Bangui, 30 octobre 2010
Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat,
Excellence Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,
Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
Excellences Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs
Chers amis,
En octobre 2000, la Chine et les pays africains ont proposé conjointement la création du Forum sur la Coopération sino-africaine. Telle est une mesure importante favorable tant à l’approfondissement de leur amitié traditionnelle qu’au renforcement de leur coopération amicale. Un sommet et quatre conférences ministérielles ayant eu lieu au cours des dix années écoulées, le Forum s’impose comme une plate-forme importante et un mécanisme efficace permettant aux deux parties de mener les dialogues collectifs, d’échanger les expériences sur l’administration des pays, de renforcer la confiance mutuelle et de réaliser la coopération pragmatique.
Lors du Sommet de Beijing en 2006, le Président chinois Hu Jintao a annoncé les huit mesures visant à renforcer la coopération pragmatique avec les pays africains et améliorer leurs capacités de développement autonome. En voici le résumé: augmenter l’aide chinoise en faveur des pays africains, accorder des prêts préférentiels et des crédits acheteurs préférentiels à l’exportation, créer le fonds de développement sino-africain, construire le Centre de conférence de l’Union africaine, annuler les dettes et le tarif douanier à l’égard des pays africains, créer les zones de coopération économique et commerciale, et intensifier la coopération dans les domaines telles que les ressources humaines, l’agriculture, la santé ainsi que l’éducation. La mise en œuvre globale des ces huit mesures a donné une puissante impulsion au progrès économiques et sociaux en Afrique. A la 4e Conférence ministérielle, le Premier-Ministre Wen Jiabao a annoncé huit nouvelles mesures qui veillent, tout comme celles de 2006, à améliorer le bien-être du peuple, à développer les œuvres sociales comme la santé publique et l'éducation, à renforcer l'agriculture et la construction des infrastructures et à intensifier la protection des écosystèmes et de l'environnement. Par exemple, la Chine a proposé de réaliser pour l'Afrique 100 projets d'énergie propre (énergie solaire, biogaz et petites centrales hydroélectriques), de fournir des équipements médicaux et des matériels anti-paludisme pour une valeur de 500 millions de yuans aux 30 hôpitaux et aux 30 centres anti-paludisme que nous avons construits dans les pays africains, de construire 50 écoles en Afrique et d'aider l'Afrique à former davantage de personnes.
Depuis 10 ans, le Forum a constitué un pont au service du pilotage des relations et du renforcement de la coopération d'amitié traditionnelle Chine-Afrique. Surtout, depuis le Sommet de Beijing, la Chine et les pays africains se sont appliqués en commun à l’installation d’un partenariat stratégique de type nouveau, caractérisé par l’égalité et la confiance réciproque sur le plan politique, la coopération gagnant-gagnant sur le plan économique et les échanges et l’inspiration mutuelle sur le plan culturel, tout en ouvrant de nouveaux horizons à la coopération sino-africaine.
La confiance politique Chine-Afrique s'est raffermie sans cesse. Ils ont vu leurs échanges de haut niveau se multiplier et leurs consultations diplomatiques et leur dialogue stratégique s'intensifier chaque jour davantage. L’aide chinoise n’ayant jamais été assortie de conditions politiques, la Chine s’est fait, tout comme par le passé, l’avocat des pays africains dans les enceintes internationales pour défendre leurs intérêts légitimes et revendications raisonnables. Bénéficiant d'un soutien ferme des pays africains sur les questions touchant à ses intérêts vitaux, la Chine a agi en concertation et en collaboration avec l'Afrique sur les grands dossiers internationaux et régionaux pour sauvegarder et étendre les intérêts communs de l'ensemble des pays en développement.
