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Centrafrique: Passation de service entre Sylvain Ndoutingaï et Albert Besse

Bangui, 5 juin (ACAP) - Le Ministre d’Etat sortant des Finances et du Budget, a estimé que le moment est venu pour lui de céder la place à d’autres Centrafricains dans le cadre de la mission que le Chef de l’Etat, François Bozizé, accorde aux uns et aux autres, lors d’une passation de service à son successeur, Albert Besse, en présence de l’Inspecteur général d’Etat, M. Koyabanga Marcel, mardi 5 juin 2012, à Bangui.



Comme dans toute passation de service, Sylvain Ndoutingaï passe le relais à son successeur Besse dans la perspective de la continuité des services publics. Pour rappel, le ministre d’Etat Sylvain Ndoutingaï avait été limogé vendredi 1er juin 2012 de ses fonctions de ministre des Finances et du Budget. Aussi, Sylvain Ndoutingaï, neveu du Président François Bozizé, a été l’un de ses vieux compagnons, d’abord au moment de la rébellion qui a renversé le régime d’Ange Félix Patassé le 13 mars 2003. Depuis cette date alors, Sylvain Ndoutingaï a été successivement longtemps ministre des Mines et de l’Energie, ministre par intérim des Finances et du Budget, ministre d’Etat aux Mines et à l’Energie, et il y a une année seulement, qu’il occupe le poste de ministre d’Etat aux Finances et au Budget. Le divorce entre Sylvain Ndoutingaï et François Bozizé est intervenu suite à des rumeurs de coup d’Etat qui avaient fait le tour de la ville. Au pif des ces rumeurs, on évoquait que Sylvain Ndoutingaï aurait stocké des armes chez lui, qu’il aurait rouspété contre une proposition visant à le nommer ambassadeur de la République Centrafricaine en Afrique du Sud, qu’il aurait été arrêté puis transféré dans une prison au Camp de Roux, un camp militaire sous bonne protection à Bangui, qu’il serait en résidence surveillée, etc. Pendant que toutes ces rumeurs faisaient le tour de la ville et même en ligne, Sylvain Ndoutingaï vaquait paisiblement à ses activités gouvernementales, jusqu’à ce 1er juin, où la nouvelle de son limogeage est tombée comme un couperet. Sylvain Ndoutingaï se vante des réformes dont il est l’auteur. Au ministère des Mines et de l’Energie, il dit qu’il a été à l’origine des réformes ayant abouti à l’initiative « publier ce que vous payer ». Il a même affirmé qu’il a été pour beaucoup dans le projet de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives, projet qui a conduit à l’élection de la République Centrafricaine au conseil d’administration de cette institution au plan international. Au Ministère des Finances et du Budget, il a cité en exemple la politique de redressement fiscal qu’il a mené et qui a permis de rattraper un déficit budgétaire de 49 milliards. Pour cette prouesse, il a, une fois de plus, fait allusion au programme de faciliter de crédit (PFC), qui est actuellement sur la table du Conseil d’administration du Fonds Monétaire International (FMI), et qui serait une première depuis que la République Centrafricaine a accédé à l’indépendance en 1960. La durée de ce programme est de trois ans. N’étant plus au gouvernement, Sylvain Ndoutingaï a pensé que l’heure a sonné pour qu’il se consacre à sa famille et à ses activités religieuses. Il y a lieu de signaler ici que, Sylvain Ndoutingaï a bâti une gigantesque église à Bangui au quartier Ngbénguéwé dans le 5ème Arrondissement. A l’occasion de rétrocéder ce chef-d’œuvre à la communauté, lui, Sylvain Ndoutingaï, avait été consacré Diacre. Puisque n’étant plus sur la scène politique, Sylvain Ndoutingaï a émis le vœu de le laisser tranquille des considérations politiques. Que ce n’est pas à lui, l’élève de Bozizé, vis-à-vis de qui il exprime une reconnaissance, d’entretenir une quelconque entorse dans sa politique, inscrite dans la profession de foi sur la base de laquelle il avait été élu, une première fois en 2005, et une seconde fois en 2011 pour un mandat de cinq ans.

Mercredi 6 Juin 2012
Alain-Patrick MAMADOU / ACAP

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