L’objectif de cette conférence de presse est de répercuter la décision de la Cour Pénale Internationale dans l’affaire contre Jean-Pierre Bemba.
Gervais Bodangaye a rappelé que « trois juges de la CPI ont déclaré M. Bemba coupable au-delà de tout doute raisonnable sur la base des éléments de preuve présentés et discutés devant la chambre lors du procès », surtout que Bemba était chef militaire de la rébellion du Mouvement de Libération du Congo (MLC) dont les éléments répondaient à ses ordres.
« La chambre a admis un total de 733 éléments de preuve, représentant 5.724 et a entendu 76 témoins cités par les parties et participants et un part la chambre elle-même ».
Bemba a été reconnu coupable parce qu’il « n’a pas pris toutes les mesures nécessaires pour empêcher ou réprimer l’exécution de crimes, viols et pillages commis par les rebelles du MLC en République Centrafricaine entre 2002 et 2003.
Autrement dit, a justifié Gervais Bodangaye, « Jean-Pierre Bemba n’a pas exercé le contrôle qui convenait sur ses subordonnés ».
Il faut rappeler que Jean-Pierre Bemba, né à Bokada dans la Province d’Equateur en République Démocratique du Congo, était le Président du Mouvement de Libération du Congo, dont les 1500 hommes étaient venus à la rescousse du pouvoir de Ange-Félix Patassé, inquiété par la rébellion de François Bozizé.
A cette occasion, les rebelles du MLC, ayant agi à Bangui, au PK 12, au PK22, à Bozoum, à Damara, à Sibut, à Dékoa, à Kaga-Bandoro, à Boali, à Bossangoa, à Bossembélé, à Yaloké et à Mongoumba, ont commis de nombreux actes de pillages, de viols, de meurtre, à l’encontre des civils.
Ce sont ces actes qui ont suscité l’arrestation de Jean-Pierre Bemba Gombo le 24 ai 2008 en Belgique, en vertu d’un mandat d’arrêt délivré par la Cour Pénale Internationale.
La sanction correspondant à l’ampleur des actes commis par les hommes Bemba tomberont dans les prochains jours. S’il en sera le cas, Jean-Pierre Bemba Gombo sera transféré dans un pays tiers pour y purger sa peine.
Alain-Patrick MAMADOU / ACAP
Gervais Bodangaye a rappelé que « trois juges de la CPI ont déclaré M. Bemba coupable au-delà de tout doute raisonnable sur la base des éléments de preuve présentés et discutés devant la chambre lors du procès », surtout que Bemba était chef militaire de la rébellion du Mouvement de Libération du Congo (MLC) dont les éléments répondaient à ses ordres.
« La chambre a admis un total de 733 éléments de preuve, représentant 5.724 et a entendu 76 témoins cités par les parties et participants et un part la chambre elle-même ».
Bemba a été reconnu coupable parce qu’il « n’a pas pris toutes les mesures nécessaires pour empêcher ou réprimer l’exécution de crimes, viols et pillages commis par les rebelles du MLC en République Centrafricaine entre 2002 et 2003.
Autrement dit, a justifié Gervais Bodangaye, « Jean-Pierre Bemba n’a pas exercé le contrôle qui convenait sur ses subordonnés ».
Il faut rappeler que Jean-Pierre Bemba, né à Bokada dans la Province d’Equateur en République Démocratique du Congo, était le Président du Mouvement de Libération du Congo, dont les 1500 hommes étaient venus à la rescousse du pouvoir de Ange-Félix Patassé, inquiété par la rébellion de François Bozizé.
A cette occasion, les rebelles du MLC, ayant agi à Bangui, au PK 12, au PK22, à Bozoum, à Damara, à Sibut, à Dékoa, à Kaga-Bandoro, à Boali, à Bossangoa, à Bossembélé, à Yaloké et à Mongoumba, ont commis de nombreux actes de pillages, de viols, de meurtre, à l’encontre des civils.
Ce sont ces actes qui ont suscité l’arrestation de Jean-Pierre Bemba Gombo le 24 ai 2008 en Belgique, en vertu d’un mandat d’arrêt délivré par la Cour Pénale Internationale.
La sanction correspondant à l’ampleur des actes commis par les hommes Bemba tomberont dans les prochains jours. S’il en sera le cas, Jean-Pierre Bemba Gombo sera transféré dans un pays tiers pour y purger sa peine.
Alain-Patrick MAMADOU / ACAP