Les experts ont recommandé, lors de la clôture de cette rencontre initiée par le secrétariat technique du conseil des ministres arabes, à élaborer les législations nécessaires permettant de faire face au phénomène de l'utilisation du réseau Internet à des fins terroristes, tout en veillant au respect des droits de l'Homme et des libertés individuelles.
Ils ont, dans ce sens, recommandé la création d'une unité policière arabe "arabepool" à l'instar de l'europool dans la perspective de renforcer la coopération interarabe en matière de lutte contre le terrorisme électronique, ainsi qu'un réseau d'alerte et des plans pour couper court à toute utilisation d'Internet par les réseaux terroristes.
Les orateurs ont également souligné l'impératif de ne pas confondre l'incitation aux actes terroristes et la liberté d'expression dans toute poursuite judiciaire et appelé à la mise en place des mécanismes d'action arabes commune pour la fermeture des sites webs des groupes terroristes.
L'atelier a été l'occasion aussi pour les participants de débattre de l'incrimination des actes terroristes, des modes de financement du terrorisme et du blanchiment d'argent par Internet, ainsi que du rôle des médias gouvernementaux et non gouvernementaux dans ce domaine.
A cet égard, M. Jamal El Mouhafide, rédacteur en chef central à l'agence Maghreb arabe Presse (MAP), a insisté sur l'impératif de présenter un contenu différend à celui véhiculé par les extrémistes via internet.
Il a relevé que la contribution des médias non gouvernementaux dans la lutte contre l'utilisation du web par les terroristes doit se faire à travers la mise en place d'une information fiable, sincère et objective.
Le journaliste a relevé que la grande marge de liberté dont disposent ces médias permet d'évoquer des sujets suscitant l'intérêt de l'opinion publique qui se sent de plus en plus impliqué par le terrorisme et ses répercussions à tous les niveaux, a-t-il ajouté.
M. El Mouhafide a précisé que la méthode utilisée par ces médias permet aussi de " présenter des alternatives aux différents problèmes posés sans recourir à la force ni à la violence aveugle ".
L'orateur a relevé que la lutte contre l'extrémisme et le terrorisme et l'instauration de davantage de libertés notamment celle liée à l'expression sont tributaires de l'ouverture sur toutes les composantes de la société pour bien maîtriser ce phénomène.
Pour sa part, M. Abdelhafid Belcadi, professeur à la faculté de droit Souissi relevant de l'université Mohammed V de Rabat a passé en revue les différents aspects de la coopération internationale en matière de lutte contre le terrorisme via internet.
Le chercheur a rappelé les mécanismes de coopération internationale en matière de terrorisme électronique, notamment dans les domaines de transfèrement des criminels, la création des groupes communs d'enquête et l'échange de documents judiciaires.
Cette rencontre a vu la participation d'experts venant du Maroc, Emirats arabes unis, Jordanie, Bahreïn, Algérie, Egypte, Tunisie, Arabie Saoudite, Syrie, Soudan, Irak, Oman, Palestine, Qatar, Koweït, Liban, Libye et Yémen.
Ils ont, dans ce sens, recommandé la création d'une unité policière arabe "arabepool" à l'instar de l'europool dans la perspective de renforcer la coopération interarabe en matière de lutte contre le terrorisme électronique, ainsi qu'un réseau d'alerte et des plans pour couper court à toute utilisation d'Internet par les réseaux terroristes.
Les orateurs ont également souligné l'impératif de ne pas confondre l'incitation aux actes terroristes et la liberté d'expression dans toute poursuite judiciaire et appelé à la mise en place des mécanismes d'action arabes commune pour la fermeture des sites webs des groupes terroristes.
L'atelier a été l'occasion aussi pour les participants de débattre de l'incrimination des actes terroristes, des modes de financement du terrorisme et du blanchiment d'argent par Internet, ainsi que du rôle des médias gouvernementaux et non gouvernementaux dans ce domaine.
A cet égard, M. Jamal El Mouhafide, rédacteur en chef central à l'agence Maghreb arabe Presse (MAP), a insisté sur l'impératif de présenter un contenu différend à celui véhiculé par les extrémistes via internet.
Il a relevé que la contribution des médias non gouvernementaux dans la lutte contre l'utilisation du web par les terroristes doit se faire à travers la mise en place d'une information fiable, sincère et objective.
Le journaliste a relevé que la grande marge de liberté dont disposent ces médias permet d'évoquer des sujets suscitant l'intérêt de l'opinion publique qui se sent de plus en plus impliqué par le terrorisme et ses répercussions à tous les niveaux, a-t-il ajouté.
M. El Mouhafide a précisé que la méthode utilisée par ces médias permet aussi de " présenter des alternatives aux différents problèmes posés sans recourir à la force ni à la violence aveugle ".
L'orateur a relevé que la lutte contre l'extrémisme et le terrorisme et l'instauration de davantage de libertés notamment celle liée à l'expression sont tributaires de l'ouverture sur toutes les composantes de la société pour bien maîtriser ce phénomène.
Pour sa part, M. Abdelhafid Belcadi, professeur à la faculté de droit Souissi relevant de l'université Mohammed V de Rabat a passé en revue les différents aspects de la coopération internationale en matière de lutte contre le terrorisme via internet.
Le chercheur a rappelé les mécanismes de coopération internationale en matière de terrorisme électronique, notamment dans les domaines de transfèrement des criminels, la création des groupes communs d'enquête et l'échange de documents judiciaires.
Cette rencontre a vu la participation d'experts venant du Maroc, Emirats arabes unis, Jordanie, Bahreïn, Algérie, Egypte, Tunisie, Arabie Saoudite, Syrie, Soudan, Irak, Oman, Palestine, Qatar, Koweït, Liban, Libye et Yémen.