La coopération économique et commerciale Chine-Afrique n’a cessé de s’approfondir. Le volume des échanges commerciaux sino-africains s’est accru de 10 milliards de dollars américains en 2000 à 106,8 milliards de dollars américains en 2008. En 2009, la Chine est devenue le premier partenaire commercial de l’Afrique. Au premier semestre 2010, le volume des échanges commerciaux sino-africains s’est accru à hauteur de 61,2 milliards de dollars américains avec une croissance de 65% en rythme annuel. Il y a donc de fortes chances que ce volume franchira cette année encore une fois la barre de 100 milliards de dollars américains. La Chine a ainsi annulé 312 dettes de 35 pays africains pour un montant de 18,8 milliards de yuans. Jusqu’à la fin 2009, s’est multiplié à 478 le nombre des catégories des produits bénéficiant du tarif zéro en provenance des pays africains les moins avancés.
Les exportations africaines vers la Chine ont connu une sensible augmentation. Il en est de même pour les investissements chinois en Afrique. Jusqu’à la fin 2008, la Chine a opéré dans 49 pays et régions en Afrique les investissements pour un montant de 26 milliards de dollars américains, dont les investissements directs ont totalisé 7,8 milliards de dollars américains. La prise en charge forfaitaire des travaux et la coopération en matière de main d’œuvre ont connu une extension constante, tandis que la coopération financière a poursuivi son essor. En dépit de la crise financière internationale et des difficultés qu’elle doit affronter, la Chine a honoré ses engagements vis-à-vis de l’Afrique et contribué à aider les pays africains à mieux affronter la crise financière et à renforcer leurs capacités d’auto-développement. Selon les statistiques des experts, la coopération sino-africaine a apporté ces dernières années sa part de contribution de 20% à la croissance économique en Afrique. Le Forum, qui est d'ores et déjà devenu un événement international symbolique de la coopération d'amitié sino-africaine, crée un modèle avec succès de la coopération Sud-Sud et amène en même temps la communauté internationale à accorder plus d'attention et d'investissements à l'Afrique.
Les échanges humains et culturels Chine-Afrique ont connu un développement vigoureux. Les échanges et la coopération dans les domaines culturel, éducatif et sanitaire comme sur le plan de la formation des ressources humaines se sont développés globalement. Les échanges entre les jeunes, les femmes, les ONGs, les provinces et villes jumelles se sont multipliés et le «Programme sino-africain d’échanges et d’études conjointes» a mis en installation une plate forme à long terme pour la coopération d’échange entre les chercheurs chinois et africains. Ce qui permet d’approfondir davantage la compréhension mutuelle et l’amitié traditionnelle entre la Chine et l’Afrique.
L'aide et la coopération de la Chine avec l'Afrique sont toujours transparentes et ouvertes. Jusqu'en septembre 2009, l'aide chinoise à l'Afrique s'est élevée à 76 milliards de yuans, et jusqu'à la fin 2008, les différents prêts que la Chine a accordés à l'Afrique se sont chiffrés à quelque 46 milliards de yuans. La Chine a aidé l’Afrique à réaliser 902 projets complets, et à construire 2 233 km de chemin de fer, 3 391 km de routes, 107 écoles et 53 hôpitaux, envoyé en Afrique 350 mille techniciens et 300 volontaires, formé plus de 30 mille personnes spécialisées, et accordé plus de 20 mille bourses d’études du gouvernement. 17 mille médecins chinois envoyés aux 47 pays africains ont dispensé des soins médicaux à plus de 200 millions d’Africains. Toutes ces aides, non assorties des conditions politiques et sans aucune envie de réaliser en retour la rentabilité, apportent leurs parts de majeures contributions au progrès économique et sociaux et à l’amélioration du bien-être des peuples africains.
