Après des études de droit à l’université Mohammed V à Rabat, au Maroc, puis à Toulouse, en France, où il a soutenu une thèse de doctorat en sciences politiques, le docteur Bernard Voyémakoa a enseigné à l'université de Bangui où il a occupé le poste de chef de département de droit public de 1992 à 1993, puis de doyen de la faculté de droit et des sciences économiques de 2001 à 2004, avant d'être nommé représentant de l’Université de Bangui à la Cour constitutionnelle en 2012.
Son décès à l'âge de 63 ans, le 14 août dernier, intervient au moment où se pose la question de la restructuration de l'Autorité nationale des élections (ANE) dans la perspective des prochaines élections générales dont le premier tour est prévu pour le 27 décembre 2020.
Selon les textes régissant l'ANE, le docteur Bernard Voyémakoa devrait être remplacé par une personnalité issue des rangs des professeurs de droit.