Le ministre d'etat, Jean-Paul Ngoupandé
Bangui, 12 avril (ACAP)- Le ministre centrafricain des Affaires étrangères, M. Jean-Paul Ngoupandé, a reçu en consultation, mardi 11 avril 2006, les ambassadeurs du Tchad et du Soudan en Centrafrique pour leur faire part de la préoccupation de son gouvernement quant à « l’entrée sur le territoire centrafricain de troupes étrangères non conventionnelles, en l’occurrence les rebelles du front uni pour le changement (FUC) en provenance du Soudan,
a-t-on appris de source officielle.
Dans un communiqué rendu public mardi, Jean-Paul Ngoupandé indique avoir affirmé à l’ambassadeur du Tchad, M. Mahamat Abdel Karim, qu’il « exclut que notre pays puisse faciliter en quoi que ce soit une agression contre ce pays frère à partir de notre territoire national », ajoutant que « les rebelles sont entrés de leur propre initiative. »
Selon le communiqué, « l’ambassadeur du Tchad a confirmé que les autorités de son pays sont persuadées de cette réalité et assurent le gouvernement centrafricain des dispositions qu’elles prennent pour déloger les rebelles. »
S’agissant de la rencontre avec l’ambassadeur du Soudan, le professeur Hassan Sayed Souleyman, le communiqué indique que le ministre d’Etat Ngoupandé lui a fait part de la préoccupation du gouvernement centrafricain « relative au fait que de toute évidence les rebelles ayant pénétré sur le territoire centrafricain soient venus du Soudan. »
Le communiqué souligne enfin que « le Ministre d’Etat a réaffirmé aux deux ambassadeurs l’attachement de la République centrafricaine à l’accord de Tripoli du 08 février 2006, relatif au règlement du différend entre la république du Tchad et la République du Soudan. »
Ces contacts du ministre centrafricain des Affaires étrangères ont eu lieu 48 heures après les combats qui ont opposé, le dimanche 9 avril 2006, les forces gouvernementales tchadiennes aux rebelles tchadiens du FUC dans la localité de d'Haraz Manguegne, près de la frontière centrafricaine.
Dagoulou/ACAP
a-t-on appris de source officielle.
Dans un communiqué rendu public mardi, Jean-Paul Ngoupandé indique avoir affirmé à l’ambassadeur du Tchad, M. Mahamat Abdel Karim, qu’il « exclut que notre pays puisse faciliter en quoi que ce soit une agression contre ce pays frère à partir de notre territoire national », ajoutant que « les rebelles sont entrés de leur propre initiative. »
Selon le communiqué, « l’ambassadeur du Tchad a confirmé que les autorités de son pays sont persuadées de cette réalité et assurent le gouvernement centrafricain des dispositions qu’elles prennent pour déloger les rebelles. »
S’agissant de la rencontre avec l’ambassadeur du Soudan, le professeur Hassan Sayed Souleyman, le communiqué indique que le ministre d’Etat Ngoupandé lui a fait part de la préoccupation du gouvernement centrafricain « relative au fait que de toute évidence les rebelles ayant pénétré sur le territoire centrafricain soient venus du Soudan. »
Le communiqué souligne enfin que « le Ministre d’Etat a réaffirmé aux deux ambassadeurs l’attachement de la République centrafricaine à l’accord de Tripoli du 08 février 2006, relatif au règlement du différend entre la république du Tchad et la République du Soudan. »
Ces contacts du ministre centrafricain des Affaires étrangères ont eu lieu 48 heures après les combats qui ont opposé, le dimanche 9 avril 2006, les forces gouvernementales tchadiennes aux rebelles tchadiens du FUC dans la localité de d'Haraz Manguegne, près de la frontière centrafricaine.
Dagoulou/ACAP