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AGENCE CENTRAFRICAINE DE PRESSE
 
     

Le Ministre de la communication donne un éclairage sur la tenue du prochain dialogue politique inclusif



Le Ministre de la communication donne un éclairage sur la tenue du prochain dialogue politique inclusif
Monsieur le Ministre de la Communication, du Civisme, du Dialogue et de la Réconciliation nationale, nous sommes à quelques jours de l’ouverture solennelle des travaux du dialogue politique et inclusif. Le président de la République vient de signer un Décret qui porte composition, désignation des membres du présidium du dialogue politique inclusif. Est-ce que pouvez donner un éclairage pour l’opinion nationale et internationale par rapport au contenu de ce texte ?

Ce que je peux dire simplement du contenu de ce texte qui est suffisamment clair, c’est que par étape, après la mise en place du comité d’organisation des commissions techniques, il s’agissait de prendre un décret pour déterminer la date du dialogue et d’avoir toutes les structures dont le présidium qui est la présidence du dialogue. Le major Pierre Buyoya, ancien président du Burundi a été choisi comme celui qui va présider les assises qui vont se tenir du 5 au 20 décembre 2008.Il le présidera avec quatre vice présidents et ce présidium devra conduire les assises jusqu’à la fin, c'est-à-dire qu’il fallait rendre ça formel. Comme tous les actes sont rendus formels par Décret, il faut que sa nomination soit formelle par Décret, c’est ce qui a été fait.

Est-ce à dire que les composantes de ce présidium notamment les pouvoirs publics, l’opposition démocratique, les militaro-politiques, est-ce qu’ils se sont tous accordés pour désigner leurs représentants au niveau de ce présidium.

Ils se sont accordés, la désignation se fera surplace, les noms seront communiqués le 5 décembre après l’ouverture de la plénière et les messages d’usage du président El Hadj Omar Bongo, discours du président de la République et les explications que je donnerais moi-même en tant que ministre en charge du processus. Ces représentants seront désignés sur place, c’est le président qui est le major Pierre Buyoya qui a été cité dans le Décret, mais les quatre vice présidents à commencer par le 1er vice président, on a précisé qu’il représente les entités. Nous avons au niveau de la 1ère vice présidence réservé ce poste à une personnalité indépendante neutre. Nous sommes tous d’accord, le consensus, on voudrait que ça soit une autorité religieuse morale : un évêque, un pasteur ou un iman, qui n’est pas effectivement impliqué. Toutes les autres entités ont un intérêt dans le processus. Les autres vices présidents, il y’ aura un représentant des pouvoirs publics, un représentant de l’opposition démocratique (l’UFVN) et un représentant des mouvements politico-militaires. Ce présidium sera appuyé par un comité de rédaction composé de neuf membres représentant les six entités parties au processus et de trois rapporteurs qui viennent chacun des trois groupes thématiques. Donc, la majorité présidentielle sera le responsable de ce comité de rédaction puisqu’elle ne fait pas été à un poste de vice-président. Voilà comment nous avons fait pour ce ça soit bien équilibré.

Le Gabon s’est beaucoup investi pour le Dialogue politique inclusif, et particulièrement le président El Hadj Omar Bongo Ondimba. Sera-t-il présent à l’ouverture de ce dialogue ?

Sauf événement de dernière minute, Son Excellence, le président EL Hadj Omar Bongo Ondimba qui est président du comité ad hoc dans l’espace Cemac des affaires centrafricaines et qui a fait la médiation de bout en bout dans ce processus devrait être là. Au pire des cas, il devra se faire représenter au plus haut niveau. Mais je pense que jusque là, il a manifesté l’intention d’être lui-même là, à l’ouverture. Je crois que les derniers réglages sont entrain d’être faits entre le président Omar Bongo et son homologue centrafricain le président Bozizé.

Puisque vous parlez de dernier réglage, il y a quelques entités qui auraient souhaité participer à ces assises nationales d’importance historique, notamment les femmes. Est-ce que vous avez un message à adresser à ces groupes qui frappent encore à la porte du comité d’organisation du dialogue ?

