Une scène d'enregistrement des réfugiés
L'objectif de l'enregistrement de ces réfugiés congolais, répartis dans au moins 1.000 ménages, est de permettre au gouvernement ainsi qu'aux partenaires, en premier lieu le HCR, d'organiser leur protection et leur assistance.
D’après le représentant du HCR, M. Vincent Dupin, qui a également conduit à Kouango une mission de presse, après ledit enregistrement, le HCR s’emploiera, en plus de la protection, à assurer la distribution aux réfugiés des kits non-alimentaires composés de bâches, nattes, seaux, d’ustensiles de cuisine, de bidons, de couvertures, du savon, etc.
A cela devra s'ajouter la délimitation des périmètres d’un site devant désormais servir de camp censé abriter les réfugiés.
M. Dupin a indiqué qu’au-delà, le HCR mènera un plaidoyer en direction de certains partenaires pour couvrir les besoins dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’eau et de l’assainissement qui sont susceptibles de profiter également aux populations d’accueil.
Les réfugiés congolais ayant trouvé refuge à Kouango avaient manifesté dans leur pays d’origine, plus précisément à Buda, dans la province du nord Oubangui, selon les renseignements, en vue de contester l’enlèvement des équipements sanitaires déjà installés dans leur centre de santé. La répression, par les forces de défense, a poussé les habitants à franchir l’Oubangui, le cours d’eau qui fait office de frontière entre la RDC et la République centrafricaine (RCA), malgré la fermeture des frontières en raison de la pandémie de la COVID-19.
Ces réfugiés ont expliqué qu’ils avaient fui dans le grand dénuement, laissant derrière eux tout ce qui pourrait participer à leur survie, à l’exemple des vêtements, des outils de pêche ou de chasse, etc. La plupart d'entre eux résident à Toko-Kota, à 33 kilomètres à l’est de Kouango, dans des familles d’accueil, d’autres sous des abris de fortune.
D’après le maire de Kouango, Thierry-Martinien Dongba, les habitants de Toko Kota, environ 441 personnes, sont envahis par plus de 3.000 autres, venant de la RDC, modifiant de facto les besoins et le train de vie des populations.
Du côté du HCR, une première réponse aux besoins essentiels de ces réfugiés s’est réalisée à travers la distribution d’une aide d'urgence de 1.000 kits comprenant des bâches en plastique pour construire des abris, des nattes et des couvertures pour dormir, des ustensiles de cuisine ainsi que des jerrycans et des seaux. Des stations de lavage des mains et du savon ont été fournies pour soutenir les mesures d'hygiène et de prévention contre la Covid-19.
La RCA a accueilli sur son territoire près de 9.000 réfugiés, dont la moitié a fui la RDC, malgré les nombreux défis auxquels le pays est confronté avec plus de 600.000 personnes déplacées à l'intérieur du pays et environ 619.000 Centrafricains qui sont encore dans les pays voisins.
D’après le représentant du HCR, M. Vincent Dupin, qui a également conduit à Kouango une mission de presse, après ledit enregistrement, le HCR s’emploiera, en plus de la protection, à assurer la distribution aux réfugiés des kits non-alimentaires composés de bâches, nattes, seaux, d’ustensiles de cuisine, de bidons, de couvertures, du savon, etc.
A cela devra s'ajouter la délimitation des périmètres d’un site devant désormais servir de camp censé abriter les réfugiés.
M. Dupin a indiqué qu’au-delà, le HCR mènera un plaidoyer en direction de certains partenaires pour couvrir les besoins dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’eau et de l’assainissement qui sont susceptibles de profiter également aux populations d’accueil.
Les réfugiés congolais ayant trouvé refuge à Kouango avaient manifesté dans leur pays d’origine, plus précisément à Buda, dans la province du nord Oubangui, selon les renseignements, en vue de contester l’enlèvement des équipements sanitaires déjà installés dans leur centre de santé. La répression, par les forces de défense, a poussé les habitants à franchir l’Oubangui, le cours d’eau qui fait office de frontière entre la RDC et la République centrafricaine (RCA), malgré la fermeture des frontières en raison de la pandémie de la COVID-19.
Ces réfugiés ont expliqué qu’ils avaient fui dans le grand dénuement, laissant derrière eux tout ce qui pourrait participer à leur survie, à l’exemple des vêtements, des outils de pêche ou de chasse, etc. La plupart d'entre eux résident à Toko-Kota, à 33 kilomètres à l’est de Kouango, dans des familles d’accueil, d’autres sous des abris de fortune.
D’après le maire de Kouango, Thierry-Martinien Dongba, les habitants de Toko Kota, environ 441 personnes, sont envahis par plus de 3.000 autres, venant de la RDC, modifiant de facto les besoins et le train de vie des populations.
Du côté du HCR, une première réponse aux besoins essentiels de ces réfugiés s’est réalisée à travers la distribution d’une aide d'urgence de 1.000 kits comprenant des bâches en plastique pour construire des abris, des nattes et des couvertures pour dormir, des ustensiles de cuisine ainsi que des jerrycans et des seaux. Des stations de lavage des mains et du savon ont été fournies pour soutenir les mesures d'hygiène et de prévention contre la Covid-19.
La RCA a accueilli sur son territoire près de 9.000 réfugiés, dont la moitié a fui la RDC, malgré les nombreux défis auxquels le pays est confronté avec plus de 600.000 personnes déplacées à l'intérieur du pays et environ 619.000 Centrafricains qui sont encore dans les pays voisins.