Située au cœur de l’Afrique avec une population estimée à 4 570 800 d’habitants en 2011, la République centrafricaine a des défis majeurs à relever dans ce monde en pleine croissance démographique et mutation technologique. L’insécurité créée par les multiples conflits armés menace la paix et freine le développement de ce pays potentiellement riche en ressources naturelles.
Inégalité de genre
Plus de 70% de la population du pays vit avec moins d’1 dollar par jour et est menacé par la sécurité alimentaire.
La situation de précarité dans laquelle vivent de nombreux Centrafricains s’est aggravée avec la recrudescence des conflits armés dans certaines préfectures de la RCA.
Premières victimes des derniers conflits politico-militaires, les femmes sont faiblement représentées dans les institutions de l’Etat, bien qu’elles constituent la majorité de la population. Elles ne comptent que 13 députées sur 105 dans la 5ème législature et 6 postes dans l’actuel gouvernement sur un effectif de 34 Ministres. Selon Mme Marguerite Kofio, présidente de l’Organisation des Femmes de Centrafrique (OFCA), ce «nombre est insuffisant car inférieur au quota de 30% fixé par les Nations Unies ».
La situation des filles est tout aussi moins luisante. En 2003, le taux net de scolarité des filles était de 36,9% contre 44,3% chez les garçons.
Pourtant, la RCA a ratifié de nombreux traités internationaux relatifs aux droits humains et adopté une constitution qui prévoit l’égalité entre l’homme et la femme. Malgré ces avancées, les inégalités entre sexes persistent.
Santé de la reproductive et droits
Le réveil de la conscience de ces dernières décennies n’a d’autre ambition que de faire comprendre à tous et à chacun qu’on ne peut plus admettre qu’une femme meurt en donnant la vie. Grâce à la place de plus en plus importante accordée à la femme, aux progrès dans l’éducation et la santé, le chiffre moyen d’enfants par famille dans le monde a diminué passant de 5 enfants par femme en 1950 à 2,5 enfants en 2010-2015.
Faut-il toutefois souligner que ces taux masquent une profonde disparité entre les pays développés et les pays pauvres où des considérations sexistes déterminent, dans une large mesure, le droit à la reproduction.
En RCA comme dans la plupart des pays africains, la croissance de la population ne dépend pas forcément des décisions individuelles, car de nombreuses femmes sont privées d’accès à la contraception moderne et ne sont pas en mesure d’exercer leurs droits en santé de reproduction. Conséquence : 13% des adolescentes de 15 à 19 ans centrafricains de 15 à 19 ans ont eu des grossesses non désirées, selon les résultats de l’Enquête Démographique et de Santé en Centrafrique (EDSRCA) publiés en 1995.
Faute d’avoir accès à un service de santé de qualité, 5 Centrafricaines meurent chaque jour en RCA pendant l’accouchement. Cette tragédie laisse des impacts négatifs dans les familles, diminue les perspectives des enfants survivants et affaiblit les communautés.
La santé de reproduction et droits constituent un grand défi pour le Gouvernement centrafricain et les partenaires au développement. Ceux-ci s’investissent pour que chaque grossesse soit désirée et que chaque accouchement soit sans risque.
De nombreuses structures parmi lesquelles l’Association Centrafricaine pour le Bien-être Familial (ACABEF) s’activent en conscientisant la population sur la nécessité de planifier les naissances. Trop longtemps hésitants, certains couples en sont arrivés à des attitudes positives par rapport à l’utilisation des moyens de contraception. Cependant, des efforts restent à faire pour que chaque femme décide du nombre d’enfants qu’elle veut et quand elle veut.
La jeunesse, une force duchangement
Les personnes de moins de 25 ans constituent 63,9% de la population centrafricaine. Pleins d’énergie, les jeunes centrafricains s’intéressent de plus en plus aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) et aspirent au bien-être. En tant que parents et enseignants de demain, leurs choix détermineront les tendances démographiques futures et, par ricochet, le devenir de la RCA. Autant dire que la jeunesse est un atout pour le développement de la République centrafricaine dans les décennies à venir, mais aussi un handicap si aucun effort n’est réalisé pour sa santé, son éducation et son épanouissement, a reconnu le Premier Ministre Pr Faustin-Archange Touadéra lors de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement en mai 2011.
L’une des meilleures solutions pour sortir la RCA de la pauvreté consiste à investir dans les jeunes. L’éducation et la formation des jeunes constituent un investissement vital tant pour sécuriser le parcours individuel et professionnel que pour donner à la RCA un capital humain doté de connaissances et de compétences requises pour son développement.
Sur ce point, les initiatives de l’Agence Centrafricaine pour la Formation et l’Emploi (ACFPE) et celles de la Jeunesse Pionnière Nationale (JPN) sont d’autant plus salutaires qu’elles visent à former les jeunes sans qualification, donner aux Centrafricains le goût des efforts personnels et mettre à la disposition des employeurs des hommes qualifiés.
Disposer d’une population jeune et dynamique est un avantage certain. La RCA doit s’appuyer davantage sur cette catégorie de personnes pour relancer son économie et s’affirmer durablement dans le concert des nations. Car ici comme ailleurs, les jeunes sont plus que jamais en mesure de fédérer leurs énergies pour produire des résultats d’une étonnante envergure.
