les séminariste à l'atelier de Boali
Ce séminaire atelier de deux jours avait pour but de faire le diagnostic de la gestion de l’aéroport international Bangui M’Poko afin de proposer des recommandations dont la mise en œuvre devrait permettre à cet aéroport de répondre aux exigences internationales en matière d’aviation civile, telles que préconisées par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) et également réduire les tracasseries vis-à-vis de la clientèle.
Afin d’outiller les participants lors des travaux en commissions, le délégué du Directeur général de l’Agence de la Sécurité de la Navigation Aérienne (ASECNA), M. Ange-Christian Kossi-Mazouka, dans une brève communication, a mis le doigt sur des contraintes réelles rencontrées dans la gestion de l’aéroport Bangui-M’Poko, conformément aux dispositions internationales.
Ces anomalies sont de trois ordres et portent sur l’environnement, les conditions d’exploitation de l’aéroport et les relations avec la clientèle et le public.
S’agissant des contraintes environnementales, l’absence de clôture autour de l’aéroport est à l’origine constante du développement des dépotoirs d’ordures ménagères et maraîchères, des fosses dues aux activités de briqueterie et du vandalisme sur les équipements aéroportuaires. La porosité du périmètre de l’aéroport engendre perpétuellement les actes de mendicité dans le parking auto et sous l’aérogare.
Concernant les conditions d’exploitation de l’aéroport Bangui M’Poko, il a été relevé l’obsolescence des infrastructures, construites en 1967 et légèrement aménagées en 1987, l’insuffisance des boutiques hors et sous douanes, la pénurie des équipements de sûreté tels que les caméras de surveillance et les équipements de secours.
Du fait de ce que l’aéroport Bangui M’Poko a une vocation commerciale, au stade des services publics, il a été déploré l’excessivité des contrôles, avec 19 points de contrôle répertoriés, et des patrouilles dans la zone publique, les rackets, le manque de collaboration entre les services, la méconnaissance du rôle du gestionnaire de l’aéroportuaire, les difficultés de gestion du pavillon présidentiel, du parc automobile, des accompagnateurs, et des badges d’accès, la multiplicité des taxes, l’interférence des forces de défense et de sécurité dans les autres services établis à l’aéroport Bangui M’Poko, ainsi que la caducité sinon l’absence de mise en œuvre des textes.
Répartis en trois groupes et ayant traité séparément des questions de sûreté aéroportuaire, de la facilitation et de la zone publique, les délégués issus de l’ASECNA, des dix départements ministériels intervenant sur la plateforme, des privés que sont les compagnies aériennes et les transitaires ont recommandé la suspension de la délivrance des badges, l’amendement du Programme National de Sûreté (PNSAC), l’interdiction aux forces de défense et de sécurité d’interférer dans les autres services, la suppression de certains contrôles et fouilles (au niveau du parking auto et de la brigade minière dans la salle d’enregistrement, la dotation de la Police de l’Air et des Frontières en équipement de lecture des passeports biométriques et la formation du personnel à son utilisation.
D’autres solutions sont axées sur l’établissement d’un comptoir d’enregistrement au salon d’honneur, l’élaboration d’un protocole d’accord entre la douane, l’ASECNA et les services de l’élevage et de l’agriculture pour le traitement des espèces animales et végétales à l’arrivée, la mise en application de l’arrêté interministériel n°013/MAEIRF/MTAC/MSIOP du 20 avril 2009 relatif à l’accès au salon d’honneur.
La recommandation forte a mis l’accent sur la mise en place d’un comité de sûreté et de facilitation pour le suivi de la mise en œuvre des recommandations de l’atelier de Boali.
Précisons que les dix départements intervenant sur la plateforme aéroportuaire sont : la Défense nationale, l’Intérieur (Police de l’air et des frontières), le Tourisme (Service des taxes touristiques), les Finances (Douanes et Impôts), l’Agriculture (Phytosanitaires), l’Elevage (zoo-vétérinaire), la Santé (Service de contrôle sanitaire), les Eaux et Forêts (Brigade de Contrôle) les Mines (Brigade minière), les Affaires étrangères (Protocole d’Etat).
