Vue de la salle, Photo-ACAP/J.Soupou
Organisée par l’Institut Pasteur et l’Université de Bangui, cette 2ème des hépatites virales vise à sensibiliser la population sur ce virus qui, selon les organisateurs, est aussi dangereux que celui du sida sinon plus.
"L'hépatite D est 10 fois plus contagieuse que le sida, tandis que l'hépatite B, plus fréquente en Asie et en Afrique Centrale, l'est 100 fois plus. 170 à 200 millions de personnes sont infectées dans le monde par le virus de l'hépatite C", a fait remarquer le Dr Narcisse Komas, responsable du laboratoire des Hépatites virales à l’Institut Pasteur de Bangui.
Par ailleurs, "350 million de personnes sont porteuses chroniques du virus de l'hépatite B et peuvent potentiellement le transmettre. Un Africain sur 10 souffre de l'hépatite B, tandis que le taux de prévalence de l'hépatite C est de 13%. 1/3 de la population mondiale a déjà été en contact avec le virus de l'hépatite B", a-t-il ajouté.
Dans on exposé intitulé "les hépatites virales : menaces pour la santé publique en République Centrafricaine", le Docteur Narcisse Komas, a défini les Hépatites virales comme étant une inflammation du foie et donné les types d’hépatites virales ainsi que leurs différents modes de transmission.
"L'hépatite D est 10 fois plus contagieuse que le sida, tandis que l'hépatite B, plus fréquente en Asie et en Afrique Centrale, l'est 100 fois plus. 170 à 200 millions de personnes sont infectées dans le monde par le virus de l'hépatite C", a fait remarquer le Dr Narcisse Komas, responsable du laboratoire des Hépatites virales à l’Institut Pasteur de Bangui.
Par ailleurs, "350 million de personnes sont porteuses chroniques du virus de l'hépatite B et peuvent potentiellement le transmettre. Un Africain sur 10 souffre de l'hépatite B, tandis que le taux de prévalence de l'hépatite C est de 13%. 1/3 de la population mondiale a déjà été en contact avec le virus de l'hépatite B", a-t-il ajouté.
Dans on exposé intitulé "les hépatites virales : menaces pour la santé publique en République Centrafricaine", le Docteur Narcisse Komas, a défini les Hépatites virales comme étant une inflammation du foie et donné les types d’hépatites virales ainsi que leurs différents modes de transmission.
Dr Narcisse Komas donnant son exposé, Photo-ACAP/J. Soupou
Selon le Dr Komas, il existe cinq types d’hépatites virales que sont les hépatites A, B, C, D et E. Il a expliqué que les principales hépatites virales qui causent l’hépatite aiguë, sont les A et E "qui ont une distribution mondiale", et qui se transmettent par la voie féco-orale, c'est-à-dire la consommation d'eau ou d’aliments souillés ou simplement les mauvaises conditions d'hygiène.
Pour ce qui concerne les B, C et D, " responsables d’hépatite chronique", elles se transmettent essentiellement par la voie parentale c’est-à-dire, la transfusion sanguine, un accident exposant au sang, la transmission mère-enfant, l’utilisation de matériels coupants souillés par du sang contaminé.
"Les différentes études réalisées au pays montrent que le taux de prévalence de l’hépatite B peut être estimée à 15%, avec plus de 77% de personnes qui ont déjà été en contact avec le virus. La prévalence dans la population jeune et chez les enfants de moins de 15 ans varie de 8 à 13%", a fait remarquer le Dr Komas.
" L’hépatite D (ou Delta) qui n’infecte que les personnes contaminées par l’hépatite B a une prévalence estimée à 4%. L’hépatite C a une prévalence estimée à 3% en enfin, celle de l’hépatite E estimée à 30%", a-t-il relevé, précisant que " cette dernière entraîne une mortalité élevée (20%) chez les femmes enceintes dans leur troisième trimestre de grossesse".
Compte tenu de ces chiffres élevés, le Dr Komas a conclu que les hépatites virales constituent effectivement un problème de santé publique en République Centrafricaine.
Le Dr Gaspard Tékpa qui a pour sa part exposé sur le traitement des hépatites virales, a fait remarquer que le traitement efficace. "Dans le cas de l’hépatite B, le traitement vise à réduire la réplication virale et la fibrose", a-t-il indiqué.
Pour lui, la population a la possibilité d’éviter tous les types d’hépatites virales à travers la prévention fondée entre autres sur le respect des mesures d’hygiène et la vaccination.
Le Dr Joseph Grembo a, quant à lui, présenté le projet de création de l’association SOS hépatites Centrafrique dont le but principal est d’être "un des partenaires de première ligne" des autorités sanitaires du pays dans la recherche de meilleurs moyens de protection contre les hépatites virales du pays.
Cette association a également, selon lui, pour vocation de " créer un cadre national qui réunit toutes les personnes atteintes d’hépatites virales, informer et sensibiliser la population, prévenir des complications dues aux hépatites virales, soutenir psychologiquement les personnes contaminées par ces virus ", entre autre.
Notons que les exposés et discussions ont été tour à tour dirigés par le Professeur Gérard Grézenguet, Doyen de la Faculté des sciences de la santé (Facss) de l’Université de Bangui et du Frofesseur Abdoulaye Sépou.
Pour ce qui concerne les B, C et D, " responsables d’hépatite chronique", elles se transmettent essentiellement par la voie parentale c’est-à-dire, la transfusion sanguine, un accident exposant au sang, la transmission mère-enfant, l’utilisation de matériels coupants souillés par du sang contaminé.
"Les différentes études réalisées au pays montrent que le taux de prévalence de l’hépatite B peut être estimée à 15%, avec plus de 77% de personnes qui ont déjà été en contact avec le virus. La prévalence dans la population jeune et chez les enfants de moins de 15 ans varie de 8 à 13%", a fait remarquer le Dr Komas.
" L’hépatite D (ou Delta) qui n’infecte que les personnes contaminées par l’hépatite B a une prévalence estimée à 4%. L’hépatite C a une prévalence estimée à 3% en enfin, celle de l’hépatite E estimée à 30%", a-t-il relevé, précisant que " cette dernière entraîne une mortalité élevée (20%) chez les femmes enceintes dans leur troisième trimestre de grossesse".
Compte tenu de ces chiffres élevés, le Dr Komas a conclu que les hépatites virales constituent effectivement un problème de santé publique en République Centrafricaine.
Le Dr Gaspard Tékpa qui a pour sa part exposé sur le traitement des hépatites virales, a fait remarquer que le traitement efficace. "Dans le cas de l’hépatite B, le traitement vise à réduire la réplication virale et la fibrose", a-t-il indiqué.
Pour lui, la population a la possibilité d’éviter tous les types d’hépatites virales à travers la prévention fondée entre autres sur le respect des mesures d’hygiène et la vaccination.
Le Dr Joseph Grembo a, quant à lui, présenté le projet de création de l’association SOS hépatites Centrafrique dont le but principal est d’être "un des partenaires de première ligne" des autorités sanitaires du pays dans la recherche de meilleurs moyens de protection contre les hépatites virales du pays.
Cette association a également, selon lui, pour vocation de " créer un cadre national qui réunit toutes les personnes atteintes d’hépatites virales, informer et sensibiliser la population, prévenir des complications dues aux hépatites virales, soutenir psychologiquement les personnes contaminées par ces virus ", entre autre.
Notons que les exposés et discussions ont été tour à tour dirigés par le Professeur Gérard Grézenguet, Doyen de la Faculté des sciences de la santé (Facss) de l’Université de Bangui et du Frofesseur Abdoulaye Sépou.