WASHINGTON, 16 juin (Xinhua) -- Les Etats-Unis ne se précipiteront pas dans leur intervention en Syrie comme cela a pu être le cas par le passé dans la région, a déclaré dimanche le secrétaire général de la Maison Blanche, Denis McDonough.
"Nous devons faire le tri entre ce qui est dans notre intérêt et ce qui représente un meilleur débouché pour nous, ainsi que sur les prix que nous sommes prêts à payer pour obtenir ce résultat", a déclaré M. McDonough dans l'émission "Face the Nation" sur la chaîne de télévision CBS.
"Nous nous sommes pressés pour entrer en guerre dans cette région par le passé, nous n'allons pas le faire cette fois-ci", a ajouté M. McDonough, en référence à l'invasion de l'Irak en 2003 sous le président George W. Bush, sous le prétexte que Bagdad possédait des armes de destruction massive, ce qui s'est révélé faux.
L'administration Obama évalue actuellement toutes les options à sa disposition sur la manière de gérer le conflit syrien, ayant conclu la semaine dernière que le gouvernement syrien avait utilisé des armes chimiques contre les forces de l'opposition.
Le président Barack Obama a annoncé auparavant que l'utilisation d'armes chimiques constituait une "ligne rouge", dont le franchissement pourrait provoquer une plus grande implication américaine dans le conflit syrien. L'administration américaine a récemment intensifié ses opérations d'assistance, dont "un soutien militaire", aux rebelles syriens.
"Nous devons faire le tri entre ce qui est dans notre intérêt et ce qui représente un meilleur débouché pour nous, ainsi que sur les prix que nous sommes prêts à payer pour obtenir ce résultat", a déclaré M. McDonough dans l'émission "Face the Nation" sur la chaîne de télévision CBS.
"Nous nous sommes pressés pour entrer en guerre dans cette région par le passé, nous n'allons pas le faire cette fois-ci", a ajouté M. McDonough, en référence à l'invasion de l'Irak en 2003 sous le président George W. Bush, sous le prétexte que Bagdad possédait des armes de destruction massive, ce qui s'est révélé faux.
L'administration Obama évalue actuellement toutes les options à sa disposition sur la manière de gérer le conflit syrien, ayant conclu la semaine dernière que le gouvernement syrien avait utilisé des armes chimiques contre les forces de l'opposition.
Le président Barack Obama a annoncé auparavant que l'utilisation d'armes chimiques constituait une "ligne rouge", dont le franchissement pourrait provoquer une plus grande implication américaine dans le conflit syrien. L'administration américaine a récemment intensifié ses opérations d'assistance, dont "un soutien militaire", aux rebelles syriens.