L’objectif de cet atelier, axé sur la feuille de route dudit comité, est d’élaborer un plan d’action susceptible d’orienter la vision du Comité et surtout s’employer à faire régresser les crimes qui sont commis dans le pays.
Maître Bruno Hyacinthe a précisé que le comité va s’atteler à la sensibilisation de la population, à la réalisation d'enquêtes en vue d’informer les autorités sur l’ampleur des violences sur l’ensemble du territoire.
Le vice-président du comité, Jocelyn Ngoumbango Kohetto, s’est, quant à lui, appesanti sur les missions assignées audit comité national. Elles consistent, entre autres, à examiner la situation sur la prévention du génocide, à proposer des mesures spécifiques de lutte contre l’impunité et des mesures politiques capables de rassurer les victimes.
« Le comité a la charge de suivre le programme national du Désarmement, de Démobilisation, de Réintégration, de Réinsertion et du Rapatriement (DDRRR) », a-t-il ajouté.
Il convient de noter que l’atelier stratégique sur la feuille de route du comité national, qui mobilise une trentaine de cadres issus de toutes les couches sociales, bénéficie d’un appui financier de la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA) et devrait prendre fin le 9 juin 2017.