Le porte-parole du gouvernement, Ange Maxime Kazagui (archives ACAP)
Le gouvernement prend également acte de la volonté de RRR de rester dans le processus de mise en œuvre de l’Accord de paix signé le 6 février dernier avec 14 groupes armés, dont RRR, sous l’égide de l’Union africaine et de l’ONU, a déclaré Ange Maxime Kazagui.
Toutefois, le gouvernement maintient l’ultimatum de 72 heures lancé le 22 mai dernier et réclame donc la remise des autres auteurs des tueries ainsi que le démantèlement des bases et des barrages routiers installés par RRR dans la région de Paoua, a-t-il relevé.
D’ores et déjà, une mission conjointe du gouvernement et de la Mission multidimensionnelle intégrée pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) est en route pour constater l’effectivité du démantèlement de ces bases et barrages, a-t-il ajouté.
Sur son compte Twitter, le chef de la MINUSCA et Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU, Mankeur Ndiaye, a confirmé la remise vendredi de « trois criminels qui ont participé au massacre de 34 personnes le 21 mai dans la région de Paoua par le Groupe Armé 3R », promettant qu’ils seront transférés à Bangui lundi et remis à la Justice.
Mankeur Ndiaye a toutefois souligné que « la Minusca exige la remise sans délai des autres criminels ».
La réaction du gouvernement intervient au lendemain de la publication par le mouvement RRR d’un communiqué condamnant les tueries de Paoua qu’il attribue à des éléments ayant agi « à leur propre gré » et réitérant sa « ferme volonté à continuer à œuvrer pour la paix, la réconciliation et la fraternité entre les fils du pays ».
Pour mémoire, au moins 34 personnes, dont le suppléant du député de la circonscription de Paoua 1, ont trouvé la mort suite à des violences perpétrées dans plusieurs villages proches de Paoua par des hommes armés identifiés comme des éléments de RRR désireux de venger l’assassinat dans la localité de Pougol d’un ressortissant de la communauté peuhle.
En réaction, le gouvernement a décrété 3 jours de deuil national et donné 72 heures à RRR et à son chef Sidiki Abass, signataire de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation du 6 février 2019, de remettre les auteurs de ces crimes à la justice centrafricaine.
Toutefois, le gouvernement maintient l’ultimatum de 72 heures lancé le 22 mai dernier et réclame donc la remise des autres auteurs des tueries ainsi que le démantèlement des bases et des barrages routiers installés par RRR dans la région de Paoua, a-t-il relevé.
D’ores et déjà, une mission conjointe du gouvernement et de la Mission multidimensionnelle intégrée pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) est en route pour constater l’effectivité du démantèlement de ces bases et barrages, a-t-il ajouté.
Sur son compte Twitter, le chef de la MINUSCA et Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU, Mankeur Ndiaye, a confirmé la remise vendredi de « trois criminels qui ont participé au massacre de 34 personnes le 21 mai dans la région de Paoua par le Groupe Armé 3R », promettant qu’ils seront transférés à Bangui lundi et remis à la Justice.
Mankeur Ndiaye a toutefois souligné que « la Minusca exige la remise sans délai des autres criminels ».
La réaction du gouvernement intervient au lendemain de la publication par le mouvement RRR d’un communiqué condamnant les tueries de Paoua qu’il attribue à des éléments ayant agi « à leur propre gré » et réitérant sa « ferme volonté à continuer à œuvrer pour la paix, la réconciliation et la fraternité entre les fils du pays ».
Pour mémoire, au moins 34 personnes, dont le suppléant du député de la circonscription de Paoua 1, ont trouvé la mort suite à des violences perpétrées dans plusieurs villages proches de Paoua par des hommes armés identifiés comme des éléments de RRR désireux de venger l’assassinat dans la localité de Pougol d’un ressortissant de la communauté peuhle.
En réaction, le gouvernement a décrété 3 jours de deuil national et donné 72 heures à RRR et à son chef Sidiki Abass, signataire de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation du 6 février 2019, de remettre les auteurs de ces crimes à la justice centrafricaine.