Selon M. José Richard Pouambi, les professionnels des médias ont reçu suffisamment de connaissances à travers les différentes communications de l’atelier pour être désormais des vecteurs importants pour la diffusion des informations relatives à la prévention de l’incitation à la haine et à la violence en République centrafricaine.
Il est temps de faire preuve de professionnalisme et de patriotisme en s’appropriant le contenu de ce plan national pour éviter toutes productions à caractère sensationnel dans leurs colonnes, a-t-il souligné.
Le Haut Conseil de la Communication va organiser dans les prochains jours, de concert avec la Mission multidimensionnelle Intégré des Nations Unies pour la Stabilisation en Centrafrique(MINUSCA), la cérémonie officielle de lancement du plan national de prévention de l’incitation à la haine et à la violence, a-t-il annoncé.
Notons que cet atelier de deux jours, organisé par le Haut Conseil de la Communication avec l’appui de la MINUSCA vise à sensibiliser les journalistes à la compréhension de la problématique de l’incitation à la haine et à la violence et à l’appropriation du plan national pour être de véritables acteurs de changement.
La campagne qui a débuté en juin 2018 et a abouti à l'élaboration dudit plan national a permis aux organisations professionnelles des médias de prendre des engagements visant à contrôler le contenu de leurs productions avant toute diffusion, à faire un travail de fond basé sur la vérification des sources, à renforcer leurs capacités rédactionnelles et à combattre tous les messages de haine.
La République Centrafricaine se remet lentement d'un conflit armé à caractère communautaire ayant opposé entre 2013 et 2015 des groupes armés encore actifs sur son territoire.
L'accord du 6 février dernier, signé sous l'égide de l'Union africaine et de l'Onu, vise un désarment complet des groupes armés.