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Arlette Sombo-Dibélé exige les mesures d’accompagnement liés aux changements climatiques

Marrakech, 15 nov. (ACAP) - La ministre de l’Environnement, du Développement durable, des Eaux, Forêts Chasses et Pêches, Arlette Sombo Dibélé, a avoué qu’elle s’est rangée du côté des pays du groupe africain, qui ont à leur tête l’Egypte, pour réclamer des pays industrialisés la transparence et la traçabilité des contributions aux financements des programmes liés aux changements climatiques, lors d’une interview à la COP22, mardi 15 novembre 2016, à Marrakech au Maroc.



L’objectif de cette prise de position est de faire le contrepoids des exigences des pays industrialisés qui imposent aux pays en développement la transparence dans la gouvernance démocratique.
 
Arlette Sombo Dibélé a pensé que cette transparence permettrait aux pays du groupe africain d’une part d’identifier clairement les pays donateurs et ce qu’ils donnent effectivement, au risque de se retrouver avec aucun financement, et d’autre part cette transparence pourrait aider à la répartition des fonds entre les pays bénéficiaires et l’élaboration de programmes capables d’être mis en œuvre, dans une dynamique gagnant-gagnant.
 
Elle a également annoncé l’insistance des pays du groupe africain pour « un mécanisme de décaissement fluide et rapide des fonds, contrairement à cette vieille pratique dont le mécanisme est lourd et souvent compliqué, aboutissant toujours à un retour de fonds sous le prétexte qu’il n’existe pas de programmes robustes dans les pays bénéficiaires.
 
Au sujet des retombées bénéfiques des effets de la COP22 en République Centrafricaine, la ministre de l’Environnement, du Développement durable, des Eaux, Forêts Chasses et Pêches est confiante : « La République Centrafricaine est un pays qui dispose d’innombrables ressources de la biodiversité, notamment les forêts et les cours d’eau qui participent tous à réguler les effets des changements climatiques ».
 
Elle a désapprouvé le fait que les pays en développement ne polluent presque pas l’environnement, contrairement aux pays industrialisés, dont les activités anthropiques affectent négativement la couche d’ozone qui protège la terre des radiations solaires.
 
Le membre du gouvernement s’est également réjoui de l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris sur les changements climatiques, rapidement ratifié par plus d’une centaine de pays.
 
Elle a déploré l’absence de patriotisme chez les leaders des organisations de la société civile qui, au lieu de militer en faveur du développement de leurs pays et du mieux-être de la population, se versent dans la politique politicienne, qui est du ressort des partis politiques
 
Elle a appelé ses compatriotes à adhérer à la vision du Chef de l’Etat, Faustin-Archange Touadéra, qui prône la transparence dans la gestion de la chose publique
 

Mardi 15 Novembre 2016
Alain-Patrick MAMADOU/ ACAP

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