En tant que membre permanant du Conseil de Sécurité, la Chine a œuvré à la paix et à la stabilité en Afrique. Depuis 1990, la Chine a participé à 12 missions onusiennes de maintien de la paix en Afrique en envoyant au total plus de 10 milles militaires et policiers dont plus de 1 600 y sont toujours. La Chine soutient les pays africains, l’Union Africaine et les organisations sous-régionales intéressées dans leurs efforts en vue de règler les conflits régionaux. Elle a nommé M. l’Ambassadeur LIU Guijin comme représentant spécial pour les affaires africaines en vue de contribuer activement au règlement dans le meilleur délai des crises brûlantes africaines telles que le problème du Darfour. Par ailleurs, les flottes de navires de la Marine chinoise ont participé aux opérations d’escorte au large de la Somalie et dans le Golfe d’Aden afin d’y combattre la piraterie maritime et d’y sauvegarder la paix.
Depuis le lancement de la politique chinoise de réforme et d’ouverture sur l’extérieure, les entreprises chinoises commencent à s’engager progressivement comme opérateurs majeurs dans la coopération économique et commerciale sino-africaine. Cette coopération dont la nature est différente de l’aide gouvernemental, est conforme aux lois de marché, à l’égalité ainsi qu’aux avantages réciproques.
Certains s’acharnent toujours à faire tant de bruit au sujet de la coopération sino-africaine en matière de ressources et leur assertion selon laquelle la Chine pratique en Afrique le «néocolonianisme» est une calomnie tout à fait malveillante. Il y a de nombreux pays africains riches en ressources. Il leur serait nécessaire de les exploiter d’une façon raisonnable et de les mettre en valeur pour accumuler des fonds et démarrer le développement économique. Auparavant, des sociétés transnationales occidentales avaient monopolisé l’exploitation des ressources africaines. Cependant, les entreprises chinoises y ont impartialement pris part, par voie d’appel d’offre, à la concurrence, géré leurs activités et payé les impôts en vertu de la loi, et créé des emplois. Leur présence a brisé le monopole et valorisé les ressources. Les pays africains en bénéficient directement et leurs peuples l’apprécient hautement. C’est juste des nostalgiques de l’ancien colonialisme qui considèrent toujours les ressources africaines comme leurs propriétés et n’acceptent jamais que des entreprises chinoises les exploitent. Voilà pourquoi ils altèrent la vérité, voire présentent les choses à l’inverse pour semer la discorde entre la Chine et l’Afrique. On ne saura jamais mettre l'étiquette du «néo-colonialisme» à la Chine. Depuis la Guerre de l'Opium en 1840, la Chine a souffert de l'agression colonialiste pendant environ 110 ans. La nation chinoise comprend bien la douleur apportée par le colonialisme au peuple. Elle est profondément consciente qu'il faut lutter contre le colonialisme. Voilà la raison pour laquelle que la Chine soutient joujours la libération nationale et le redressement de l'Afrique.
Mesdames et Messieurs,
Au cours des 10 années écoulées, les rapports d’amitié et de coopération sino-centrafricaines se sont approfondis de jour en jour. Ils ont vu leurs échanges de haut niveau se multiplier, leur confiance politique mutuelle se renforcer et leur concertation et coordination se resserrer sur les grands dossiers internationaux. La Chine a accordé à la Centrafrique une aide de 780 millions de Yuan. Malgré le choc de la crise financière internationale de ces dernières années, l’assistance chinoise, au lieu de se diminuer, a doublé. La Chine a annulé deux dettes centrafricaines pour un montant de 21 millions de dollars américains, construire le stade de 20 mille places, 100 logements, 3 écoles et réhabilité l’hôpital d’amitié. Outre la mise en chantier des travaux comme l’hôpital de 100 lits et l’extension de l’émetteur de Bimbo, le projet de la construction de la Centrale hydroélectrique de Boali Ⅲ, très attendu du peuple centrafricain, démarra prochainement. Plus de 470 centrafricains ont participé à de différents programmes de formation organisés par la Chine et 368 étudiants centrafricains ont obtenu les bourses d’études du gouvernement chinois. Depuis 1978, la Chine y a envoyé 14 équipes médicales avec au total 224 médecin chinois. En avril dernier, la délégation économique et commerciale du gouvernement chinois a effectué avec succès une visite en RCA. Au cours de laquelle, les deux parties ont signé des Accords de coopération dans les domaines entre autres l’énergie solaire, le biogaz, les puits et l’école professionnelle. Ce qui symbolise le lancement de l’application complète des huit nouvelles mesures du Forum sur la Coopération sino-africaine en RCA.