Afin d’outiller les participants lors des travaux en commissions, le délégué du Directeur général de l’Agence de la Sécurité de la Navigation Aérienne (ASECNA), M. Ange-Christian Kossi-Mazouka, dans une brève communication, a mis le doigt sur des contraintes réelles rencontrées dans la gestion de l’aéroport Bangui-M’Poko, conformément aux dispositions internationales.
Ces anomalies sont de trois ordres et portent sur l’environnement, les conditions d’exploitation de l’aéroport et les relations avec la clientèle et le public.
S’agissant des contraintes environnementales, l’absence de clôture autour de l’aéroport est à l’origine constante du développement des dépotoirs d’ordures ménagères et maraîchères, des fosses dues aux activités de briqueterie et du vandalisme sur les équipements aéroportuaires. La porosité du périmètre de l’aéroport engendre perpétuellement les actes de mendicité dans le parking auto et sous l’aérogare.
Concernant les conditions d’exploitation de l’aéroport Bangui M’Poko, il a été relevé l’obsolescence des infrastructures, construites en 1967 et légèrement aménagées en 1987, l’insuffisance des boutiques hors et sous douanes, la pénurie des équipements de sûreté tels que les caméras de surveillance et les équipements de secours.
Du fait de ce que l’aéroport Bangui M’Poko a une vocation commerciale, au stade des services publics, il a été déploré l’excessivité des contrôles, avec 19 points de contrôle répertoriés, et des patrouilles dans la zone publique, les rackets, le manque de collaboration entre les services, la méconnaissance du rôle du gestionnaire de l’aéroportuaire, les difficultés de gestion du pavillon présidentiel, du parc automobile, des accompagnateurs, et des badges d’accès, la multiplicité des taxes, l’interférence des forces de défense et de sécurité dans les autres services établis à l’aéroport Bangui M’Poko, ainsi que la caducité sinon l’absence de mise en œuvre des textes.
Répartis en trois groupes et ayant traité séparément des questions de sûreté aéroportuaire, de la facilitation et de la zone publique, les délégués issus de l’ASECNA, des dix départements ministériels intervenant sur la plateforme, des privés que sont les compagnies aériennes et les transitaires ont recommandé la suspension de la délivrance des badges, l’amendement du Programme National de Sûreté (PNSAC), l’interdiction aux forces de défense et de sécurité d’interférer dans les autres services, la suppression de certains contrôles et fouilles (au niveau du parking auto et de la brigade minière dans la salle d’enregistrement, la dotation de la Police de l’Air et des Frontières en équipement de lecture des passeports biométriques et la formation du personnel à son utilisation.
D’autres solutions sont axées sur l’établissement d’un comptoir d’enregistrement au salon d’honneur, l’élaboration d’un protocole d’accord entre la douane, l’ASECNA et les services de l’élevage et de l’agriculture pour le traitement des espèces animales et végétales à l’arrivée, la mise en application de l’arrêté interministériel n°013/MAEIRF/MTAC/MSIOP du 20 avril 2009 relatif à l’accès au salon d’honneur.
La recommandation forte a mis l’accent sur la mise en place d’un comité de sûreté et de facilitation pour le suivi de la mise en œuvre des recommandations de l’atelier de Boali.
Précisons que les dix départements intervenant sur la plateforme aéroportuaire sont : la Défense nationale, l’Intérieur (Police de l’air et des frontières), le Tourisme (Service des taxes touristiques), les Finances (Douanes et Impôts), l’Agriculture (Phytosanitaires), l’Elevage (zoo-vétérinaire), la Santé (Service de contrôle sanitaire), les Eaux et Forêts (Brigade de Contrôle) les Mines (Brigade minière), les Affaires étrangères (Protocole d’Etat).