"Vous avez respecté votre déclaration en ce qui concerne la consultation des différentes compositions de la société guinéenne mais je n'ai pas connaissance que vous ayez fixé avec les partis politiques la date des élections", a déclaré M. Wade dans un message adressé au capitaine Moussa Dadis Camara, chef de la junte guinéenne.
"C'est pour ces raisons que j'ai différé le voyage que je devais faire à Conakry", a rappelé M. Wade qui avait dépêché samedi son ministre conseiller, Ahmed Khalifa Niasse, comme envoyé spécial auprès de la junte en Guinée.
"Dans ces conditions je vous exprime par la présente que je vous rendrai visite dès qu'avec les partis politiques vous aurez fixé la date des élections", a écrit le président Wade dans sa lettre.
Le président sénégalais a réaffirmé à la junte guinénne son soutien qu'il avait manifesté aux premières heures de la prise du pouvoir par les militaires dans ce pays tout juste après le décès, le 22 décembre, du président Lansana Conté.
Le chef de l'Etat sénégalais a rappelé au capitaine Moussa Dadis Camara qu'il voulait "écarter les risques de confrontations entre militaires, entre ethnies, entre partis politiques, entre les différentes factions de la société civile".
"Vous m'aviez demandé de vous soutenir dans votre volonté de réunir immédiatement toutes les composantes de la société guinéennes pour fixer, avec les partis politiques, une date pour les élections générales", a ajouté M. Wade, rappelant qu'il est dans les mêmes dispositions de soutenir les nouvelles autorités de Conakry.
Samedi dernier, la junte guinéenne avait rencontré les différentes parties guinéennes et avait eu une consultation mardi avec les représentants des Nations Unies, de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international et du groupe G8.
"C'est le moment d'en appeler à votre compréhension, à votre coopération et à votre collaboration pour réussir cette transition qui devrait aboutir à des élections réellement démocratiques", leur a déclaré le capitaine Camara.
Sur la question de l'organisation d'élection présidentielle, dont la junte avait précédemment promis en décembre 2010, le capitaine Camara s'était montré souple. La date de décembre 2010 "n'est pas absolue (...) Cela peut être dans six mois, huit mois, dix mois et au-delà. Ça dépendra du peuple de Guinée", a-t-il ajouté.
"C'est pour ces raisons que j'ai différé le voyage que je devais faire à Conakry", a rappelé M. Wade qui avait dépêché samedi son ministre conseiller, Ahmed Khalifa Niasse, comme envoyé spécial auprès de la junte en Guinée.
"Dans ces conditions je vous exprime par la présente que je vous rendrai visite dès qu'avec les partis politiques vous aurez fixé la date des élections", a écrit le président Wade dans sa lettre.
Le président sénégalais a réaffirmé à la junte guinénne son soutien qu'il avait manifesté aux premières heures de la prise du pouvoir par les militaires dans ce pays tout juste après le décès, le 22 décembre, du président Lansana Conté.
Le chef de l'Etat sénégalais a rappelé au capitaine Moussa Dadis Camara qu'il voulait "écarter les risques de confrontations entre militaires, entre ethnies, entre partis politiques, entre les différentes factions de la société civile".
"Vous m'aviez demandé de vous soutenir dans votre volonté de réunir immédiatement toutes les composantes de la société guinéennes pour fixer, avec les partis politiques, une date pour les élections générales", a ajouté M. Wade, rappelant qu'il est dans les mêmes dispositions de soutenir les nouvelles autorités de Conakry.
Samedi dernier, la junte guinéenne avait rencontré les différentes parties guinéennes et avait eu une consultation mardi avec les représentants des Nations Unies, de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international et du groupe G8.
"C'est le moment d'en appeler à votre compréhension, à votre coopération et à votre collaboration pour réussir cette transition qui devrait aboutir à des élections réellement démocratiques", leur a déclaré le capitaine Camara.
Sur la question de l'organisation d'élection présidentielle, dont la junte avait précédemment promis en décembre 2010, le capitaine Camara s'était montré souple. La date de décembre 2010 "n'est pas absolue (...) Cela peut être dans six mois, huit mois, dix mois et au-delà. Ça dépendra du peuple de Guinée", a-t-il ajouté.