L’année de 2013 a été marquée par une série de crises politico-militaires à Kaga-Bandoro, la tension était vive qu’ailleurs car la ville fut divisée en deux parties au niveau de la rivière Nana.
Les chrétiens et les musulmans se regardaient en chien de faïence, personne n’osait traverser le pont sur la rivière Nana au risque de se faire tuer.
En 2016, avec l’avènement du nouveau régime en place sous la présidence du professeur Faustin Archange Touadéra, les actions sont menées de concert avec la communauté internationale et ont permis non seulement l’extension de l’autorité de l’Etat mais aussi le retour des déplacés et la libre circulation des personnes et des biens dans la région de Kaga-Bandoro.
En dehors de cet aspect, il se posait un problème sur le couloir de transhumance dans les périphéries de Kaga-Bandoro, et cela a aussi creusé des tensions entre les éleveurs et les agriculteurs de la région.
Le préfet de Nana-Gribizi, Abdoulaye Mahamat, pour palier à ce problème, et avec l’appui de la MUNISCA, a réuni le 17 avril 2024 les deux communautés afin de trouver une solution durable.
« Nous avions mené la réflexion avec la MUNISCA pour voir comment trouver les moyens de faire face à cette problématique de la transhumance. C’est pourquoi nous avons réuni les entités concernées pour en débattre et ça a été une réussite » a dit Abdoulaye Mahamat sur les ondes de Guira FM.
Pour faciliter le retour de la paix effective à Kaga-Bandoro, plusieurs projets ont vu le jour mobilisant ainsi les deux communautés jadis ennemis.
Le projet THIMO, par exemple, pour la réhabilitation des tronçons reliant les villages Boto et Doukoumbé puis les villages Ndometé et Kassaï, a mobilisé plus de 120 jeunes de différentes confessions religieuses.
«J’ai reçu quelque chose qui va me permettre de m’occuper de ma famille, sur le chantier, tout s’est bien passé. Il n’y a pas de haine, on a laissé derrière nous tout ce qui s’est passé. Maintenant, nous voulons vivre ensemble» a déclaré Paulin Pugaza, l’un des bénéficiaire de ce projet, sur les ondes de Guira FM.
Cette édition 2024 de la journée mondiale de l’alimentation à Kaga-Bandoro est un tournant décisif pour la région car les fils et filles de cette contrée sont désormais ensemble à travers leurs différentes productions agropastorales.
Les chrétiens et les musulmans se regardaient en chien de faïence, personne n’osait traverser le pont sur la rivière Nana au risque de se faire tuer.
En 2016, avec l’avènement du nouveau régime en place sous la présidence du professeur Faustin Archange Touadéra, les actions sont menées de concert avec la communauté internationale et ont permis non seulement l’extension de l’autorité de l’Etat mais aussi le retour des déplacés et la libre circulation des personnes et des biens dans la région de Kaga-Bandoro.
En dehors de cet aspect, il se posait un problème sur le couloir de transhumance dans les périphéries de Kaga-Bandoro, et cela a aussi creusé des tensions entre les éleveurs et les agriculteurs de la région.
Le préfet de Nana-Gribizi, Abdoulaye Mahamat, pour palier à ce problème, et avec l’appui de la MUNISCA, a réuni le 17 avril 2024 les deux communautés afin de trouver une solution durable.
« Nous avions mené la réflexion avec la MUNISCA pour voir comment trouver les moyens de faire face à cette problématique de la transhumance. C’est pourquoi nous avons réuni les entités concernées pour en débattre et ça a été une réussite » a dit Abdoulaye Mahamat sur les ondes de Guira FM.
Pour faciliter le retour de la paix effective à Kaga-Bandoro, plusieurs projets ont vu le jour mobilisant ainsi les deux communautés jadis ennemis.
Le projet THIMO, par exemple, pour la réhabilitation des tronçons reliant les villages Boto et Doukoumbé puis les villages Ndometé et Kassaï, a mobilisé plus de 120 jeunes de différentes confessions religieuses.
«J’ai reçu quelque chose qui va me permettre de m’occuper de ma famille, sur le chantier, tout s’est bien passé. Il n’y a pas de haine, on a laissé derrière nous tout ce qui s’est passé. Maintenant, nous voulons vivre ensemble» a déclaré Paulin Pugaza, l’un des bénéficiaire de ce projet, sur les ondes de Guira FM.
Cette édition 2024 de la journée mondiale de l’alimentation à Kaga-Bandoro est un tournant décisif pour la région car les fils et filles de cette contrée sont désormais ensemble à travers leurs différentes productions agropastorales.