Cette rencontre permet au chef de l’État d’échanger avec les journalistes sur des sujets d’actualités centrafricaines, consacrés, entre autres, à la politique, l’économie, la coopération, la défense et l’environnement, à l’entrée de la 7e République.
À la sortie de cet échange, le Président Faustin-Archange Touadéra a rétorqué sur la décision du Conseil de sécurité des Nations unies pour la levée totale de l’embargo qui pèse sur la République centrafricaine depuis 2013, en la date du 30 juillet dernier, et sur les questions des dispositifs pour barrer la route aux ennemis de la paix qui veulent perturber les élections locales à venir.
En ce qui concerne la levée totale de l’embargo, le Chef de l’État s’est réjoui de cette décision prise par le Conseil de sécurité des Nations unies pour la République centrafricaine. Ce qui a été un long combat, non seulement du gouvernement, mais de tout le peuple centrafricain.
« Nous avons fait des plaidoyers au niveau des organisations régionales ». Le président Lorenzo et le président Dénis Sassou ont été mandatés par le CEAC pour aller au Conseil de sécurité afin de plaider que cette mesure soit complètement abrogée", a soutenu le président Faustin-Archange Touadéra.
Ce dernier a profité de l’occasion pour souligner les efforts déployés par les Forces centrafricaines avec le soutien de leurs alliés et de la MINUSCA sur le terrain, en plus de féliciter le peuple centrafricain qui s’est montré très résigné à démontrer que cet embargo est injuste.
Par ailleurs, il a remercié, au nom du peuple centrafricain, les membres du Conseil de sécurité qui ont vu à juste titre qu’il fallait rétablir cette justice en abrogeant ces textes qui empêchaient de donner des moyens aux Forces de défense et de sécurité centrafricaines (FACA).
Sur la question des dispositifs sécuritaires pour les élections locales à venir, il a assuré qu’il y a un plan de sécurisation qui sera mis en place, les électeurs et tous ceux qui vont aller pour l’organisation seront protégés. Le Chef d’État a réitéré que le gouvernement a pris des dispositions pour accueillir tous les compatriotes qui ont écouté son appel et veulent se désarmer volontairement pour le retour à la paix en Centrafrique.
Jonathan Mosseyavo, l’un des participants à la 1ère édition du Déjeuner de presse avec le Président de la République, a félicité cette initiative, mais il a déploré malheureusement que les questions qui touchent à la réalité de la corporation des journalistes, n’ont pas été débattues comme il a failli.
Notons que la première édition du Déjeuner de Presse a mobilisé une centaine de professionnels des médias, des organes de presse nationale et internationale et des membres du cabinet du département de la Communication.