Martin Ziguélé lors des travaux de la commission politique du DPI (photo Dibert Bekoy/Acap)
« Pour un homme politique, est-ce qu’il est raisonnable de demander la démission du Président de la République alors que le pays est face à l’insécurité, face à des problèmes graves de confiance entre les acteurs politiques centrafricains, est-ce le moment de demander la démission du Président de la République ? », s’est interrogé le président du Mlpc.
Demander la démission du Chef de l’Etat n’est pas « ce qu’il y a de plus urgent à faire pour la République Centrafricaine" Selon Martin Ziguélé, Pour qui cette démission "ne résoudrait toujours rien" à un moment où « les Centrafricains sont fatigués par l’insécurité, par la faim, par le chômage, par la maladie ».
Le président du Mlpc s'est en revanche déclaré favorable à la mise en place d’un gouvernement de consensus qui devrait être constitué de toutes les parties prenantes au Dialogue Politique Inclusif.
Il s'est également prononcé pour que tous les griefs recensés contre l'Exécutif fassent l’objet d’un ensemble de recommandations dont le gouvernement de consensus représentatif des différentes entités présentes au DPI aurait pour mission de veiller à la mise en œuvre « pour d’abord obtenir la paix, la sécurité, la liberté de circulation des personnes et des biens.
Ce gouvernement de consensus, dont il affirme ne pas être candidat à la direction, serait également chargé de restaurer la confiance entre les acteurs politiques, relancer l’économie du pays à travers une meilleure gouvernance et faire en sorte que les prochaines élections soient transparentes et libres.
Quant au suivi des recommandations issues du DPI, M. Ziguélé préconise la mise en place d'un comité de suivi efficace composé de représentants d'organisations internationales et coiffé par le président gabonais Omar Bongo pour évaluer le travail du gouvernement de consensus afin que «ce qui est dit soit fait. Et puis après quand la date constitutionnelle des élections arrivera, on repartira devant le peuple souverain ».
Rappelons que ces propos du Président du Mlpc intervinnent après la demande de démission du président Bozizé formulée par l’Union des forces vives de la nation (UFVN) dans sa déclaration à l’ouverture des travaux du Dialogue Politique Inclusif.
Demander la démission du Chef de l’Etat n’est pas « ce qu’il y a de plus urgent à faire pour la République Centrafricaine" Selon Martin Ziguélé, Pour qui cette démission "ne résoudrait toujours rien" à un moment où « les Centrafricains sont fatigués par l’insécurité, par la faim, par le chômage, par la maladie ».
Le président du Mlpc s'est en revanche déclaré favorable à la mise en place d’un gouvernement de consensus qui devrait être constitué de toutes les parties prenantes au Dialogue Politique Inclusif.
Il s'est également prononcé pour que tous les griefs recensés contre l'Exécutif fassent l’objet d’un ensemble de recommandations dont le gouvernement de consensus représentatif des différentes entités présentes au DPI aurait pour mission de veiller à la mise en œuvre « pour d’abord obtenir la paix, la sécurité, la liberté de circulation des personnes et des biens.
Ce gouvernement de consensus, dont il affirme ne pas être candidat à la direction, serait également chargé de restaurer la confiance entre les acteurs politiques, relancer l’économie du pays à travers une meilleure gouvernance et faire en sorte que les prochaines élections soient transparentes et libres.
Quant au suivi des recommandations issues du DPI, M. Ziguélé préconise la mise en place d'un comité de suivi efficace composé de représentants d'organisations internationales et coiffé par le président gabonais Omar Bongo pour évaluer le travail du gouvernement de consensus afin que «ce qui est dit soit fait. Et puis après quand la date constitutionnelle des élections arrivera, on repartira devant le peuple souverain ».
Rappelons que ces propos du Président du Mlpc intervinnent après la demande de démission du président Bozizé formulée par l’Union des forces vives de la nation (UFVN) dans sa déclaration à l’ouverture des travaux du Dialogue Politique Inclusif.