S'étant assigné, dès sa prise du pouvoir le 1er septembre 1981, la mission de "restaurer la paix civile, l’unité nationale et l’autorité de l’Etat », il voulait pour ce faire mettre l’homme au centre de toutes ses actions en promouvant la philosophie de « So Zo La » pour dire que tous les Centrafricains, quelles que soient leurs origines, doivent avoir leur place dans la société.
« l’Armée n’a pas l’intention de s’éterniser au pouvoir », promet-il, en ce début de saison sèche ensoleillé, dans sa toute première déclaration radio télévisée, après que le Président David Dacko, dépassé par les événements, lui eut remis le pouvoir pour restaurer la paix.
Très rapidement, il met en place le Comité Militaire de Redressement National (CMRN), puis un gouvernement civil visant presque essentiellement le redressement socioéconomique, facteur sine qua non de la paix, de la stabilité et du progrès. Des idéaux qui allaient s’inscrire en lettre d’or sur le fronton du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC), le parti unique multitendantiel qu’il va créer le 7 février 1987.
Le Général André Kolingba, fidèle à sa philosophie de So Zo La, inscrit parmi ses actions prioritaires le rétablissement des droits de l’Homme. Il lance un appel à la réconciliation nationale. Il engage la libération des détenus politiques dès les premières heures de sa prise de pouvoir, la recherche d’un consensus pour la résolution des crises. Dans la foulée, il organise en 1987 le procès de l’ex Empereur Bokassa 1er.
L'organisation du procès Bokassa montre l’attachement du Général Kolingba aux principes fondamentaux de la défense et de la promotion des droits de l’Homme traduit dans la la philosophie de « So Zo La ».
La pondération et la tolérance ont été les principes sacro-saints qui ont guidé le Général Kolingba dans ses prises de décision. Ce qui lui a permis d’avoir l’adhésion de la plupart des fils et des filles du pays à ses préoccupations en faveur de la justice sociale. Il œuvre pour un Centrafrique solidaire pour faire face aux différents défis existentiels de l’époque en prônant le mot « Espoir », malgré la dévaluation du franc CFA et les pressions occidentales en faveur du multipartisme et le chômage en milieu jeune.
L'étape du redressement économique engagée par celui que les Centrafricains appelaient « GRAND K » est fortement marquée par la promotion de l’agriculture et de toutes les activités agropastorales. La fête dite « des moissons » est organisée chaque année à travers le pays pour rechercher l’autosuffisance alimentaire.
La culture de rente se développe du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, les produits sont achetés.
Face aux progrès encourageants déjà obtenus au prix de beaucoup de sacrifices, le président Kolingba a invité son peuple à s’ouvrir au monde. La République Centrafricaine s’affirme au sein des grandes organisations économiques de la sous région d’Afrique Centrale comme l’Union Douanière Economique de l’Afrique Centrale (UDEAC), la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC).
Sur le plan socioéconomique, le Général d’Armée prône la réforme de l’enseignement adapté aux réalités en vue de créer de nouveaux emplois pour résorber le chômage des jeunes qu’il a toujours définis comme l’avenir du pays.
L’économie, qui était au bout de la faillite, doit sa relance au climat de paix, de la confiance retrouvée autour du président Kolingba. Ainsi Bangui, la capitale centrafricaine accueillira les premières assises de la CEEAC au début de l'année 1989.
Puisque toute chose a un début et une fin, il quitte le pouvoir en 1993, après douze ans d’exercice, à l’issue des premières élections pluralistes qu’il a organisées. Cet exemple de démocratie a fait école en Afrique dans un environnement où l'on a coutume de penser que « celui qui organise l’élection ne doit pas la perdre ».
Accepter le multipartisme, organiser les élections et accepter de les perdre, ce sont sans doute là les qualités qui font du Général Kolingba le père de la démocratie centrafricaine, même si la tentative de coup d’Etat du 28 mai 2001 qui l’a contraint à l’exil a failli faire oublier tout ce qu’il a fait de bien pour le pays.
Rappelons que « Grand K » est resté 9 ans Commandant du premier bataillon de transmission des forces armées centrafricaines (BTFAC), cumulant la formation des jeunes officiers en transmission en tant que professeur et directeur de cette institution ; il dispense les cours de mathématique, d’électricité générale et de technique de la radio électricité de 1966 à 1975.
