localité ».
L’autochtone Aka (pygmée) du village Mongoussa, Maurice Zégbé, a souhaité que les bénéfices du mécanisme REDD+RCA doivent servir à construire des centres de santé afin d’aider les femmes aka pendant l’accouchement.
« Nous acceptons la bonne volonté des Européens qui veulent nous aider dans nos actions de conservation de nos forêts. Malheureusement, nous sommes souvent marginalisés lorsqu’un projet veut aider la population locale », s’est-il indigné.
Pour l’Abbé Guy Pépin Ngandogon, il faudrait utiliser les bénéfices du mécanisme REDD+RCA à construire des entreprises afin d’embaucher les jeunes et d’éviter l’exploitation de la forêt comme source de revenue pour la population locale.
Il faut noter qu’un autre atelier relatif au processus de la Réduction des Emissions liées à la Déforestation en Centrafrique est prévu dans le prochain mois à Bossangoa dans la préfecture de l’Ouham.