En effet, le 11 janvier 1944, le Manifeste de l'indépendance avait été présenté au héros de l'indépendance, feu SM Mohammed V, que Dieu l'ait en sa sainte miséricorde. Des copies du document avaient été remises aux autorités coloniales et aux représentants des Etats Unis et de la Grande Bretagne à Rabat et envoyées au représentant de l'Union soviétique.
La publication du "Dahir Berbère", le 16 mai 1930, avait été suivie par une vague de confrontations et de répression des manifestations déclenchées contre les ingérences coloniales et les revendications réclamant des réformes dans la perspective de l'indépendance.
Les jeunes militants avaient, ainsi, constitué le groupement Al-Koutla pour l'Action Nationale. Le mouvement national marocain avait déjà présenté, durant les années 1934-1936, des revendications pour la liberté du pays au moment où patriotisme gagnait en ampleur dans les villes et les compagnes.
Dans cette atmosphère empreinte de détermination à faire évoluer la situation au Royaume vers l'indépendance, le pays a connu une série de manifestations, en particulier le soulèvement de Meknès en 1937 en protestation contre le détournement du cours de l'Oued Boufekrane.
La tenue en janvier 1943 de la conférence d'Anfa à Casablanca avait été l'occasion pour feu SM. Mohammed V, héros de l'indépendance, de rencontrer le président américain de l'époque Franklin Roosevelt et le Premier ministre britannique Winston Churchill.
Feu SM. Mohammed V avait, ainsi, saisi cette opportunité pour soumettre à la conférence l'idée de l'indépendance du Maroc et d'une adhésion du royaume à la Charte Atlantique. Laquelle idée avait reçu le soutien du président américain qui a qualifié de logique l'ambition du Maroc de reconquérir sa liberté.
Un an après cette conférence, les nationalistes, sous la conduite de feu SM Mohammed V, avaient élaboré un document portant sur les principales revendications, particulièrement l'indépendance.
Homme visionnaire, SM. Mohammed V, que dieu ait son âme, leur donna des suggestions et modifications et les guida pour la sélection des personnes qui seront chargées de présenter ces revendications, en tenant compte de la diversité sociale et surtout de la représentativité de l'ensemble des régions dans la réalisation de cet événement historique de grande envergure.
Le Manifeste de l'indépendance comportait en particulier des revendications relatives à l'indépendance du pays sous la conduite du Roi du Maroc, Sidi Mohammed Ben Youssef, ainsi que des démarches auprès des pays concernés pour garantir cette indépendance et l'intégration du pays au sein du groupe des Etats ayant approuvé la charte de l'Atlantique.
Le document insistait en particulier sur l'intérêt royal porté au mouvement de réformes et à la création d'un régime politique de la choura garantissant les droits et devoirs de toutes les composantes du peuple marocain.
La présentation du Manifeste de l'indépendance avait été suivie par une vague de manifestations, particulièrement le soulèvement du 29 janvier 1944, qui avait fait de nombreux martyrs.
Dans ce climat de lutte que le Trône et le peuple menaient en parfaite symbiose, les autorités coloniales et leurs supplétifs avaient tenté en vain de semer la discorde entre le souverain et son peuple en vue d'empêcher le pays d'accéder à une indépendance inéluctable.
Feu SM Mohammed V avait choisi le moment de défier la puissance d'occupation, en effectuant, le 9 avril 1947, sa visite historique à Tanger, au cours de laquelle il avait prononcé son discours historique réaffirmant les aspirations légitimes du peuple marocain à l'indépendance et son attachement aux valeurs sacrées de la nation.
Le regretté Souverain avait ensuite renouvelé ses positions au cours de sa visite en octobre 1950 en France.
Face à l'action du Souverain et à la symbiose entre le peuple et le glorieux Trône alaouite, les autorités coloniales décident, le 20 août 1953, d'exiler feu SM Mohammed V, son compagnon de lutte, feu SM Hassan II et la famille royale, acte qui fut à l'origine du déclenchement des opérations de la résistance, qui s'est poursuivie en crescendo jusqu'à la proclamation de l'indépendance et au retour de la famille royale. Feu SM Mohammed V avait alors proclamé la fin du petit Jihad pour le recouvrement de la liberté et le début d'une nouvelle ère, celle du grand Jihad pour l'édification d'un Maroc nouveau, libre et indépendant.
L'esprit de cette épopée a marqué à jamais le Maroc, comme en témoigne la détermination affichée par feu SM. Hassan II tout au long de son règne pour le parachèvement de l'intégrité territoriale.
