COMITE NATIONAL DE LA BALANCE DES PAIEMENTS DE LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le Comité National de la Balance des paiements de la République Centrafricaine s’est réuni à Bangui la 23 novembre 2006 dans les locaux de la Direction nationale de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale « B.E.A.C. », sous la présidence de Monsieur Albert BESSE, Chargé de Mission Banque et Institutions Financières, Représentant le Ministre des Finances et du Budget.
Examinant les documents qui lui ont été soumis, le Comité a noté que les transactions économiques et financières des résidents du Centrafrique avec le reste du monde ont évolué dans un environnement international caractérisé, d’une part, par l’accélération de la croissance mondiale, avec un taux de 5,1% en 2004 contre 3,9% en 2003, en relation avec le dynamisme des économies américaine et chinoise, et, d’autre part, par la mauvaise tenue des cours mondiaux des principaux produits exportés par la République Centrafricaine aggravée par la déperdition du dollar américain face à l’euro et la flambée des cours du pétrole.
Sur le plan intérieur, l’économie centrafricaine reste marquée par les effets récessifs secondaires des crises politico-militaires récurrentes, qui ont détruit une grande partie des infrastructures socioéconomiques et l’appareil productif, et par les difficultés financières de l’Etat qui ont réduit les possibilités d’une amélioration notable de l’activité. Néanmoins, à la faveur du retour progressif de la sécurité et de la stabilité politique, une légère reprise de la croissance économique a été observée (+ 1,2% contre – 4,2% en 2003) ainsi qu’une décélération de l’inflation.
L’analyse des principaux postes de la balance des paiements a permis de faire ressortir les points suivants :
• La Balance Commerciale, s’est une fois dégradée, le solde excédentaire de 6,1 milliards réalisé en 2003 a fait place à un déficit de 9,3 milliards en 2004 en liaison avec la contraction des exportations sur les trois dernières années.
• La balance des Services, structurellement déficitaire, s’est allégé, revenant de – 36,0 milliards en 2003 à – 34,4 milliards en 2004, grâce à l’amélioration du solde créditeur des services fournis ou reçus par les administrations publiques.
• La balance des revenus a enregistré un déficit de 7,1 milliards contre 1,4 milliards en 2003, consécutif, pour une large part, au montant global des intérêts de la dette publique extérieure.
• Le solde des Transferts Courants s’est nettement amélioré, passant de 16,8 milliards en 2003 à 39,3 milliards en 2004. Cette importante hausse est imputable à l’accroissement du flux des transferts et dons effectués en faveur des administrations publiques centrafricaines par les organismes internationaux.
Au total, le déficit du Compte des Transactions Courantes s’est contracté en 2004 à 11,5 milliards contre 14,5 un an plus tôt, sous l’effet de la progression du solde des transferts publics.
De même, le déficit du Compte de Capital et d’Opérations Financières s’est allégé, revenant de 11,8 milliards en 2003 à 9,2 milliards en 2004, grâce à l’amélioration du solde des investissements directs étrangers dans l’économie.
En définitive, le déficit du Solde Global de la Balance des Paiements de la République Centrafricaine s’est contractée, revenant de 29,2 milliards en 2003 à 15,5 milliards en 2004. Il a été financé par l’augmentation des avoirs de réserve à hauteur de 3,7 milliards et par l’accumulation d’arriérés extérieurs hauteur de 19,2 milliards de FCFA.
Après avoir examiné et amendé le document préparé et présenté par la Direction Nationale de la B.E.A.C., le Comité National de la Balance des Paiements a adopté le « Rapport Annuel de Balance des Paiements de la République Centrafricaine pour l’année 2004 ».
Fait à Bangui, le 23 novembre 2006
Le Président du Comité
Albert BESSE
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le Comité National de la Balance des paiements de la République Centrafricaine s’est réuni à Bangui la 23 novembre 2006 dans les locaux de la Direction nationale de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale « B.E.A.C. », sous la présidence de Monsieur Albert BESSE, Chargé de Mission Banque et Institutions Financières, Représentant le Ministre des Finances et du Budget.
Examinant les documents qui lui ont été soumis, le Comité a noté que les transactions économiques et financières des résidents du Centrafrique avec le reste du monde ont évolué dans un environnement international caractérisé, d’une part, par l’accélération de la croissance mondiale, avec un taux de 5,1% en 2004 contre 3,9% en 2003, en relation avec le dynamisme des économies américaine et chinoise, et, d’autre part, par la mauvaise tenue des cours mondiaux des principaux produits exportés par la République Centrafricaine aggravée par la déperdition du dollar américain face à l’euro et la flambée des cours du pétrole.
Sur le plan intérieur, l’économie centrafricaine reste marquée par les effets récessifs secondaires des crises politico-militaires récurrentes, qui ont détruit une grande partie des infrastructures socioéconomiques et l’appareil productif, et par les difficultés financières de l’Etat qui ont réduit les possibilités d’une amélioration notable de l’activité. Néanmoins, à la faveur du retour progressif de la sécurité et de la stabilité politique, une légère reprise de la croissance économique a été observée (+ 1,2% contre – 4,2% en 2003) ainsi qu’une décélération de l’inflation.
L’analyse des principaux postes de la balance des paiements a permis de faire ressortir les points suivants :
• La Balance Commerciale, s’est une fois dégradée, le solde excédentaire de 6,1 milliards réalisé en 2003 a fait place à un déficit de 9,3 milliards en 2004 en liaison avec la contraction des exportations sur les trois dernières années.
• La balance des Services, structurellement déficitaire, s’est allégé, revenant de – 36,0 milliards en 2003 à – 34,4 milliards en 2004, grâce à l’amélioration du solde créditeur des services fournis ou reçus par les administrations publiques.
• La balance des revenus a enregistré un déficit de 7,1 milliards contre 1,4 milliards en 2003, consécutif, pour une large part, au montant global des intérêts de la dette publique extérieure.
• Le solde des Transferts Courants s’est nettement amélioré, passant de 16,8 milliards en 2003 à 39,3 milliards en 2004. Cette importante hausse est imputable à l’accroissement du flux des transferts et dons effectués en faveur des administrations publiques centrafricaines par les organismes internationaux.
Au total, le déficit du Compte des Transactions Courantes s’est contracté en 2004 à 11,5 milliards contre 14,5 un an plus tôt, sous l’effet de la progression du solde des transferts publics.
De même, le déficit du Compte de Capital et d’Opérations Financières s’est allégé, revenant de 11,8 milliards en 2003 à 9,2 milliards en 2004, grâce à l’amélioration du solde des investissements directs étrangers dans l’économie.
En définitive, le déficit du Solde Global de la Balance des Paiements de la République Centrafricaine s’est contractée, revenant de 29,2 milliards en 2003 à 15,5 milliards en 2004. Il a été financé par l’augmentation des avoirs de réserve à hauteur de 3,7 milliards et par l’accumulation d’arriérés extérieurs hauteur de 19,2 milliards de FCFA.
Après avoir examiné et amendé le document préparé et présenté par la Direction Nationale de la B.E.A.C., le Comité National de la Balance des Paiements a adopté le « Rapport Annuel de Balance des Paiements de la République Centrafricaine pour l’année 2004 ».
Fait à Bangui, le 23 novembre 2006
Le Président du Comité
Albert BESSE