POLITIQUE
« Je suis heureux de constater que certains éleveurs sont déjà revenus, et s'ils reviennent, c'est que la paix revient », a déclaré M. Gaombalet, avant de donner le premier coup de seringue dans un enclos situé à Poulélé, à la périphérie nord de la ville de Paoua.
Pour sa part, le ministre délégué auprès du ministre du Développement rural chargé de l’Elevage et de la Santé animale, M. Youssoufa Yérima Mandjo, a indiqué qu’un comité a été mis en place par ses services afin d’organiser le retour des éleveurs expatriés.
Grâce à un appui de l’Union Africaine, dont une mission a récemment séjourné à Bangui, ce comité devrait se rendre prochainement en République Démocratique du Congo afin de sensibiliser les éleveurs centrafricains réfugiés dans ce pays à regagner leur terroir.
L’appel au retour des autorités centrafricaines en direction des éleveurs expatriés intervient au moment où démarre une campagne de sensibilisation sur un programme de désarmement (DDR) visant à démobiliser les éléments des groupes rebelles ayant signé un accord de paix avec le gouvernement.
Réputée propice à l’élevage bovin, la sous-préfecture de Paoua a vu partir l’essentiel de son cheptel naguère estimé à 30 000 têtes au profit du Tchad et du Cameroun voisins ainsi que de la préfecture voisine de l’Ombella-M’poko, près de Bangui, en raison de l’insécurité occasionnée par les hostilités entre l’armée centrafricaine et les groupes rebelles.
En choisissant la ville de Paoua pour lancer la campagne contre le PPCB ainsi que leur appel au retour en direction des éleveurs expatriés, les autorités centrafricaines affichent leur volonté de booster la reprise des activités économiques dans une région considérée comme un des greniers de la République Centrafricaine.
Pour sa part, le ministre délégué auprès du ministre du Développement rural chargé de l’Elevage et de la Santé animale, M. Youssoufa Yérima Mandjo, a indiqué qu’un comité a été mis en place par ses services afin d’organiser le retour des éleveurs expatriés.
Grâce à un appui de l’Union Africaine, dont une mission a récemment séjourné à Bangui, ce comité devrait se rendre prochainement en République Démocratique du Congo afin de sensibiliser les éleveurs centrafricains réfugiés dans ce pays à regagner leur terroir.
L’appel au retour des autorités centrafricaines en direction des éleveurs expatriés intervient au moment où démarre une campagne de sensibilisation sur un programme de désarmement (DDR) visant à démobiliser les éléments des groupes rebelles ayant signé un accord de paix avec le gouvernement.
Réputée propice à l’élevage bovin, la sous-préfecture de Paoua a vu partir l’essentiel de son cheptel naguère estimé à 30 000 têtes au profit du Tchad et du Cameroun voisins ainsi que de la préfecture voisine de l’Ombella-M’poko, près de Bangui, en raison de l’insécurité occasionnée par les hostilités entre l’armée centrafricaine et les groupes rebelles.
En choisissant la ville de Paoua pour lancer la campagne contre le PPCB ainsi que leur appel au retour en direction des éleveurs expatriés, les autorités centrafricaines affichent leur volonté de booster la reprise des activités économiques dans une région considérée comme un des greniers de la République Centrafricaine.