On assistera, ainsi, à la récupération de la ville de Sidi Ifni en 1969 et des provinces du sud en 1975, grâce à la glorieuse marche verte, qui fut un grand événement national au bout duquel les couleurs nationales avaient retrouvé la place qui leur reviennent dans le ciel de Laâyoune le 28 février 1976, suivi le 14 août 1979 par le retour de la province d'Oued Eddahab à la mère patrie.
Les épopées se poursuivent sous le règne de SM Le Roi Mohammed VI pour assurer pérennité à l'intégrité territoriale, promouvoir le développement et parachever le processus démocratique.
L'objectif étant d'aller de l'avant dans la consécration des principes de citoyenneté, le Maroc se met en effet sur la voie de la réalisation d'un développement global et de la création d'une économie moderne, productive et compétitive, pour faire du Royaume un pole régional et un acteur international, et perpétuer son rayonnement en tant que pays de la paix et des valeurs universelles.
En célébrant ce 63 ème anniversaire de la présentation du Manifeste de l'indépendance, la famille des anciens résistants et anciens membres de l'Armée de Libération entend revivre les grands moments de cette épopée qui a marqué l'histoire du combat mené héroïquement par un Souverain et son peuple.
Il s'agit, également, d'une occasion pour enseigner aux nouvelles générations l'importance des sacrifices consentis par le glorieux Trône alaouite et le vaillant peuple marocain pour la libération du pays et d'en tirer les enseignements pour en préserver l'élan et garder vivace la flamme pour l'avenir.
A cette occasion, le Haut Commissariat et le Conseil national des anciens résistants et anciens membres de l'Armée de Libération organisent, jeudi à Rabat, un meeting avec la participation des membres de la résistance et des acteurs de la société civile.
Une délégation de la famille des anciens résistants et anciens membres de l'Armée de Libération et du mouvement national effectuera une visite au mausolée Mohammed V pour se recueillir sur les tombes du héros de la libération et de son compagnon de lutte, feu SM Hassan II, Dieu ait leurs âmes, et signé le livre d'or du mausolée.
La célébration du 63-ème anniversaire de la présentation du Manifeste de l'indépendance sera, par ailleurs, marquée par l'organisation d'une série de manifestations à l'initiative des délégations régionales et provinciales du Haut Commissariat.
Au programme, figurent également des activités pédagogiques, des expositions culturelles et des meetings consacrés à la commémoration de l'évènement.
La publication du "Dahir Berbère", le 16 mai 1930, avait été suivie par une vague de confrontations et de répression des manifestations déclenchées contre les ingérences coloniales et les revendications réclamant des réformes dans la perspective de l'indépendance.
Les jeunes militants avaient, ainsi, constitué le groupement Al-Koutla pour l'Action Nationale. Le mouvement national marocain avait déjà présenté, durant les années 1934-1936, des revendications pour la liberté du pays au moment où patriotisme gagnait en ampleur dans les villes et les compagnes.
Dans cette atmosphère empreinte de détermination à faire évoluer la situation au Royaume vers l'indépendance, le pays a connu une série de manifestations, en particulier le soulèvement de Meknès en 1937 en protestation contre le détournement du cours de l'Oued Boufekrane.
La tenue en janvier 1943 de la conférence d'Anfa à Casablanca avait été l'occasion pour feu SM. Mohammed V, héros de l'indépendance, de rencontrer le président américain de l'époque Franklin Roosevelt et le Premier ministre britannique Winston Churchill.
Feu SM. Mohammed V avait, ainsi, saisi cette opportunité pour soumettre à la conférence l'idée de l'indépendance du Maroc et d'une adhésion du royaume à la Charte Atlantique. Laquelle idée avait reçu le soutien du président américain qui a qualifié de logique l'ambition du Maroc de reconquérir sa liberté.
Un an après cette conférence, les nationalistes, sous la conduite de feu SM Mohammed V, avaient élaboré un document portant sur les principales revendications, particulièrement l'indépendance.
Homme visionnaire, SM. Mohammed V, que dieu ait son âme, leur donna des suggestions et modifications et les guida pour la sélection des personnes qui seront chargées de présenter ces revendications, en tenant compte de la diversité sociale et surtout de la représentativité de l'ensemble des régions dans la réalisation de cet événement historique de grande envergure.
Le Manifeste de l'indépendance comportait en particulier des revendications relatives à l'indépendance du pays sous la conduite du Roi du Maroc, Sidi Mohammed Ben Youssef, ainsi que des démarches auprès des pays concernés pour garantir cette indépendance et l'intégration du pays au sein du groupe des Etats ayant approuvé la charte de l'Atlantique.
