Au centre, M. Ali Chaïbou
Le but de ces rencontres est de sensibiliser les acteurs sur la nouvelle réglementation de la Commission Bancaire de l'Afrique Centrale (COBAC) sur la micro-finance et harmoniser les vues par rapport à la profession bancaire.
D'après M. Chaïbou, "des réformes ont été engagées concernant la réglementation qui régit les établissements de la micro-finance. Et dans sa démarche participative, aussi bien la banque centrale que la COBAC ont bien voulu vulgariser les textes dans le cadre d'un séminaire". De ce fait, pour lui, il est question que tous les acteurs soient au même niveau d'information.
Evoquant la seconde journée, M. Chaïbou s'est référé aux trois thèmes développés sur les avoirs extérieurs de la CEMAC et les transferts internationaux ; la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme dans la CEMAC ainsi que les créances en souffrance dans les établissements de crédit de la CEMAC.
En décortiquant le premier thème, M. Chaïbou a démontré que les banques n'ont pas le droit de détenir des devises extérieures injustifiées, soulignant sur d'autres points que les banques se plaignent de céder des devises à la banque centrale et qu'ailleurs, ces mêmes banques déplorent les délais assez longs nécessaires à couvrir les importations. D'où la problématique de la conciliation des avoirs extérieurs avec les besoins réels des banques pour les opérations à l'international.
A propos du blanchiment d'argent, M. Chaïbou s'est appesanti sur le cas de la République centrafricaine, en proie à l'insécurité. Ce qui, pour lui, renvoie à l'idée du financement du terrorisme.
Se prononçant sur le troisième thème, inhérent aux créances en souffrance dans les établissements de crédit de la CEMAC, M. Chaïbou a rappelé les créances douteuses dans la CEMAC, qui affectent de fait le climat des affaires.
Le directeur général du Crédit populaire de Centrafrique, Guy Issen Yaya, lui, a beaucoup insisté sur la première journée des travaux relatifs à la réglementation du secteur de la micro-finance, rappelant que depuis 2002, des innovations ont été apportées dans la réglementation, jusqu'à celle mise en œuvre depuis le 1er janvier 2018, grâce à la COBAC.
Les éléments qui ont retenu son attention sont : la constitution des établissements de micro-finance, la procédure pour la demande d'agrément, les nouvelles dispositions liées au crédit, la gestion du dépôt des clients et, surtout, le délai de mise en œuvre de la réglementation de la COBAC qui ne doit souffrir de quoi que ce soit.
Le directeur général de la Commercial Bank of Central Africa (CBCA), Hervé Kogboma Yogo, également président de l'Association des Etablissement de Crédit de Centrafrique (APECCA) a abordé la question dans le même ordre d'idée que le Directeur national de la BEAC, M. Chaïbou. Il y a ajouté l'environnement sécuritaire en République centrafricaine qui n'est pas reluisant, contraignant les banques à éduquer la clientèle d'une part et à faire des efforts d'autre part pour rendre fiable le système financier national.
D'après M. Chaïbou, "des réformes ont été engagées concernant la réglementation qui régit les établissements de la micro-finance. Et dans sa démarche participative, aussi bien la banque centrale que la COBAC ont bien voulu vulgariser les textes dans le cadre d'un séminaire". De ce fait, pour lui, il est question que tous les acteurs soient au même niveau d'information.
Evoquant la seconde journée, M. Chaïbou s'est référé aux trois thèmes développés sur les avoirs extérieurs de la CEMAC et les transferts internationaux ; la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme dans la CEMAC ainsi que les créances en souffrance dans les établissements de crédit de la CEMAC.
En décortiquant le premier thème, M. Chaïbou a démontré que les banques n'ont pas le droit de détenir des devises extérieures injustifiées, soulignant sur d'autres points que les banques se plaignent de céder des devises à la banque centrale et qu'ailleurs, ces mêmes banques déplorent les délais assez longs nécessaires à couvrir les importations. D'où la problématique de la conciliation des avoirs extérieurs avec les besoins réels des banques pour les opérations à l'international.
A propos du blanchiment d'argent, M. Chaïbou s'est appesanti sur le cas de la République centrafricaine, en proie à l'insécurité. Ce qui, pour lui, renvoie à l'idée du financement du terrorisme.
Se prononçant sur le troisième thème, inhérent aux créances en souffrance dans les établissements de crédit de la CEMAC, M. Chaïbou a rappelé les créances douteuses dans la CEMAC, qui affectent de fait le climat des affaires.
Le directeur général du Crédit populaire de Centrafrique, Guy Issen Yaya, lui, a beaucoup insisté sur la première journée des travaux relatifs à la réglementation du secteur de la micro-finance, rappelant que depuis 2002, des innovations ont été apportées dans la réglementation, jusqu'à celle mise en œuvre depuis le 1er janvier 2018, grâce à la COBAC.
Les éléments qui ont retenu son attention sont : la constitution des établissements de micro-finance, la procédure pour la demande d'agrément, les nouvelles dispositions liées au crédit, la gestion du dépôt des clients et, surtout, le délai de mise en œuvre de la réglementation de la COBAC qui ne doit souffrir de quoi que ce soit.
Le directeur général de la Commercial Bank of Central Africa (CBCA), Hervé Kogboma Yogo, également président de l'Association des Etablissement de Crédit de Centrafrique (APECCA) a abordé la question dans le même ordre d'idée que le Directeur national de la BEAC, M. Chaïbou. Il y a ajouté l'environnement sécuritaire en République centrafricaine qui n'est pas reluisant, contraignant les banques à éduquer la clientèle d'une part et à faire des efforts d'autre part pour rendre fiable le système financier national.