J’ai deux messages, le premier message c’est relatif aux déclarations que nous avons tous entendues ces derniers temps sur les ondes des stations internationales particulièrement Rfi. Nous avons tous senti la disponibilité de la majorité des personnalités d’être présents. L’ex-président Ange Felix Patassé qui a voulu être là, Martin Ziguélé a aussi parlé. Ringui, Le Gaillard qui a parlé au nom du FDPC. Vous savez, je n’ai pas voulu répondre sur la voix des ondes parce que vous savez à ce niveau, nous avons une responsabilité qui ne nous permet pas de nous lancer dans des affrontements verbaux ou des joutes oratoires. Ringui Le Gaillard a été la seule personne que nous allions continuellement prendre à Yaoundé pour ramener au débat de Libreville. Le 7 novembre, le président de la République a signé un Décret rééquilibrant le comité d’organisation dans lequel se trouve Marcel Bagaza, représentant du FDPC. Je crois qu’ils sont dans leur logique de pouvoir toujours amuser la galerie. Nous les avons invité, Ringui Le Gaillard a un billet qui est déjà parti. Moi-même je me suis assuré qu’il ait son billet. Tout le monde a déjà reçu sont billet y compris le président Ange Félix Patassé avec qui j’étais au téléphone aujourd’hui (Ndlr. 29 novembre). Personne n’a été exclu y compris même les gens qui ne sont pas impliqués dans ces conflits militaro-politiques. Nous avons même invité l’ancien Premier ministre Jean Paul Ngoupandé, Guy Moskit, Karim Meckassoua. Parce que voulons que tout le monde puisse apporter sa pierre. Je pense que le peuple centrafricain doit se mobiliser à ce que nous allions à ce dialogue dans la sérénité.
Le deuxième message, c’est que nous continuons à recevoir les demandes pour aller à ce dialogue jusqu’à maintenant. C’est déjà tard, le comité préparatoire a été précis. C’est des entités qui viennent mais le nombre a été limité à chaque entité. Un individu ne vient pas à ce dialogue comme il veut parce que c’est différent du dialogue national, c’est un dialogue politique, dont c’est les entités.
Maintenant nous sommes en train de réfléchir à une formule pour avoir des observateurs qui restent dans la salle qui écoutent, peut-être dans les couloirs, ils pourront donner leurs avis. Nous sommes aussi en train de réfléchir à une formule pour avoir les causeries du soir, des discussions radio qui participent. Parce qu’il y a aussi une participation populaire qui peut se faire, à partir aussi même des région de conflits. Nous sommes en train de trouver cette formule, et je crois que c’est la tache qui vous reviendra hautement vous de la communication pour créer les conditions. On peut sur le site Web du Dialogue participer au forum de discussion. On imprimera les avis et qu’on donnera cela au comité de rédaction pour améliorer les débats et même soumettre ça aux plénières. Voilà de manière générale.
Tout le monde ne peut pas participer au dialogue parce que c’est le représentant des chômeurs, des représentants des femmes, représentant des syndicats. Non il y a des quotas, s’ils se retrouvent dans le cadre de la société civile, ils n’ont qu’à se rapprocher des responsables de la société civile et ils seront pris en compte, mais individuellement non. Il n’y a que des hautes personnalités qu’on a réservé dix places et ces hautes personnalités, on les connaît tous. Voila ce que je peux lancer comme message pour rassurer la population qui n’a pas besoin d’être dans la salle. Nos compatriotes de la diaspora peuvent aller sur le site et donner leur point de vue qui sera pris en compte.

Vous avez parlé plusieurs fois de sérénité, pour que la sérénité soit pendant cette période là et après, il faudra que les accords de Syrte, de Birao et de Libreville soient respectés pour qu’il y ait ce cessez-le feu dans toutes les zones où sévissent les bandes armées. Avez-vous un message à lancer à l’endroit de nos compatriotes qui sont ainsi concernés ?

Le message que je lancerait c’est que depuis quelques temps nous avons travaillé sur le processus de pacification de notre pays, les accords de paix ont été signés, des discussions et concertation ont été organisées, des arrangements après les claquements de porte ont été mis en œuvre. Tout un certain nombre d’actions ont conduit des concessions. Le vote d’une loi de la République, une loi qui amnistie un certains nombres de nos frères constituent toute une batterie d’actions que nous avons pris. Les rencontres de Libreville ne peuvent pas en passer aussi jusqu’à la mise en place d’un document cadre de désarmement. La sensibilisation faite à travers les ondes. Aussi, les assises du dialogue ne peuvent que parachever tout ce que nous avons accompli. Il faut le faire dans la sérénité. Il faut aussi que nos frères qui sont encore là bas dans les contrées reculées puissent comprendre que maintenant nous allons au dialogue et nous voulons maintenant la sérénité. Ils doivent se mobilier pour écouter aussi, écouter tout ce qui se dit. S’ils ont des messages, qu’ils fassent passer les messages par le biais de leurs représentant au dialogue et que ça soit dit. On ne doit plus cacher quelque chose, on ne doit plus tourner autour du pot. Ils doivent totalement déposer les armes. Les petites réactions que nous avons eu qui sont des réactions vraiment malheureuses de la part de quelques éléments du FDPC ne doivent plus se répéter. Nous allons sereinement au dialogue et je crois que jusqu’au 20 décembre on aura la clarté dans le ciel. On verra dans quel sens nous voulons mettre notre pays pour que notre pays ne continue pas à être la risée de toute l’Afrique. Voilà ce que je peux lancer comme message à tous les centrafricains qui ont pris les armes et il faut qu’ils comprennent qu’on est dans un processus où le peuple veut la paix.
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Lundi 1 Décembre 2008
Propos recueillis par David Gbanga

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