le couple présidentiel, Monique et François Bozize lors de la célébration de l'anniversaire de la mort du président Barthélemy Boganda au village Bobangui, le 29 mars 2006 (Ph. Vonou/Acap)
Après le traditionnel dépôt d’une gerbe de fleur au monument Boganda, le chef de l’Etat, François Bozizé, a assisté en milieu de matinée à une messe à la cathédrale Notre Dame de Bangui.
Dans une adresse à la nation, samedi à 20 heures, le général Bozizé a dressé un bilan désolant des 46 années d’indépendance, soulignant que la République Centrafricaine offre aujourd’hui l’image « d’un pays qui s’est engagé dans un processus d’arriération multiforme ».
Il a notamment rappelé « les mutineries et conflits politico-militaires récurrents ayant jalonné le cours de notre histoire de ces dix dernières années et l’invasion des mercenaires [qui] ont contribué de manière inéluctable à la destruction du tissu embryonnaire de notre économie ».
François Bozizé a en conséquence invité ses compatriotes à « regarder la réalité en face », ajoutant que les quatre vérités de celle-ci commandent de « consolider la paix et la sécurité nationale par tous les moyens, achever notre redressement économique et toujours œuvrer à la consolidation de l’unité nationale, de la réconciliation nationale et de notre cohésion ».
Afin de préserver les acquis de l’action politique engagée depuis son accession au pouvoir, le 15 mars 2003, le chef de l’Etat centrafricain a promis qu’ « aucun effort ne sera ménagé en vue de démasquer et mettre hors d’état de nuire les ennemis de la paix et de la concorde nationale et tous leurs suppôts afin de créer les meilleurs conditions du progrès économique et social ».
Initialement prévues à Berbérati (584 km au nord-ouest de Bangui), les festivités marquant le 46ème anniversaire de l’indépendance ont finalement été annulées en raison des difficultés financières de l’Etat.
Dans une adresse à la nation, samedi à 20 heures, le général Bozizé a dressé un bilan désolant des 46 années d’indépendance, soulignant que la République Centrafricaine offre aujourd’hui l’image « d’un pays qui s’est engagé dans un processus d’arriération multiforme ».
Il a notamment rappelé « les mutineries et conflits politico-militaires récurrents ayant jalonné le cours de notre histoire de ces dix dernières années et l’invasion des mercenaires [qui] ont contribué de manière inéluctable à la destruction du tissu embryonnaire de notre économie ».
François Bozizé a en conséquence invité ses compatriotes à « regarder la réalité en face », ajoutant que les quatre vérités de celle-ci commandent de « consolider la paix et la sécurité nationale par tous les moyens, achever notre redressement économique et toujours œuvrer à la consolidation de l’unité nationale, de la réconciliation nationale et de notre cohésion ».
Afin de préserver les acquis de l’action politique engagée depuis son accession au pouvoir, le 15 mars 2003, le chef de l’Etat centrafricain a promis qu’ « aucun effort ne sera ménagé en vue de démasquer et mettre hors d’état de nuire les ennemis de la paix et de la concorde nationale et tous leurs suppôts afin de créer les meilleurs conditions du progrès économique et social ».
Initialement prévues à Berbérati (584 km au nord-ouest de Bangui), les festivités marquant le 46ème anniversaire de l’indépendance ont finalement été annulées en raison des difficultés financières de l’Etat.