Le document insistait en particulier sur l'intérêt royal porté au mouvement de réformes et à la création d'un régime politique de la choura garantissant les droits et devoirs de toutes les composantes du peuple marocain.
La présentation du Manifeste de l'indépendance avait été suivie par une vague de manifestations, particulièrement le soulèvement du 29 janvier 1944, qui avait fait de nombreux martyrs.
Dans ce climat de lutte que le Trône et le peuple menaient en parfaite symbiose, les autorités coloniales et leurs supplétifs avaient tenté en vain de semer la discorde entre le souverain et son peuple en vue d'empêcher le pays d'accéder à une indépendance inéluctable.
Feu SM Mohammed V avait choisi le moment de défier la puissance d'occupation, en effectuant, le 9 avril 1947, sa visite historique à Tanger, au cours de laquelle il avait prononcé son discours historique réaffirmant les aspirations légitimes du peuple marocain à l'indépendance et son attachement aux valeurs sacrées de la nation.
Le regretté Souverain avait ensuite renouvelé ses positions au cours de sa visite en octobre 1950 en France.
Face à l'action du Souverain et à la symbiose entre le peuple et le glorieux Trône alaouite, les autorités coloniales décident, le 20 août 1953, d'exiler feu SM Mohammed V, son compagnon de lutte, feu SM Hassan II et la famille royale, acte qui fut à l'origine du déclenchement des opérations de la résistance, qui s'est poursuivie en crescendo jusqu'à la proclamation de l'indépendance et au retour de la famille royale. Feu SM Mohammed V avait alors proclamé la fin du petit Jihad pour le recouvrement de la liberté et le début d'une nouvelle ère, celle du grand Jihad pour l'édification d'un Maroc nouveau, libre et indépendant.
L'esprit de cette épopée a marqué à jamais le Maroc, comme en témoigne la détermination affichée par feu SM. Hassan II tout au long de son règne pour le parachèvement de l'intégrité territoriale.
On assistera, ainsi, à la récupération de la ville de Sidi Ifni en 1969 et des provinces du sud en 1975, grâce à la glorieuse marche verte, qui fut un grand événement national au bout duquel les couleurs nationales avaient retrouvé la place qui leur reviennent dans le ciel de Laâyoune le 28 février 1976, suivi le 14 août 1979 par le retour de la province d'Oued Eddahab à la mère patrie.
Les épopées se poursuivent sous le règne de SM Le Roi Mohammed VI pour assurer pérennité à l'intégrité territoriale, promouvoir le développement et parachever le processus démocratique.
L'objectif étant d'aller de l'avant dans la consécration des principes de citoyenneté, le Maroc se met en effet sur la voie de la réalisation d'un développement global et de la création d'une économie moderne, productive et compétitive, pour faire du Royaume un pole régional et un acteur international, et perpétuer son rayonnement en tant que pays de la paix et des valeurs universelles.
En célébrant ce 63 ème anniversaire de la présentation du Manifeste de l'indépendance, la famille des anciens résistants et anciens membres de l'Armée de Libération entend revivre les grands moments de cette épopée qui a marqué l'histoire du combat mené héroïquement par un Souverain et son peuple.
Il s'agit, également, d'une occasion pour enseigner aux nouvelles générations l'importance des sacrifices consentis par le glorieux Trône alaouite et le vaillant peuple marocain pour la libération du pays et d'en tirer les enseignements pour en préserver l'élan et garder vivace la flamme pour l'avenir.
A cette occasion, le Haut Commissariat et le Conseil national des anciens résistants et anciens membres de l'Armée de Libération organisent, jeudi à Rabat, un meeting avec la participation des membres de la résistance et des acteurs de la société civile.
Une délégation de la famille des anciens résistants et anciens membres de l'Armée de Libération et du mouvement national effectuera une visite au mausolée Mohammed V pour se recueillir sur les tombes du héros de la libération et de son compagnon de lutte, feu SM Hassan II, Dieu ait leurs âmes, et signé le livre d'or du mausolée.
La célébration du 63-ème anniversaire de la présentation du Manifeste de l'indépendance sera, par ailleurs, marquée par l'organisation d'une série de manifestations à l'initiative des délégations régionales et provinciales du Haut Commissariat.
Au programme, figurent également des activités pédagogiques, des expositions culturelles et des meetings consacrés à la commémoration de l'évènement.