Une quinzaine de chefs d'Etat et de gouvernement, dont le Premier ministre, M. Abbas El Fassi, participent à ce sommet de deux jours.
Face à la crise alimentaire qui touche les pays africains, le chef de l'Etat béninois, Boni Yayi a appelé les pays membres de la CEN-SAD à traiter "en priorité" de la question du développement rural à long terme pour se préserver des crises alimentaires "endémiques".
"Face à l'ampleur de la crise actuelle, et à ses causes structurelles, il devient urgent d'engager des dynamiques volontaristes pour assurer une transition rapide vers des mécanismes de sécurité alimentaire de nature structurelle", a-t-il dit à l'ouverture du sommet.
Il a souhaité la mise en place de réformes structurelles "pour venir à bout de la crise agricole dont la résorption doit passer par la mise en place d'une institution pérenne", soulignant que l'Afrique est le seul continent où on observe depuis ces 40 dernières années une baisse "continue" du niveau de vie.
De son côté, le guide de la révolution libyenne, le colonel Mouammar Kadhafi a réitéré son appel pour la mise en place "rapide" d'un gouvernement de l'Union Africaine (UA).
"Il faut mettre rapidement un gouvernement de l'Union africaine, les Etats unis d'Afrique viendront après", a-t-il indiqué en critiquant sévèrement les organisations sous-régionales en Afrique, notamment la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et la SADC (Communauté pour le développement de l'Afrique australe).
"La SADC ne fait rien pour ses peuples. Elle ne sert que les intérêts de l'Afrique du Sud", a-t-il dénoncé.
Outre la crise alimentaire et la hausse des prix du pétrole qui ont ruiné les économies de plusieurs pays africains, ce sommet doit examiner la situation en Côte d'Ivoire, où une élection présidentielle est prévue le 30 novembre pour mettre fin à la crise politico-militaire qui secoue ce pays depuis 5 ans, et la tension entre le Soudan et le Tchad.
Le sommet a été précédé, dimanche et lundi, par la réunion ministérielle préparatoire, durant laquelle le Maroc a été représenté par le secrétaire d'Etat chargé de l'eau, M. Abdelkébir Zahoud.
Depuis sa création en 1998 à Tripoli, la CEN-SAD a joué le rôle de "fer de lance" de l'intégration africaine et permis "le rétablissement de la paix et l'amorce du dialogue entre protagonistes dans plusieurs crises dans les pays du continent africain", selon un document de l'organisation.
Au plan économique, la CEN-SAD affirme être un cadre permanent de concertations "constructives" et d'actions "porteuses d'un meilleur développement économique, social, industriel et collectif des Etats membres".
Avec ses 13,4 millions de km2, cette organisation représente 45 pc de la superficie de l'Afrique et compte une population estimée à 411,2 millions d'habitants, soit 48,2 pc de la population du continent.
Le produit intérieur brut (PIB) de l'espace CEN-SAD est évalué à 287,328 milliards de dollars, soit 44 pc de celui de l'Afrique, estimé en 2004 à 653,5 milliards de dollars.
Les 25 pays de la CEN-SAD sont membres de huit autres communautés économiques régionales, dont 14 de la CEDEAO et les autres appartiennent au marché commun de l'Afrique orientale (COMESA), à la communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) et de la Ligue des Etats arabes (LEA).
Les économies de la majorité des pays de l'espace CEN-SAD sont étroitement liées au secteur agricole qui contribue à environ 20 à 40 pour cent au PIB et occupe 70 à 80 pc de la population active, selon le document de la CEN-SAD.
Face à la crise alimentaire qui touche les pays africains, le chef de l'Etat béninois, Boni Yayi a appelé les pays membres de la CEN-SAD à traiter "en priorité" de la question du développement rural à long terme pour se préserver des crises alimentaires "endémiques".
"Face à l'ampleur de la crise actuelle, et à ses causes structurelles, il devient urgent d'engager des dynamiques volontaristes pour assurer une transition rapide vers des mécanismes de sécurité alimentaire de nature structurelle", a-t-il dit à l'ouverture du sommet.
Il a souhaité la mise en place de réformes structurelles "pour venir à bout de la crise agricole dont la résorption doit passer par la mise en place d'une institution pérenne", soulignant que l'Afrique est le seul continent où on observe depuis ces 40 dernières années une baisse "continue" du niveau de vie.
De son côté, le guide de la révolution libyenne, le colonel Mouammar Kadhafi a réitéré son appel pour la mise en place "rapide" d'un gouvernement de l'Union Africaine (UA).
"Il faut mettre rapidement un gouvernement de l'Union africaine, les Etats unis d'Afrique viendront après", a-t-il indiqué en critiquant sévèrement les organisations sous-régionales en Afrique, notamment la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et la SADC (Communauté pour le développement de l'Afrique australe).
"La SADC ne fait rien pour ses peuples. Elle ne sert que les intérêts de l'Afrique du Sud", a-t-il dénoncé.
Outre la crise alimentaire et la hausse des prix du pétrole qui ont ruiné les économies de plusieurs pays africains, ce sommet doit examiner la situation en Côte d'Ivoire, où une élection présidentielle est prévue le 30 novembre pour mettre fin à la crise politico-militaire qui secoue ce pays depuis 5 ans, et la tension entre le Soudan et le Tchad.
Le sommet a été précédé, dimanche et lundi, par la réunion ministérielle préparatoire, durant laquelle le Maroc a été représenté par le secrétaire d'Etat chargé de l'eau, M. Abdelkébir Zahoud.
Depuis sa création en 1998 à Tripoli, la CEN-SAD a joué le rôle de "fer de lance" de l'intégration africaine et permis "le rétablissement de la paix et l'amorce du dialogue entre protagonistes dans plusieurs crises dans les pays du continent africain", selon un document de l'organisation.
Au plan économique, la CEN-SAD affirme être un cadre permanent de concertations "constructives" et d'actions "porteuses d'un meilleur développement économique, social, industriel et collectif des Etats membres".
Avec ses 13,4 millions de km2, cette organisation représente 45 pc de la superficie de l'Afrique et compte une population estimée à 411,2 millions d'habitants, soit 48,2 pc de la population du continent.
Le produit intérieur brut (PIB) de l'espace CEN-SAD est évalué à 287,328 milliards de dollars, soit 44 pc de celui de l'Afrique, estimé en 2004 à 653,5 milliards de dollars.
Les 25 pays de la CEN-SAD sont membres de huit autres communautés économiques régionales, dont 14 de la CEDEAO et les autres appartiennent au marché commun de l'Afrique orientale (COMESA), à la communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) et de la Ligue des Etats arabes (LEA).
Les économies de la majorité des pays de l'espace CEN-SAD sont étroitement liées au secteur agricole qui contribue à environ 20 à 40 pour cent au PIB et occupe 70 à 80 pc de la population active, selon le document de la CEN-SAD.