Jean-Clément Matiko, un client régulier des bus de Benafrique, a déploré cette augmentation au cours d’un vox pop, mardi 11 avril 2017, à Bangui.
Selon une source proche de la direction générale de Benafrique, les charges se sont révélées faramineuses, faisant courir à la société le risque de mettre la clé sous le paillasson.
Il est vrai que les bus de la compagnie Benafrique desservent la ville de Bangui à plein temps, de 5 heures du matin à 17 heures. Or, ces bus circulent aux heures de pointe, où il y a trop de passagers, et à des heures creuses, où ils roulent quasiment vides.
Christophe Wamatchi, un transporteur, déplore cette augmentation jugée discriminatoire car applicable aux seuls bus de Benafrique. Il se souvient que dans un passé récent de nombreuses demandes d’augmentation de tarifs ont été étouffées par les pouvoirs publics qui craignaient une explosion des revendications sociales.
Tout a donc été fait, en accord avec le syndicat des taxis et bus, pour maintenir les tarifs à 150 francs CFA pour les taxis et 125 francs CFA pour les bus.
Eric Kitiyi, un usager de Benafrique a, quant lui, relevé que la société avait déjà bénéficié de beaucoup de privilèges, d’abord la taille de ses bus, qui transportent plus de passagers, et le fait que ces bus soient autorisés à stationner au rond-point du centre-ville, ce qui n’est pas le cas pour les autres opérateurs du secteur, y compris la Société Nationale des Transports Urbains (SONATU).
En plus, les bus de Benafrique sont à l’abri des tracasseries policières, suivant un contrat tripartite Benafrique, Mairie de Bangui et Ministère de la sécurité publique.
Pour l’instant, le gouvernement ne s’est pas officiellement prononcé. Mais il faut craindre des augmentations en cascade, notamment pour les taxis et les bus, dont certains s’employaient déjà à contourner le problème en sectionnant les tronçons officiels dans le but d’accroître leurs recettes sur le dos du client.
Une chose est sûre : à partir de l’initiative de Benafrique, des tensions sociales pourraient naître. Quelques usagers ont déjà pris la décision de boycotter les bus de Benafrique, histoire de forcer une annulation de la décision.
Selon une source proche de la direction générale de Benafrique, les charges se sont révélées faramineuses, faisant courir à la société le risque de mettre la clé sous le paillasson.
Il est vrai que les bus de la compagnie Benafrique desservent la ville de Bangui à plein temps, de 5 heures du matin à 17 heures. Or, ces bus circulent aux heures de pointe, où il y a trop de passagers, et à des heures creuses, où ils roulent quasiment vides.
Christophe Wamatchi, un transporteur, déplore cette augmentation jugée discriminatoire car applicable aux seuls bus de Benafrique. Il se souvient que dans un passé récent de nombreuses demandes d’augmentation de tarifs ont été étouffées par les pouvoirs publics qui craignaient une explosion des revendications sociales.
Tout a donc été fait, en accord avec le syndicat des taxis et bus, pour maintenir les tarifs à 150 francs CFA pour les taxis et 125 francs CFA pour les bus.
Eric Kitiyi, un usager de Benafrique a, quant lui, relevé que la société avait déjà bénéficié de beaucoup de privilèges, d’abord la taille de ses bus, qui transportent plus de passagers, et le fait que ces bus soient autorisés à stationner au rond-point du centre-ville, ce qui n’est pas le cas pour les autres opérateurs du secteur, y compris la Société Nationale des Transports Urbains (SONATU).
En plus, les bus de Benafrique sont à l’abri des tracasseries policières, suivant un contrat tripartite Benafrique, Mairie de Bangui et Ministère de la sécurité publique.
Pour l’instant, le gouvernement ne s’est pas officiellement prononcé. Mais il faut craindre des augmentations en cascade, notamment pour les taxis et les bus, dont certains s’employaient déjà à contourner le problème en sectionnant les tronçons officiels dans le but d’accroître leurs recettes sur le dos du client.
Une chose est sûre : à partir de l’initiative de Benafrique, des tensions sociales pourraient naître. Quelques usagers ont déjà pris la décision de boycotter les bus de Benafrique, histoire de forcer une annulation de la décision.