La mise en place d’un plan de développement durable de l’aquaculture en Centrafrique, qui est le fruit de la collaboration entre le gouvernement centrafricain et le Fonds des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), vise à dynamiser le secteur de l’aquaculture, pour lequel les exploitants sont longtemps restés à la marge des technologies de productions, eux qui opèrent généralement dans des étangs de petites tailles et mal construites. Pour la représentante de la FAO en Centrafrique, Mme Rokhaya Daba Fall, le cadre stratégique pour le développement de l’aquaculture en Centrafrique est un outil de programmation et de gestion du développement de l’aquaculture dans la perspective de la sécurité alimentaire en République Centrafricaine. Elle a fait le constat selon lequel la pisciculture de façon générale est restée en marge des évolutions escomptées et que les appuis sont restés très ridicules et caractérisés par des interventions non coordonnées ces dernières années. La représentante de la FAO en Centrafrique, Rokhaya Daba Fall, a indiqué que la mise en œuvre de ce projet d’un montant de 497000$ se fera sur deux ans avec l’appui technique de qualité de la FAO à travers les consultants internationaux. CTPD recrutés pour accompagner le projet dans sa mise en œuvre. Il s’agit de Messieurs John Mohel et Boniface Mulonda Kalende, qui seront mis à contribution de part leurs expertises avérées dans le secteur aquacole. Pour mémoire la pisciculture a été introduite en République Centrafricaine en 1952. Elle a connu un développement spectaculaire jusqu’en 1958 avec la réalisation, à cette date, de 12.000 à 20.000 étangs autour des centres urbains. Plusieurs projets étatiques se sont succédé dont le principal souci a été d’installer une pisciculture qui valorise la main d’œuvre familiale. La pisciculture en République Centrafricaine est restée en marge des évolutions notables enregistrées par l’aquaculture en général. Depuis en 1991, les appuis à la pisciculture sont caractérisés, par des interventions multiples, parfois non coordonnées. La dernière estimation de la production piscicole date de 1984. Elle situait la production dans une fourchette de 250 à 300 tonnes par an, produites par 8500 pisciculteurs, 10.000 étangs sur 120 ha.
Un plan pour relancer l’aquaculture en Centrafrique
Bangui, 25 Juil. (ACAP) - Le Chargé de Mission au Ministère des Eaux, Forêts, Chasses et Pêches, Maurice Yondo, a reconnu que le projet TCP/CAF/3401 « appui à la mise en place d’un plan de développement durable de l’aquaculture en Centrafrique » est une réponse aux exigences socioéconomiques des aquaculteurs afin de contribuer à la sécurité alimentaire en République Centrafricaine, à l’occasion de l’examen du cadre stratégique pour le développement durable de l’aquaculture en Centrafrique, mercredi 25 juillet 2012, à Bangui.
Mercredi 25 Juillet 2012
Sébastien Lamba/ACAP
Dans la même rubrique :
{{#item}}
{{/item}}
{{/items}}