Chers amis,
L'Afrique est une terre prometteuse qui attire une attention accrue du monde entier. La Chine, qui a vécu dans le passé le même sort que l'Afrique, a un grand amour pour elle et éprouve une amitié sincère et profonde envers ses peuples. Nous avons été grands amis, bons frères et sincères partenaires de l'Afrique, nous le sommes et le serons pour toujours.
Le monde d’aujourd’hui traverse des changements complexes et profonds. D’une part, la mondialisation économique s’approfondit de plus en plus, et la paix, la sécurité, le développement et la coopération constituent les puissantes voix de l’époque. D’autre part, l’économie mondiale se rétablit petit à petit mais sur une base fragile. Des problèmes planétaires tels que le changement climatique et la sécurité alimentaire s’accentuent toujours. Cela entraîne de nouveaux défis dans la réalisation des Objectifs millénaires pour le développement. Dans ce siècle, l'Afrique a davantage besoin de la Chine et la Chine, elle aussi, a davantage besoin de l'Afrique. Suivant l’amitié traditionnelle, la Chine entend continuer à développer les relations avec les pays africains, perfectionner davantage le mécanisme du Forum, renforcer les coopérations dans les domaines politique, économique et humaines dans son cadre, ainsi qu’étendre son influence. En ce début de la deuxième décennie du Forum sur la Coopération sino-africaine, nous avons toutes les raisons de croire que, grâce aux efforts conjugués des peuples chinois et africains, le partenariat stratégique de type nouveau atteindra sans cesse un nouveau palier, et que la coopération sino-africaine inscrira un chapitre plus brillant.
Je vous remercie.
Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat,
Excellence Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,
Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
Excellences Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs
Chers amis,
En octobre 2000, la Chine et les pays africains ont proposé conjointement la création du Forum sur la Coopération sino-africaine. Telle est une mesure importante favorable tant à l’approfondissement de leur amitié traditionnelle qu’au renforcement de leur coopération amicale. Un sommet et quatre conférences ministérielles ayant eu lieu au cours des dix années écoulées, le Forum s’impose comme une plate-forme importante et un mécanisme efficace permettant aux deux parties de mener les dialogues collectifs, d’échanger les expériences sur l’administration des pays, de renforcer la confiance mutuelle et de réaliser la coopération pragmatique.
Lors du Sommet de Beijing en 2006, le Président chinois Hu Jintao a annoncé les huit mesures visant à renforcer la coopération pragmatique avec les pays africains et améliorer leurs capacités de développement autonome. En voici le résumé: augmenter l’aide chinoise en faveur des pays africains, accorder des prêts préférentiels et des crédits acheteurs préférentiels à l’exportation, créer le fonds de développement sino-africain, construire le Centre de conférence de l’Union africaine, annuler les dettes et le tarif douanier à l’égard des pays africains, créer les zones de coopération économique et commerciale, et intensifier la coopération dans les domaines telles que les ressources humaines, l’agriculture, la santé ainsi que l’éducation. La mise en œuvre globale des ces huit mesures a donné une puissante impulsion au progrès économiques et sociaux en Afrique. A la 4e Conférence ministérielle, le Premier-Ministre Wen Jiabao a annoncé huit nouvelles mesures qui veillent, tout comme celles de 2006, à améliorer le bien-être du peuple, à développer les œuvres sociales comme la santé publique et l'éducation, à renforcer l'agriculture et la construction des infrastructures et à intensifier la protection des écosystèmes et de l'environnement. Par exemple, la Chine a proposé de réaliser pour l'Afrique 100 projets d'énergie propre (énergie solaire, biogaz et petites centrales hydroélectriques), de fournir des équipements médicaux et des matériels anti-paludisme pour une valeur de 500 millions de yuans aux 30 hôpitaux et aux 30 centres anti-paludisme que nous avons construits dans les pays africains, de construire 50 écoles en Afrique et d'aider l'Afrique à former davantage de personnes.
