"Le bilan en ce moment indique 23 morts au cours de ces événements, et 43 blessés", a déclaré M. Mbemba interrogé par la radio Okapi, parrainée par les Nations unies.
"La police a payé un lourd tribut (...). Sur ces 23 morts, il y a 12 policiers qui ont succombé", a-t-il ajouté.
Le précédent bilan, compilé par l'AFP à partir des informations de la police et de la Mission des Nations unies en RDC (Monuc), faisait état d'au moins 16 morts.
Le ministre n'a pas précisé le nombre de pertes parmi les militaires des deux camps.
Les affrontements, parfois à l'arme lourde, avaient éclaté dimanche dans la capitale congolaise peu avant l'annonce des résultats du premier tour de l'élection présidentielle du 30 juillet, où MM. Kabila et Bemba sont arrivés en tête avec respectivement 44,8 et 20% des suffrages exprimés.
Depuis mardi soir, la situation est calme à Kinshasa.
Les policiers qui ont été tués "allaient soit rétablir l'ordre public, soit ils ont été surpris à leur poste par les militaires du MLC qui sont venus et ont tiré à bout portant", a affirmé le ministre, proche de M. Kabila.
Le Mouvement de libération du Congo (MLC) est la formation de M. Bemba.
"Il y a des dégâts matériels très importants. Pas moins de 17 installations ont été pillées", a ajouté M. Mbemba.
"Quand on voit que lors des événements du 27 juillet, il y a eu des postes de commissariat qui ont été saccagés, il y a eu trois policiers qui ont été sauvagement tués, et quand on voit ce lourd tribut maintenant, se pose la question de savoir pourquoi cet acharnement sur les policiers", s'est demandé le ministre.
Le 27 juillet, trois policiers avaient été tués en marge d'un meeting électoral de M. Bemba à Kinshasa.
Le 30 juillet, les Congolais étaient appelés à élire leur président et leurs députés, lors des premiers scrutins libres et démocratiques en plus de quarante ans dans l'ex-Zaïre. Ces élections doivent mettre fin à une fragile transition, entamée en 2003 après près de cinq années de guerre (1998-2003).
Le second tour de la présidentielle est fixé au 29 octobre.
bed/sb/fal
"La police a payé un lourd tribut (...). Sur ces 23 morts, il y a 12 policiers qui ont succombé", a-t-il ajouté.
Le précédent bilan, compilé par l'AFP à partir des informations de la police et de la Mission des Nations unies en RDC (Monuc), faisait état d'au moins 16 morts.
Le ministre n'a pas précisé le nombre de pertes parmi les militaires des deux camps.
Les affrontements, parfois à l'arme lourde, avaient éclaté dimanche dans la capitale congolaise peu avant l'annonce des résultats du premier tour de l'élection présidentielle du 30 juillet, où MM. Kabila et Bemba sont arrivés en tête avec respectivement 44,8 et 20% des suffrages exprimés.
Depuis mardi soir, la situation est calme à Kinshasa.
Les policiers qui ont été tués "allaient soit rétablir l'ordre public, soit ils ont été surpris à leur poste par les militaires du MLC qui sont venus et ont tiré à bout portant", a affirmé le ministre, proche de M. Kabila.
Le Mouvement de libération du Congo (MLC) est la formation de M. Bemba.
"Il y a des dégâts matériels très importants. Pas moins de 17 installations ont été pillées", a ajouté M. Mbemba.
"Quand on voit que lors des événements du 27 juillet, il y a eu des postes de commissariat qui ont été saccagés, il y a eu trois policiers qui ont été sauvagement tués, et quand on voit ce lourd tribut maintenant, se pose la question de savoir pourquoi cet acharnement sur les policiers", s'est demandé le ministre.
Le 27 juillet, trois policiers avaient été tués en marge d'un meeting électoral de M. Bemba à Kinshasa.
Le 30 juillet, les Congolais étaient appelés à élire leur président et leurs députés, lors des premiers scrutins libres et démocratiques en plus de quarante ans dans l'ex-Zaïre. Ces élections doivent mettre fin à une fragile transition, entamée en 2003 après près de cinq années de guerre (1998-2003).
Le second tour de la présidentielle est fixé au 29 octobre.
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