Selon M. Toby Lanzer, ces 50 millions de dollars permettront « la mise en œuvre de 67 projets qui ciblent 1 million de personnes qui pourront recevoir de l’aide humanitaire dans l’Ouham, l’Ouham-Péndé et la Nana Gribizi, où il y a la majorité des populations touchées par la violence, et en même temps un autre projet ciblant 1 million d’autres personnes qui sont en situation d’instabilité ».
Dans son discours, le Représentant du Programme alimentaire mondial (Pam) M. Jean-Charles Déi, qui prenait la parole au nom du système des Nations Unies, a indiqué que le Cap 2007 a pour priorités « l’amélioration de la sécurité humanitaire et l’apaisement des souffrances, l’assistance et la protection des personnes déplacées, le renforcement des capacités locales avec une attention particulière à la réduction des risques et l’amélioration de la coordination entre les différents partenaires ».
Mme Anna Gettescthi, chef du bureau du comité international de la Croix rouge à Paoua, a pour sa part déclaré que son institution est confrontée à de nombreux défis entre autres l’impact des hostilités sur les civils, la réduction de l’espace humanitaire, qui ne permet pas la proximité des organisations humanitaires avec les victimes, les risques sécuritaires croissants encourus par le personnel humanitaire, etc.
Elle a en outre déclaré que le programme de son institution pour l’année 2007 sera centré sur l’observation et la collecte des informations sur les incidents violents, l’identification, l’examen et la présentation des problèmes aux autorités ainsi que la recherche de solutions adéquates.
Elle a enfin promis de faire face aux besoins les plus urgents des personnes déplacées à travers la distribution d’articles de premières nécessités et les projets de soutien à la population en ce qui concerne les activités économiques.
Le ministre d’Etat, Abdou Karim Meckassoua, a pour sa part félicité le système des Nations Unies pour l’attention particulière qu’il accorde aux problèmes centrafricains et sa contribution à la reconstruction de la République centrafricaine, en cherchant à << ramener les populations déplacées et sinistrées dans leur cadre de vie normale afin qu’elles vaquent librement à leurs activités socio-économiques habituelles>>.
Ill s’agit d’un programme coordonné de tous les partenaires œuvrant pour les causes humanitaires en Centrafrique, à savoir les différentes agences des Nations Unies, le Comité international de la croix rouge et les organisations non gouvernementales.