Depuis 10 ans, le Forum a constitué un pont au service du pilotage des relations et du renforcement de la coopération d'amitié traditionnelle Chine-Afrique. Surtout, depuis le Sommet de Beijing, la Chine et les pays africains se sont appliqués en commun à l’installation d’un partenariat stratégique de type nouveau, caractérisé par l’égalité et la confiance réciproque sur le plan politique, la coopération gagnant-gagnant sur le plan économique et les échanges et l’inspiration mutuelle sur le plan culturel, tout en ouvrant de nouveaux horizons à la coopération sino-africaine.
La confiance politique Chine-Afrique s'est raffermie sans cesse. Ils ont vu leurs échanges de haut niveau se multiplier et leurs consultations diplomatiques et leur dialogue stratégique s'intensifier chaque jour davantage. L’aide chinoise n’ayant jamais été assortie de conditions politiques, la Chine s’est fait, tout comme par le passé, l’avocat des pays africains dans les enceintes internationales pour défendre leurs intérêts légitimes et revendications raisonnables. Bénéficiant d'un soutien ferme des pays africains sur les questions touchant à ses intérêts vitaux, la Chine a agi en concertation et en collaboration avec l'Afrique sur les grands dossiers internationaux et régionaux pour sauvegarder et étendre les intérêts communs de l'ensemble des pays en développement.
La coopération économique et commerciale Chine-Afrique n’a cessé de s’approfondir. Le volume des échanges commerciaux sino-africains s’est accru de 10 milliards de dollars américains en 2000 à 106,8 milliards de dollars américains en 2008. En 2009, la Chine est devenue le premier partenaire commercial de l’Afrique. Au premier semestre 2010, le volume des échanges commerciaux sino-africains s’est accru à hauteur de 61,2 milliards de dollars américains avec une croissance de 65% en rythme annuel. Il y a donc de fortes chances que ce volume franchira cette année encore une fois la barre de 100 milliards de dollars américains. La Chine a ainsi annulé 312 dettes de 35 pays africains pour un montant de 18,8 milliards de yuans. Jusqu’à la fin 2009, s’est multiplié à 478 le nombre des catégories des produits bénéficiant du tarif zéro en provenance des pays africains les moins avancés.
Les exportations africaines vers la Chine ont connu une sensible augmentation. Il en est de même pour les investissements chinois en Afrique. Jusqu’à la fin 2008, la Chine a opéré dans 49 pays et régions en Afrique les investissements pour un montant de 26 milliards de dollars américains, dont les investissements directs ont totalisé 7,8 milliards de dollars américains. La prise en charge forfaitaire des travaux et la coopération en matière de main d’œuvre ont connu une extension constante, tandis que la coopération financière a poursuivi son essor. En dépit de la crise financière internationale et des difficultés qu’elle doit affronter, la Chine a honoré ses engagements vis-à-vis de l’Afrique et contribué à aider les pays africains à mieux affronter la crise financière et à renforcer leurs capacités d’auto-développement. Selon les statistiques des experts, la coopération sino-africaine a apporté ces dernières années sa part de contribution de 20% à la croissance économique en Afrique. Le Forum, qui est d'ores et déjà devenu un événement international symbolique de la coopération d'amitié sino-africaine, crée un modèle avec succès de la coopération Sud-Sud et amène en même temps la communauté internationale à accorder plus d'attention et d'investissements à l'Afrique.
