Le but de cet atelier de deux jours est de permettre aux participants de prendre connaissance des résultats des recherches menées par des chercheurs de l’Université de Bangui dans la zone du projet et de formuler de nouvelles orientations capables de contenir les menaces vis-à-vis de la faune.
Le projet Ecofaune+, chargé de la conservation de la faune dans la région nord en proie aux conflits armés et menaces des braconniers, est financé par l’Union Européenne, à travers le fonds Bêkou.
Il est accompagné par le bureau d’études AGRECO, un groupement européen d’intérêt économique intervenant également dans le conseil et l’étude environnemental. En février dernier, les responsables du projet ont signé un accord de partenariat de recherche avec l’Université de Bangui.
Ces recherches, dont les résultats sont déjà disponibles, ont concerné, entre autres, la cartographie du couvert végétal par télédétection, l’hydrologie et l’étiologie des cours d’eau, les modes de gestion et d’utilisation des ressources naturelles par les populations locales, la cartographie des ressources minières.
Le recteur de l’Université de Bangui, Jean-Laurent Sissa Magalé, a plaidé pour que les partenaires et les membres du gouvernement emboîtent le pas à Ecofaune+, soutenant que même si l’Université de Bangui manque d’infrastructures, toutefois, elle regorge de compétences nationales capables de beaucoup de choses.
De manière générale, le Ministre Lambert Moukové-Lissane a déploré l’invasion des zones cynégétiques du nord-est, du sud-ouest et du nord-ouest par des braconniers, ce qui constitue une menace très sérieuse pour les espèces fauniques.
Pour lui, « le potentiel faunique autrefois de la région nord-est ne serait qu'un souvenir s'il ne fait pas l'objet d'une mobilisation pour contenir le braconnage, la transhumance transfrontalière et l'extrême pauvreté de la population ».
Il a souligné que si ce potentiel faunique était bien géré, « il est en mesure de générer des bénéfices économiques et culturels ».
Florent Zowoya, expert chargé de la coordination du programme, a regretté l’extinction de certaines espèces dans la région nord-est. Il a fait allusion aux éléphants dont le nombre avoisinait 60.000 dans les années 60 et qui ont complètement disparu.
Rappelons que le projet Ecofaune+ a succédé à bien d’autres projets que sont le Projet de Développement de la Région Nord (PDRN), Ecofac et Ecofaune-RCA. Le Ministre Moukové-Lissane a prévenu qu’après Ecofaune+, le projet écofac VI, actuellement en gestation, prendra le relais.
La présente réunion intervient après la seconde organisée en juin dernier.
Le projet Ecofaune+, chargé de la conservation de la faune dans la région nord en proie aux conflits armés et menaces des braconniers, est financé par l’Union Européenne, à travers le fonds Bêkou.
Il est accompagné par le bureau d’études AGRECO, un groupement européen d’intérêt économique intervenant également dans le conseil et l’étude environnemental. En février dernier, les responsables du projet ont signé un accord de partenariat de recherche avec l’Université de Bangui.
Ces recherches, dont les résultats sont déjà disponibles, ont concerné, entre autres, la cartographie du couvert végétal par télédétection, l’hydrologie et l’étiologie des cours d’eau, les modes de gestion et d’utilisation des ressources naturelles par les populations locales, la cartographie des ressources minières.
Le recteur de l’Université de Bangui, Jean-Laurent Sissa Magalé, a plaidé pour que les partenaires et les membres du gouvernement emboîtent le pas à Ecofaune+, soutenant que même si l’Université de Bangui manque d’infrastructures, toutefois, elle regorge de compétences nationales capables de beaucoup de choses.
De manière générale, le Ministre Lambert Moukové-Lissane a déploré l’invasion des zones cynégétiques du nord-est, du sud-ouest et du nord-ouest par des braconniers, ce qui constitue une menace très sérieuse pour les espèces fauniques.
Pour lui, « le potentiel faunique autrefois de la région nord-est ne serait qu'un souvenir s'il ne fait pas l'objet d'une mobilisation pour contenir le braconnage, la transhumance transfrontalière et l'extrême pauvreté de la population ».
Il a souligné que si ce potentiel faunique était bien géré, « il est en mesure de générer des bénéfices économiques et culturels ».
Florent Zowoya, expert chargé de la coordination du programme, a regretté l’extinction de certaines espèces dans la région nord-est. Il a fait allusion aux éléphants dont le nombre avoisinait 60.000 dans les années 60 et qui ont complètement disparu.
Rappelons que le projet Ecofaune+ a succédé à bien d’autres projets que sont le Projet de Développement de la Région Nord (PDRN), Ecofac et Ecofaune-RCA. Le Ministre Moukové-Lissane a prévenu qu’après Ecofaune+, le projet écofac VI, actuellement en gestation, prendra le relais.
La présente réunion intervient après la seconde organisée en juin dernier.