POLITIQUE
Ce point de presse a pour but d’envoyer un message fort à la population et au personnel de la santé sur un système mis en place par certaines personnes œuvrant dans ce secteur en vendant illicitement des médicaments aux patients admis dans leur service.
« Je demande à la population d’être vigilante, et je lui demande d’acheter les médicaments uniquement dans les unités de cession des médicaments des hôpitaux ou dans les pharmacies autorisées. N’achetez pas les médicaments auprès des prestataires de santé, ce que vous achetez chez eux peut vous donner la mort mais pas le contraire » a lancé le ministre Pierre Somsé à l’endroit de la population.
Le ministre, a, dans ses déclarations dénoncé cette pratique honteuse et promet des sanctions sévères à l’exemple de celles infligées déjà aux autres dans le passé récent.
Cette rencontre avec les journalistes ne sera pas la dernière a-t-il dit au regard de tout ce qui se passe dans les différentes formations sanitaires suite à l’enquête que son département a mené à l’hôpital communautaire,
Docteur Eugène Kpizingui, inspecteur central au ministère de la santé et de la population, qui a conduit l’enquête, se dit stupéfait de ce dont lui et son équipe ont pu mettre la main dessus à l’hôpital communautaire.
« Nous avions mis la main sur 110 produits pharmaceutiques dont certains devaient être mis hors usage, plus de 50% de ces produits sont périmés et même non homologués par le ministère de la santé et de la population. Presque les 90% de ces médicaments ont des emballages abimés, et donc difficile à vérifier l’identité des fabricants » a souligné Docteur Eugène Kpizingui.
Selon lui, la mission a été bien coordonnée simultanément dans plusieurs services au sein de ce centre hospitalier universitaire communautaire, et a permis d’avoir une idée claire sur l’attitude du personnel de santé.
Les fouilles dans les blouses du personnel, dans leurs sacs et placards et un peu partout dans les recoins des bureaux et salles de soins de cet hôpital ont produit l’impensable a-t-il ajouté.
Par ailleurs, dans les services sous le contrôle de l’ong Médecin Sans Frontière(MSF) où les médicaments sont offerts gratuitement aux patients internés, il ressort que le personnel desdits services les vend frauduleusement à ces derniers.
« Au cas d’un décès d’un patient, le personnel du service concerné récupère aussitôt les médicaments de ce dernier et les met en vente » a déploré le Docteur Jean Baptiste Madoundji
A l’issue de cette enquête, il faut le précisé, 25 agents de santé sont épinglés et seront traduits devant les juridictions compétentes du pays afin de dégager les responsabilités et des sanctions prévues par la loi, surtout que certains ont prêté serment pour servir dans la loyauté.
Ce qu’il faut noter, ces produits sont en cours d’analyse dans les laboratoires, et d’ores et déjà pour certains de ces produits déjà analysés, la composition des molécules ne respecte aucune norme pharmaceutique.
« Les médicaments saisis dans cet hôpital n’ont pas la qualité requise pour leur mise en vente au public, certains n’ont pas la composante moléculaire requise, ils sont soit faiblement dosés ou soit fortement dosés » a confirmé le docteur Junior Ouefio.
Ce point de presse du ministère de la santé et de la population, selon le ministre, est donc une mise en garde pour les contrevenants, l’unité de veille pour les médicaments illicites sera mise en place pour les traquer.
« Je demande à la population d’être vigilante, et je lui demande d’acheter les médicaments uniquement dans les unités de cession des médicaments des hôpitaux ou dans les pharmacies autorisées. N’achetez pas les médicaments auprès des prestataires de santé, ce que vous achetez chez eux peut vous donner la mort mais pas le contraire » a lancé le ministre Pierre Somsé à l’endroit de la population.
Le ministre, a, dans ses déclarations dénoncé cette pratique honteuse et promet des sanctions sévères à l’exemple de celles infligées déjà aux autres dans le passé récent.
Cette rencontre avec les journalistes ne sera pas la dernière a-t-il dit au regard de tout ce qui se passe dans les différentes formations sanitaires suite à l’enquête que son département a mené à l’hôpital communautaire,
Docteur Eugène Kpizingui, inspecteur central au ministère de la santé et de la population, qui a conduit l’enquête, se dit stupéfait de ce dont lui et son équipe ont pu mettre la main dessus à l’hôpital communautaire.
« Nous avions mis la main sur 110 produits pharmaceutiques dont certains devaient être mis hors usage, plus de 50% de ces produits sont périmés et même non homologués par le ministère de la santé et de la population. Presque les 90% de ces médicaments ont des emballages abimés, et donc difficile à vérifier l’identité des fabricants » a souligné Docteur Eugène Kpizingui.
Selon lui, la mission a été bien coordonnée simultanément dans plusieurs services au sein de ce centre hospitalier universitaire communautaire, et a permis d’avoir une idée claire sur l’attitude du personnel de santé.
Les fouilles dans les blouses du personnel, dans leurs sacs et placards et un peu partout dans les recoins des bureaux et salles de soins de cet hôpital ont produit l’impensable a-t-il ajouté.
Par ailleurs, dans les services sous le contrôle de l’ong Médecin Sans Frontière(MSF) où les médicaments sont offerts gratuitement aux patients internés, il ressort que le personnel desdits services les vend frauduleusement à ces derniers.
« Au cas d’un décès d’un patient, le personnel du service concerné récupère aussitôt les médicaments de ce dernier et les met en vente » a déploré le Docteur Jean Baptiste Madoundji
A l’issue de cette enquête, il faut le précisé, 25 agents de santé sont épinglés et seront traduits devant les juridictions compétentes du pays afin de dégager les responsabilités et des sanctions prévues par la loi, surtout que certains ont prêté serment pour servir dans la loyauté.
Ce qu’il faut noter, ces produits sont en cours d’analyse dans les laboratoires, et d’ores et déjà pour certains de ces produits déjà analysés, la composition des molécules ne respecte aucune norme pharmaceutique.
« Les médicaments saisis dans cet hôpital n’ont pas la qualité requise pour leur mise en vente au public, certains n’ont pas la composante moléculaire requise, ils sont soit faiblement dosés ou soit fortement dosés » a confirmé le docteur Junior Ouefio.
Ce point de presse du ministère de la santé et de la population, selon le ministre, est donc une mise en garde pour les contrevenants, l’unité de veille pour les médicaments illicites sera mise en place pour les traquer.