Les échanges humains et culturels Chine-Afrique ont connu un développement vigoureux. Les échanges et la coopération dans les domaines culturel, éducatif et sanitaire comme sur le plan de la formation des ressources humaines se sont développés globalement. Les échanges entre les jeunes, les femmes, les ONGs, les provinces et villes jumelles se sont multipliés et le «Programme sino-africain d’échanges et d’études conjointes» a mis en installation une plate forme à long terme pour la coopération d’échange entre les chercheurs chinois et africains. Ce qui permet d’approfondir davantage la compréhension mutuelle et l’amitié traditionnelle entre la Chine et l’Afrique.
L'aide et la coopération de la Chine avec l'Afrique sont toujours transparentes et ouvertes. Jusqu'en septembre 2009, l'aide chinoise à l'Afrique s'est élevée à 76 milliards de yuans, et jusqu'à la fin 2008, les différents prêts que la Chine a accordés à l'Afrique se sont chiffrés à quelque 46 milliards de yuans. La Chine a aidé l’Afrique à réaliser 902 projets complets, et à construire 2 233 km de chemin de fer, 3 391 km de routes, 107 écoles et 53 hôpitaux, envoyé en Afrique 350 mille techniciens et 300 volontaires, formé plus de 30 mille personnes spécialisées, et accordé plus de 20 mille bourses d’études du gouvernement. 17 mille médecins chinois envoyés aux 47 pays africains ont dispensé des soins médicaux à plus de 200 millions d’Africains. Toutes ces aides, non assorties des conditions politiques et sans aucune envie de réaliser en retour la rentabilité, apportent leurs parts de majeures contributions au progrès économique et sociaux et à l’amélioration du bien-être des peuples africains.
En tant que membre permanant du Conseil de Sécurité, la Chine a œuvré à la paix et à la stabilité en Afrique. Depuis 1990, la Chine a participé à 12 missions onusiennes de maintien de la paix en Afrique en envoyant au total plus de 10 milles militaires et policiers dont plus de 1 600 y sont toujours. La Chine soutient les pays africains, l’Union Africaine et les organisations sous-régionales intéressées dans leurs efforts en vue de règler les conflits régionaux. Elle a nommé M. l’Ambassadeur LIU Guijin comme représentant spécial pour les affaires africaines en vue de contribuer activement au règlement dans le meilleur délai des crises brûlantes africaines telles que le problème du Darfour. Par ailleurs, les flottes de navires de la Marine chinoise ont participé aux opérations d’escorte au large de la Somalie et dans le Golfe d’Aden afin d’y combattre la piraterie maritime et d’y sauvegarder la paix.
Depuis le lancement de la politique chinoise de réforme et d’ouverture sur l’extérieure, les entreprises chinoises commencent à s’engager progressivement comme opérateurs majeurs dans la coopération économique et commerciale sino-africaine. Cette coopération dont la nature est différente de l’aide gouvernemental, est conforme aux lois de marché, à l’égalité ainsi qu’aux avantages réciproques.
Certains s’acharnent toujours à faire tant de bruit au sujet de la coopération sino-africaine en matière de ressources et leur assertion selon laquelle la Chine pratique en Afrique le «néocolonianisme» est une calomnie tout à fait malveillante. Il y a de nombreux pays africains riches en ressources. Il leur serait nécessaire de les exploiter d’une façon raisonnable et de les mettre en valeur pour accumuler des fonds et démarrer le développement économique. Auparavant, des sociétés transnationales occidentales avaient monopolisé l’exploitation des ressources africaines. Cependant, les entreprises chinoises y ont impartialement pris part, par voie d’appel d’offre, à la concurrence, géré leurs activités et payé les impôts en vertu de la loi, et créé des emplois. Leur présence a brisé le monopole et valorisé les ressources. Les pays africains en bénéficient directement et leurs peuples l’apprécient hautement. C’est juste des nostalgiques de l’ancien colonialisme qui considèrent toujours les ressources africaines comme leurs propriétés et n’acceptent jamais que des entreprises chinoises les exploitent. Voilà pourquoi ils altèrent la vérité, voire présentent les choses à l’inverse pour semer la discorde entre la Chine et l’Afrique. On ne saura jamais mettre l'étiquette du «néo-colonialisme» à la Chine. Depuis la Guerre de l'Opium en 1840, la Chine a souffert de l'agression colonialiste pendant environ 110 ans. La nation chinoise comprend bien la douleur apportée par le colonialisme au peuple. Elle est profondément consciente qu'il faut lutter contre le colonialisme. Voilà la raison pour laquelle que la Chine soutient joujours la libération nationale et le redressement de l'Afrique.