Mais depuis son échec à l’élection présidentielle de 2005, le Général Kolongba vivait entre Bangui et Paris pour des raisons de santé. Il décèdera finalement le 7 février 2010, date de la création de son parti, le Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC).
« l’Armée n’a pas l’intention de s’éterniser au pouvoir », promet-il, en ce début de saison sèche ensoleillé, dans sa toute première déclaration radio télévisée, après que le Président David Dacko, dépassé par les événements, lui eut remis le pouvoir pour restaurer la paix.
Très rapidement, il met en place le Comité Militaire de Redressement National (CMRN), puis un gouvernement civil visant presque essentiellement le redressement socioéconomique, facteur sine qua non de la paix, de la stabilité et du progrès. Des idéaux qui allaient s’inscrire en lettre d’or sur le fronton du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC), le parti unique multitendantiel qu’il va créer le 7 février 1987.
Le Général André Kolingba, fidèle à sa philosophie de So Zo La, inscrit parmi ses actions prioritaires le rétablissement des droits de l’Homme. Il lance un appel à la réconciliation nationale. Il engage la libération des détenus politiques dès les premières heures de sa prise de pouvoir, la recherche d’un consensus pour la résolution des crises. Dans la foulée, il organise en 1987 le procès de l’ex Empereur Bokassa 1er.
L'organisation du procès Bokassa montre l’attachement du Général Kolingba aux principes fondamentaux de la défense et de la promotion des droits de l’Homme traduit dans la la philosophie de « So Zo La ».
La pondération et la tolérance ont été les principes sacro-saints qui ont guidé le Général Kolingba dans ses prises de décision. Ce qui lui a permis d’avoir l’adhésion de la plupart des fils et des filles du pays à ses préoccupations en faveur de la justice sociale. Il œuvre pour un Centrafrique solidaire pour faire face aux différents défis existentiels de l’époque en prônant le mot « Espoir », malgré la dévaluation du franc CFA et les pressions occidentales en faveur du multipartisme et le chômage en milieu jeune.
L'étape du redressement économique engagée par celui que les Centrafricains appelaient « GRAND K » est fortement marquée par la promotion de l’agriculture et de toutes les activités agropastorales. La fête dite « des moissons » est organisée chaque année à travers le pays pour rechercher l’autosuffisance alimentaire.
La culture de rente se développe du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, les produits sont achetés.
Face aux progrès encourageants déjà obtenus au prix de beaucoup de sacrifices, le président Kolingba a invité son peuple à s’ouvrir au monde. La République Centrafricaine s’affirme au sein des grandes organisations économiques de la sous région d’Afrique Centrale comme l’Union Douanière Economique de l’Afrique Centrale (UDEAC), la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC).
Sur le plan socioéconomique, le Général d’Armée prône la réforme de l’enseignement adapté aux réalités en vue de créer de nouveaux emplois pour résorber le chômage des jeunes qu’il a toujours définis comme l’avenir du pays.
L’économie, qui était au bout de la faillite, doit sa relance au climat de paix, de la confiance retrouvée autour du président Kolingba. Ainsi Bangui, la capitale centrafricaine accueillira les premières assises de la CEEAC au début de l'année 1989.
Puisque toute chose a un début et une fin, il quitte le pouvoir en 1993, après douze ans d’exercice, à l’issue des premières élections pluralistes qu’il a organisées. Cet exemple de démocratie a fait école en Afrique dans un environnement où l'on a coutume de penser que « celui qui organise l’élection ne doit pas la perdre ».
Accepter le multipartisme, organiser les élections et accepter de les perdre, ce sont sans doute là les qualités qui font du Général Kolingba le père de la démocratie centrafricaine, même si la tentative de coup d’Etat du 28 mai 2001 qui l’a contraint à l’exil a failli faire oublier tout ce qu’il a fait de bien pour le pays.
Rappelons que « Grand K » est resté 9 ans Commandant du premier bataillon de transmission des forces armées centrafricaines (BTFAC), cumulant la formation des jeunes officiers en transmission en tant que professeur et directeur de cette institution ; il dispense les cours de mathématique, d’électricité générale et de technique de la radio électricité de 1966 à 1975.
Mais depuis son échec à l’élection présidentielle de 2005, le Général Kolongba vivait entre Bangui et Paris pour des raisons de santé. Il décèdera finalement le 7 février 2010, date de la création de son parti, le Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC).