Entrée du salon d'honneur de l'aéroport de Bangui M'poko à l'arrivée des participants au Dialogue de Khartoum
« Nous espérons qu’après ce dialogue, la paix va revenir d’une manière définitive au pays. Les fils du pays doivent croire à ce dialogue qui est vraiment exceptionnel, par ce que depuis le commencement, on a été ensemble, pour rentrer ensemble. En fin, on ne veut plus parler des groupes armés en RCA », a déclaré, à son arrivée à l’aéroport de Bangui Mpoko, Esther Guétel, représentante d’une des deux tendances du mouvement Révolution et Justice.
« Nous sommes là pour récolter ce qu’on a semé. On a pensé aux enfants, aux femmes… et que nous sommes censés tourner le dos à la guerre afin de penser au devenir de la République Centrafricaine», a renchéri de son côté Igor Lamaka, porte-parole des milices Anti-balaka.
Du côté des groupes armés de l’Ex-coalition Séléka, personne n’a voulu réagir.
Président du Conseil national de la jeunesse (CNJ), Francis Mogombé s’est dit ému « car ce qu’on a fait ce jour sera gravé dans notre histoire, du fait que pas mal de nos compatriotes qui ont fait la guerre, qui ont pris des armes entre temps, on a réussi à les convaincre. Je pense que c’est le début de la cohésion sociale, et à partir de là, on peut déclencher la paix ».
Signalons que du 24 janvier au 04 février 2019, le gouvernement centrafricain et les groupes armés se sont retrouvés à Khartoum, au Soudan pour des négociations directes sous l’égide de l’Union africaine.
Ce dialogue a pour objectif de parvenir à un désarmement complet des groupes armés opérant sur le territoire centrafricain depuis le renversement en mars 2013 du régime du général François Bozizé.
« Nous sommes là pour récolter ce qu’on a semé. On a pensé aux enfants, aux femmes… et que nous sommes censés tourner le dos à la guerre afin de penser au devenir de la République Centrafricaine», a renchéri de son côté Igor Lamaka, porte-parole des milices Anti-balaka.
Du côté des groupes armés de l’Ex-coalition Séléka, personne n’a voulu réagir.
Président du Conseil national de la jeunesse (CNJ), Francis Mogombé s’est dit ému « car ce qu’on a fait ce jour sera gravé dans notre histoire, du fait que pas mal de nos compatriotes qui ont fait la guerre, qui ont pris des armes entre temps, on a réussi à les convaincre. Je pense que c’est le début de la cohésion sociale, et à partir de là, on peut déclencher la paix ».
Signalons que du 24 janvier au 04 février 2019, le gouvernement centrafricain et les groupes armés se sont retrouvés à Khartoum, au Soudan pour des négociations directes sous l’égide de l’Union africaine.
Ce dialogue a pour objectif de parvenir à un désarmement complet des groupes armés opérant sur le territoire centrafricain depuis le renversement en mars 2013 du régime du général François Bozizé.