Mesdames et Messieurs,
Au cours des 10 années écoulées, les rapports d’amitié et de coopération sino-centrafricaines se sont approfondis de jour en jour. Ils ont vu leurs échanges de haut niveau se multiplier, leur confiance politique mutuelle se renforcer et leur concertation et coordination se resserrer sur les grands dossiers internationaux. La Chine a accordé à la Centrafrique une aide de 780 millions de Yuan. Malgré le choc de la crise financière internationale de ces dernières années, l’assistance chinoise, au lieu de se diminuer, a doublé. La Chine a annulé deux dettes centrafricaines pour un montant de 21 millions de dollars américains, construire le stade de 20 mille places, 100 logements, 3 écoles et réhabilité l’hôpital d’amitié. Outre la mise en chantier des travaux comme l’hôpital de 100 lits et l’extension de l’émetteur de Bimbo, le projet de la construction de la Centrale hydroélectrique de Boali Ⅲ, très attendu du peuple centrafricain, démarra prochainement. Plus de 470 centrafricains ont participé à de différents programmes de formation organisés par la Chine et 368 étudiants centrafricains ont obtenu les bourses d’études du gouvernement chinois. Depuis 1978, la Chine y a envoyé 14 équipes médicales avec au total 224 médecin chinois. En avril dernier, la délégation économique et commerciale du gouvernement chinois a effectué avec succès une visite en RCA. Au cours de laquelle, les deux parties ont signé des Accords de coopération dans les domaines entre autres l’énergie solaire, le biogaz, les puits et l’école professionnelle. Ce qui symbolise le lancement de l’application complète des huit nouvelles mesures du Forum sur la Coopération sino-africaine en RCA.
Chers amis,
L'Afrique est une terre prometteuse qui attire une attention accrue du monde entier. La Chine, qui a vécu dans le passé le même sort que l'Afrique, a un grand amour pour elle et éprouve une amitié sincère et profonde envers ses peuples. Nous avons été grands amis, bons frères et sincères partenaires de l'Afrique, nous le sommes et le serons pour toujours.
Le monde d’aujourd’hui traverse des changements complexes et profonds. D’une part, la mondialisation économique s’approfondit de plus en plus, et la paix, la sécurité, le développement et la coopération constituent les puissantes voix de l’époque. D’autre part, l’économie mondiale se rétablit petit à petit mais sur une base fragile. Des problèmes planétaires tels que le changement climatique et la sécurité alimentaire s’accentuent toujours. Cela entraîne de nouveaux défis dans la réalisation des Objectifs millénaires pour le développement. Dans ce siècle, l'Afrique a davantage besoin de la Chine et la Chine, elle aussi, a davantage besoin de l'Afrique. Suivant l’amitié traditionnelle, la Chine entend continuer à développer les relations avec les pays africains, perfectionner davantage le mécanisme du Forum, renforcer les coopérations dans les domaines politique, économique et humaines dans son cadre, ainsi qu’étendre son influence. En ce début de la deuxième décennie du Forum sur la Coopération sino-africaine, nous avons toutes les raisons de croire que, grâce aux efforts conjugués des peuples chinois et africains, le partenariat stratégique de type nouveau atteindra sans cesse un nouveau palier, et que la coopération sino-africaine inscrira un chapitre plus brillant.
Je vous remercie.