"Le programme d’assistance sera assuré sous forme de réhabilitation physique et psychologique ainsi que de soutien matériel au profit des victimes et de leurs familles dans la situation en République Centrafricaine", a indiqué le représentant du Fonds au profit des victimes, Mike Cole.
Le Fonds au profit des victimes examinera d’abord les préjudices subis par les victimes dans l’affaire Bemba ainsi que les préjudices causés par les viols sexuelles et sévices sexistes, a-t-il précisé.
"Le Fonds engagera de toute urgence des sensibilisations avec les autorités gouvernementales centrafricaines, la société civile, les acteurs internationaux et le représentant légal des victimes dans l’affaire Bemba », a-t-il ajouté.
"A l’approche du 30ème anniversaire du statut de Rome, le Fonds au profit des victimes réaffirmera son engagement permanent à répondre aux préjudices subis par les victimes et leurs familles dans l’affaire Bemba", a réitéré Mike Cole.
« En effet, a-t-il poursuivi, le Conseil a demandé à tous les Etats parties une aide utile et indispensable en faisant une contribution volontaire au profit des victimes et de leurs familles de la situation en République Centrafricaine ».
Se prononçant sur l’arrêt par la Cour Pénale Internationale acquittant Jean Pierre Bemba, le chargé de la Sensibilisation de l’Unité de sensibilisation du bureau extérieur de la CPI, Gervais Bodagay, a rappelé qu’après avoir identifié les erreurs commises par la première instance, la Chambre d’appel a conclu à la majorité que la chambre de la première instance avait condamné à tort M. Bemba.
Il a donc estimé qu’il ne peut être tenu pénalement responsable au sens de l’article 28 du statut de Rome des crimes qui ont été commis par les troupes du MLC pendant l’opération menée en RCA.
Après l’examen de toutes les observations écrites et orales des parties et des participants, la Chambre d’Appel a conclu, à la majorité, que la Chambre de première instance III avait commis des erreurs à deux égards importants, a-t-il indiqué, précisant que premièrement, elle avait condamné à tort M. Bemba pour des actes criminels spécifiques qui étaient en dehors de la portée des charges telles que confirmées.
En deuxième lieu, la Chambre de première instance a commis des erreurs graves en examinant la question de savoir si Jean-Pierre Bemba avait pris toutes mesures nécessaires et raisonnables pour empêcher, réprimer ou punir la commission des autres crimes relevant de l’affaire par ses subordonnés ou de soumettre cette question aux autorités compétentes.
La représentante légale des victimes dans l’affaire Bemba, Maître Edith Douzima, a exprimé son désarroi, jugeant surprenant l’arrêt rendu par la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale.
Elle a toutefois invité toutes les organisations de la société civile et les autorités centrafricaines à continuer d'apporter des éléments de preuve dans la procédure contre Bemba et ses coaccusés.
Elle a indiqué avoir pris attache et négocié avec le Fonds au profit des Victimes avant de revenir à Bangui.
Le Fonds au profit des victimes examinera d’abord les préjudices subis par les victimes dans l’affaire Bemba ainsi que les préjudices causés par les viols sexuelles et sévices sexistes, a-t-il précisé.
"Le Fonds engagera de toute urgence des sensibilisations avec les autorités gouvernementales centrafricaines, la société civile, les acteurs internationaux et le représentant légal des victimes dans l’affaire Bemba », a-t-il ajouté.
"A l’approche du 30ème anniversaire du statut de Rome, le Fonds au profit des victimes réaffirmera son engagement permanent à répondre aux préjudices subis par les victimes et leurs familles dans l’affaire Bemba", a réitéré Mike Cole.
« En effet, a-t-il poursuivi, le Conseil a demandé à tous les Etats parties une aide utile et indispensable en faisant une contribution volontaire au profit des victimes et de leurs familles de la situation en République Centrafricaine ».
Se prononçant sur l’arrêt par la Cour Pénale Internationale acquittant Jean Pierre Bemba, le chargé de la Sensibilisation de l’Unité de sensibilisation du bureau extérieur de la CPI, Gervais Bodagay, a rappelé qu’après avoir identifié les erreurs commises par la première instance, la Chambre d’appel a conclu à la majorité que la chambre de la première instance avait condamné à tort M. Bemba.
Il a donc estimé qu’il ne peut être tenu pénalement responsable au sens de l’article 28 du statut de Rome des crimes qui ont été commis par les troupes du MLC pendant l’opération menée en RCA.
Après l’examen de toutes les observations écrites et orales des parties et des participants, la Chambre d’Appel a conclu, à la majorité, que la Chambre de première instance III avait commis des erreurs à deux égards importants, a-t-il indiqué, précisant que premièrement, elle avait condamné à tort M. Bemba pour des actes criminels spécifiques qui étaient en dehors de la portée des charges telles que confirmées.
En deuxième lieu, la Chambre de première instance a commis des erreurs graves en examinant la question de savoir si Jean-Pierre Bemba avait pris toutes mesures nécessaires et raisonnables pour empêcher, réprimer ou punir la commission des autres crimes relevant de l’affaire par ses subordonnés ou de soumettre cette question aux autorités compétentes.
La représentante légale des victimes dans l’affaire Bemba, Maître Edith Douzima, a exprimé son désarroi, jugeant surprenant l’arrêt rendu par la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale.
Elle a toutefois invité toutes les organisations de la société civile et les autorités centrafricaines à continuer d'apporter des éléments de preuve dans la procédure contre Bemba et ses coaccusés.
Elle a indiqué avoir pris attache et négocié avec le Fonds au profit des Victimes avant de revenir à Bangui.