Cependant, M. Demba a déploré le fait que l'institution qu'il dirige présente quelques carences, en ce sens que les rapports qu'elle produit ne sont destinés qu'à l'attention du président de la République, sans la possibilité d'être rendus publics, par souci de transparence.
Il a toutefois souligné que si la Haute Autorité de la bonne gouvernance adresse des rapports et des recommandations, que les autres institutions assument en conséquence pleinement leur responsabilité, sous-entendant la traduction des auteurs des malversations, qu'ils soient dignitaires, fonctionnaires et agents de l'Etat, ou parlementaires, devant les tribunaux.
Il a aussi reproché à certains membres du gouvernement de n'avoir pas procédé à la déclaration de leur patrimoine à la Cour constitutionnelle, au regard du rapport à cet effet qui a été transmis à son institution.
Selon lui, cela constitue une violation des dispositions de la Constitution qui préconise la déclaration de patrimoine des membres du gouvernement, avant leur entrée en fonction et après la fin de celle-ci.
M. Demba a insisté sur deux variables pour réussir le mandat de l'institution qu'il dirige. Il s'agit d'une part de la volonté politique des autorités politico-administratives de tendre vers la transparence et d'autre part le soutien populaire, à travers les dénonciations et la fourniture à la Haute Autorité chargée de la Bonne Gouvernance des données compromettantes.
Dernière-née des institutions centrafricaines créées par la Constitution du 30 mars 2016, la Haute Autorité en charge de la bonne gouvernance a pour mandat de promouvoir la transparence dans la gestion, entre autres, des affaires publiques, administratives, économiques, financières et de prévenir la mal-gouvernance.
Dans ses prérogatives, la Haute autorité en charge de la bonne gouvernance peut saisir les tribunaux dans les cas avérés de corruption et de détournement.
Il a toutefois souligné que si la Haute Autorité de la bonne gouvernance adresse des rapports et des recommandations, que les autres institutions assument en conséquence pleinement leur responsabilité, sous-entendant la traduction des auteurs des malversations, qu'ils soient dignitaires, fonctionnaires et agents de l'Etat, ou parlementaires, devant les tribunaux.
Il a aussi reproché à certains membres du gouvernement de n'avoir pas procédé à la déclaration de leur patrimoine à la Cour constitutionnelle, au regard du rapport à cet effet qui a été transmis à son institution.
Selon lui, cela constitue une violation des dispositions de la Constitution qui préconise la déclaration de patrimoine des membres du gouvernement, avant leur entrée en fonction et après la fin de celle-ci.
M. Demba a insisté sur deux variables pour réussir le mandat de l'institution qu'il dirige. Il s'agit d'une part de la volonté politique des autorités politico-administratives de tendre vers la transparence et d'autre part le soutien populaire, à travers les dénonciations et la fourniture à la Haute Autorité chargée de la Bonne Gouvernance des données compromettantes.
Dernière-née des institutions centrafricaines créées par la Constitution du 30 mars 2016, la Haute Autorité en charge de la bonne gouvernance a pour mandat de promouvoir la transparence dans la gestion, entre autres, des affaires publiques, administratives, économiques, financières et de prévenir la mal-gouvernance.
Dans ses prérogatives, la Haute autorité en charge de la bonne gouvernance peut saisir les tribunaux dans les cas avérés de corruption et de détournement.