Après une série d'attaques perpétrées contre plusieurs villes du nord-est du pays, la coalition de groupes rebelles connue sous le nom de Séléka aurait toutefois arrêté cette semaine sa progression, acceptant le principe de pourparlers avec le gouvernement de François Bozizé sous l'égide du Gabon, à Libreville.
"Selon nos estimations, 36 000 personnes se trouveraient dans les zones passées sous le contrôle des rebelles et près de 700 000 autres à Bangui ne sont pas à l'abri d'une escalade", s'inquiète l'OCHA dans un rapport diffusé mercredi soir.
"En quête de sécurité, des civils quitteraient leurs domiciles, y compris à Bangui, à Ndélé et aux alentours, où les combats ont éclaté. Certains franchissent la frontière avec le Cameroun et la République démocratique du Congo", précise l'agence onusienne.
La semaine dernière, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et le Conseil de sécurité avaient de concert condamné ces attaques et appelé les rebelles à mettre fin à leurs opérations, les exhortant aussi, ainsi que les autorités centrafricaines, à résoudre la crise par le dialogue et le respect de l'Accord de paix global de Libreville.
Conclu en 2007 entre le gouvernement et les trois principales formations rebelles regroupées sous la bannière du Séléka, l'Accord de Libreville avait aidé à rétablir une certaine stabilité en République centrafricaine, nation à l'histoire politique troublée et théâtre de conflits armés récurrents. Selon le Département des affaires politiques de l'ONU, l'autorité de l'Etat est faible dans de nombreuses régions du territoire où sévissent des groupes rebelles ou criminels.
"Selon nos estimations, 36 000 personnes se trouveraient dans les zones passées sous le contrôle des rebelles et près de 700 000 autres à Bangui ne sont pas à l'abri d'une escalade", s'inquiète l'OCHA dans un rapport diffusé mercredi soir.
"En quête de sécurité, des civils quitteraient leurs domiciles, y compris à Bangui, à Ndélé et aux alentours, où les combats ont éclaté. Certains franchissent la frontière avec le Cameroun et la République démocratique du Congo", précise l'agence onusienne.
La semaine dernière, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et le Conseil de sécurité avaient de concert condamné ces attaques et appelé les rebelles à mettre fin à leurs opérations, les exhortant aussi, ainsi que les autorités centrafricaines, à résoudre la crise par le dialogue et le respect de l'Accord de paix global de Libreville.
Conclu en 2007 entre le gouvernement et les trois principales formations rebelles regroupées sous la bannière du Séléka, l'Accord de Libreville avait aidé à rétablir une certaine stabilité en République centrafricaine, nation à l'histoire politique troublée et théâtre de conflits armés récurrents. Selon le Département des affaires politiques de l'ONU, l'autorité de l'Etat est faible dans de nombreuses régions du territoire où sévissent des groupes rebelles ou criminels.