Inégalité de genre
Plus de 70% de la population du pays vit avec moins d’1 dollar par jour et est menacé par la sécurité alimentaire.
La situation de précarité dans laquelle vivent de nombreux Centrafricains s’est aggravée avec la recrudescence des conflits armés dans certaines préfectures de la RCA.
Premières victimes des derniers conflits politico-militaires, les femmes sont faiblement représentées dans les institutions de l’Etat, bien qu’elles constituent la majorité de la population. Elles ne comptent que 13 députées sur 105 dans la 5ème législature et 6 postes dans l’actuel gouvernement sur un effectif de 34 Ministres. Selon Mme Marguerite Kofio, présidente de l’Organisation des Femmes de Centrafrique (OFCA), ce «nombre est insuffisant car inférieur au quota de 30% fixé par les Nations Unies ».
La situation des filles est tout aussi moins luisante. En 2003, le taux net de scolarité des filles était de 36,9% contre 44,3% chez les garçons.
Pourtant, la RCA a ratifié de nombreux traités internationaux relatifs aux droits humains et adopté une constitution qui prévoit l’égalité entre l’homme et la femme. Malgré ces avancées, les inégalités entre sexes persistent.
Santé de la reproductive et droits
Le réveil de la conscience de ces dernières décennies n’a d’autre ambition que de faire comprendre à tous et à chacun qu’on ne peut plus admettre qu’une femme meurt en donnant la vie. Grâce à la place de plus en plus importante accordée à la femme, aux progrès dans l’éducation et la santé, le chiffre moyen d’enfants par famille dans le monde a diminué passant de 5 enfants par femme en 1950 à 2,5 enfants en 2010-2015.
Faut-il toutefois souligner que ces taux masquent une profonde disparité entre les pays développés et les pays pauvres où des considérations sexistes déterminent, dans une large mesure, le droit à la reproduction.
En RCA comme dans la plupart des pays africains, la croissance de la population ne dépend pas forcément des décisions individuelles, car de nombreuses femmes sont privées d’accès à la contraception moderne et ne sont pas en mesure d’exercer leurs droits en santé de reproduction. Conséquence : 13% des adolescentes de 15 à 19 ans centrafricains de 15 à 19 ans ont eu des grossesses non désirées, selon les résultats de l’Enquête Démographique et de Santé en Centrafrique (EDSRCA) publiés en 1995.
Faute d’avoir accès à un service de santé de qualité, 5 Centrafricaines meurent chaque jour en RCA pendant l’accouchement. Cette tragédie laisse des impacts négatifs dans les familles, diminue les perspectives des enfants survivants et affaiblit les communautés.
La santé de reproduction et droits constituent un grand défi pour le Gouvernement centrafricain et les partenaires au développement. Ceux-ci s’investissent pour que chaque grossesse soit désirée et que chaque accouchement soit sans risque.
De nombreuses structures parmi lesquelles l’Association Centrafricaine pour le Bien-être Familial (ACABEF) s’activent en conscientisant la population sur la nécessité de planifier les naissances. Trop longtemps hésitants, certains couples en sont arrivés à des attitudes positives par rapport à l’utilisation des moyens de contraception. Cependant, des efforts restent à faire pour que chaque femme décide du nombre d’enfants qu’elle veut et quand elle veut.
La jeunesse, une force duchangement
Les personnes de moins de 25 ans constituent 63,9% de la population centrafricaine. Pleins d’énergie, les jeunes centrafricains s’intéressent de plus en plus aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) et aspirent au bien-être. En tant que parents et enseignants de demain, leurs choix détermineront les tendances démographiques futures et, par ricochet, le devenir de la RCA. Autant dire que la jeunesse est un atout pour le développement de la République centrafricaine dans les décennies à venir, mais aussi un handicap si aucun effort n’est réalisé pour sa santé, son éducation et son épanouissement, a reconnu le Premier Ministre Pr Faustin-Archange Touadéra lors de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement en mai 2011.
L’une des meilleures solutions pour sortir la RCA de la pauvreté consiste à investir dans les jeunes. L’éducation et la formation des jeunes constituent un investissement vital tant pour sécuriser le parcours individuel et professionnel que pour donner à la RCA un capital humain doté de connaissances et de compétences requises pour son développement.
Sur ce point, les initiatives de l’Agence Centrafricaine pour la Formation et l’Emploi (ACFPE) et celles de la Jeunesse Pionnière Nationale (JPN) sont d’autant plus salutaires qu’elles visent à former les jeunes sans qualification, donner aux Centrafricains le goût des efforts personnels et mettre à la disposition des employeurs des hommes qualifiés.
Disposer d’une population jeune et dynamique est un avantage certain. La RCA doit s’appuyer davantage sur cette catégorie de personnes pour relancer son économie et s’affirmer durablement dans le concert des nations. Car ici comme ailleurs, les jeunes sont plus que jamais en mesure de fédérer leurs énergies pour produire des résultats d’une étonnante envergure.