POLITIQUE
A l’entame de ses allocutions, le chef du département de la communication et des médias Maxime Balalou a fait mention des échanges du Chef de l’État Faustin Archange Touadera avec les professionnels de média lors du déjeuner de presse tenu le vendredi 02 août dernier à Bangui.
Le membre du gouvernement a exprimé sa satisfaction pour les échanges qui, selon lui, sont riches et fructueux avec les points majeurs qui touchent à la vie de la nation centrafricaine résumés par le Chef de l’État dans son argumentation lors de cette rencontre avec les professionnels de média, par rapport aux efforts qui ont été faits sur le plan sécuritaire, économique, sanitaire, éducatif, judiciaire et bien d’autres.
« Ces échanges directs, comme je l’ai dit dans mes propos liminaires, la dernière fois, c’est de briser la glace. Briser la glace c’est casser le sentiment de méfiance entre l’exécutif et les médias publics et privés. Je dis que vous représentez le quatrième pouvoir et vous avez un rôle clé dans le développement de notre pays en ce qui concerne la conscientisation des citoyens, la formation, l’éducation et aussi l’apport que vous essayez de développement pour consolider la paix et l’unité nationale en renforcement de la cohésion dans notre pays. », A-t-il soutenu.
En ce qui concerne la célébration du 30 juillet dernier de la Journée de la lutte contre la traite des personnes, centrée sur la protection des enfants contre cette pratique, le ministre s’alarme et indique que c’est une pratique condamnable par des textes internationaux et il a ensuite appuyé que : « L’exploitation des personnes, quelles que soient leurs formes, est une mauvaise chose pour la société et c’est un combat permanent. »
Par ailleurs, le membre du gouvernement a montré l’objectif de la 3ème réunion du Comité de pilotage de la politique sectorielle en ce qui concerne la justice, qui consiste à ramener les parties prenantes sur le document des stratégies que le gouvernement a élaborées avec tous les partenaires techniques et financiers. Il a ajouté que ce document de la politique sectorielle de la justice est le cadre véritable de la programmation et de la planification de pilotage stratégique qui couvre les horizons 2020-2024.
Le porte-parole du gouvernement Maxime Balalou est revenu sur l’événement majeur du 30 juillet dernier en faisant le bilan des efforts entrepris par le gouvernement pour obtenir la levée de sanction sur les armes à destination de la Centrafrique après plus de dix ans. Il a affirmé que c’est une possibilité pour le gouvernement d’assoir la souveraineté de l’État sur toute l’étendue du territoire.
« L’embargo est levé, mais le gouvernement va chercher les moyens pour pouvoir renforcer les capacités de nos militaires sur le terrain, en termes d’armes qui leur permettent de faire face à des résistances pour que nous mettions définitivement un terme à ces soucis que nous avons au niveau sécuritaire dans quelques coins isolés » a-t-il déclaré.
Il en a profité dans la rubrique de la sécurité pour faire la situation du désarmement volontaire de plus de 200 éléments du groupe rebelle anti-balaka dans la ville de Kouango. Il a poursuivi que le Chef de l’État a affirmé que la sécurité de tous ceux qui empruntent le chemin de la paix est garantie. Il a aussi ajouté qu’il y a un programme DDR prévu pour leur réinsertion.
« Nous travaillerons pour que ces compatriotes qui ne veulent plus de cette aventure soient pris en compte, protégés et nous allons assurer leur encadrement et leur réinsertion dans la société », a rassuré le membre du gouvernement.
Pour finir, le Ministre Balalou a rebondi sur la déclaration du chef d’état-major de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), Ali Ndarassa, publiée dans un communiqué de presse sur les réseaux sociaux qui indique la cessation des hostilités de la CPC sur toute l’étendue du territoire centrafricain. Il a précisé que le gouvernement a pris acte de cette volonté, mais est resté vigilant pour toute éventuelle action nuisible à la restauration de la paix en République Centrafricaine.
Il convient de souligner que le membre du gouvernement a réitéré l’engagement du Président de la République et de son gouvernement à renforcer la coopération multilatérale pour résoudre les problèmes graves de la République centrafricaine avec l’aide soutenue de la communauté internationale.
