Le président du CIO, Jacques Rogge, a fait cette annonce après trois tours de vote auxquels ont pris part plus de 90 membres du CIO.
La ville brésilienne l'a emporté dans le duel contre Madrid. Chicago a été éliminée dans le premier tour et Tokyo dans le deuxième tour. Des médias avaient prévu une vive concurrence entre Chicago et Rio de Janeiro.
Dans son ultime présentation, l'équipe de soutien de Rio a mis en avant les aspects économiques et géographiques pour défendre sa candidature.
Dans un discours prononcé avant le vote, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a décrit aux membres du CIO la "période magique" de développement économique que traverse actuellement son pays.
Le président da Silva, également connu sous le surnom de Lula, a lancé un vibrant appel au jury pour les persuader de choisir Rio comme ville hôte des Jeux Olympiques.
"Je fais appel à votre soutien, à votre vision. Rio est prête. Si vous nous donnez cette chance, vous ne le regretterez pas", a-t- il déclaré, soulignant "la passion, l'énergie et la créativité" de la population brésilienne.
Le fait que le Brésil, et l'Amérique du Sud en général, n'aient jamais accueilli de Jeux Olympiques auparavant a également été un point fort de son argumentation.
"Il est temps de résoudre ce déséquilibre", a-t-il plaidé, " je crois honnêtement que le moment est venu pour le Brésil. Parmi les pays en compétition aujourd'hui pour l'organisation des Jeux Olympiques, un seul d'entre eux n'a jamais eu cet honneur dans le passé".
"Pour les autres pays, cela ne seraient que des Jeux Olympiques parmi d'autres", a-t-il dit, tandis que pour nous, ce serait une opportunité sans précédent".
"Cela permettrait de renforcer la confiance des Brésiliens (.. )de consolider les succès récents (et d'en) inspirer de nouveaux".
Cette candidature n'est pas seulement celle du Brésil, a-t-il encore dit, mais aussi celle de l'Amérique du Sud toute entière, " la candidature d'un continent qui compte près de 400 millions d'hommes et de femmes et près de 180 millions de jeunes".
Après avoir remercié le CIO pour sa contribution à la modernisation des Jeux Olympiques, par l'introduction de nouvelles disciplines et de nouvelles technologies, M. Lula a dépeint dans cette candidature une "opportunit é d'étendre les Jeux Olympiques à de nouveaux continents".
L'Amérique du Sud et l'Afrique sont les deux continents qui n'ont jamais accueilli les Jeux Olympiques, le plus grand événement sportif au monde.
Les représentants de l'équipe de soutien de Rio ont présenté en détails les plans de construction et de sécurité publique de Rio, assurant aux juges que le développement rapide de l'économie et les mesures de sécurité mises en"uvre garantiraient le succès des Jeux Olympiques.
Le Brésil n'a épargné aucun effort pour décrocher les Jeux olympiques, mobilisant des vedettes sportives comme la légende du football Pelé, et des responsables sportifs renommés comme le pré sident honoraire de la FIFA Joao Havelange.
M. Havelange a demandé aux membres du CIO de voter pour Rio, les invitant à Rio en 2016 pour célébrer son 100ème anniversaire.
Le CIO compte pas moins de 106 membres à la date de septembre 2009, mais seuls 97 d'entre eux étaient habilités à voter pendant toute la durée du scrutin, car les ressortissants des pays de villes candidates ne sont autorisés à voter qu'après l'élimination éventuelle de cette ville.
M. Rogge a décidé de s'abstenir.
Si Madrid a pu rester en lice jusqu'au troisième tour de vote, c'est essentiellement grâce au plaidoyer touchant de l'ex- président du CIO Juan Antonio Samaranch. Celui-ci a demandé à la centaine de membres du CIO, à la fin de la dernière présentation de Madrid, de laisser à Madrid cette chance d'accueillir les Jeux de 2016 en considération pour son grand age.
"Chers collègues, je sais que je suis très proche de la fin de ma vie. Comme vous le savez, je suis agé de 89 ans", a-t-il dit calmement.
"C'est pourquoi je vous demande humblement d'envisager d'accorder à mon pays l'honneur et le devoir que représente l'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 20016".
La ville brésilienne l'a emporté dans le duel contre Madrid. Chicago a été éliminée dans le premier tour et Tokyo dans le deuxième tour. Des médias avaient prévu une vive concurrence entre Chicago et Rio de Janeiro.
Dans son ultime présentation, l'équipe de soutien de Rio a mis en avant les aspects économiques et géographiques pour défendre sa candidature.
Dans un discours prononcé avant le vote, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a décrit aux membres du CIO la "période magique" de développement économique que traverse actuellement son pays.
Le président da Silva, également connu sous le surnom de Lula, a lancé un vibrant appel au jury pour les persuader de choisir Rio comme ville hôte des Jeux Olympiques.
"Je fais appel à votre soutien, à votre vision. Rio est prête. Si vous nous donnez cette chance, vous ne le regretterez pas", a-t- il déclaré, soulignant "la passion, l'énergie et la créativité" de la population brésilienne.
Le fait que le Brésil, et l'Amérique du Sud en général, n'aient jamais accueilli de Jeux Olympiques auparavant a également été un point fort de son argumentation.
"Il est temps de résoudre ce déséquilibre", a-t-il plaidé, " je crois honnêtement que le moment est venu pour le Brésil. Parmi les pays en compétition aujourd'hui pour l'organisation des Jeux Olympiques, un seul d'entre eux n'a jamais eu cet honneur dans le passé".
"Pour les autres pays, cela ne seraient que des Jeux Olympiques parmi d'autres", a-t-il dit, tandis que pour nous, ce serait une opportunité sans précédent".
"Cela permettrait de renforcer la confiance des Brésiliens (.. )de consolider les succès récents (et d'en) inspirer de nouveaux".
Cette candidature n'est pas seulement celle du Brésil, a-t-il encore dit, mais aussi celle de l'Amérique du Sud toute entière, " la candidature d'un continent qui compte près de 400 millions d'hommes et de femmes et près de 180 millions de jeunes".
Après avoir remercié le CIO pour sa contribution à la modernisation des Jeux Olympiques, par l'introduction de nouvelles disciplines et de nouvelles technologies, M. Lula a dépeint dans cette candidature une "opportunit é d'étendre les Jeux Olympiques à de nouveaux continents".
L'Amérique du Sud et l'Afrique sont les deux continents qui n'ont jamais accueilli les Jeux Olympiques, le plus grand événement sportif au monde.
Les représentants de l'équipe de soutien de Rio ont présenté en détails les plans de construction et de sécurité publique de Rio, assurant aux juges que le développement rapide de l'économie et les mesures de sécurité mises en"uvre garantiraient le succès des Jeux Olympiques.
Le Brésil n'a épargné aucun effort pour décrocher les Jeux olympiques, mobilisant des vedettes sportives comme la légende du football Pelé, et des responsables sportifs renommés comme le pré sident honoraire de la FIFA Joao Havelange.
M. Havelange a demandé aux membres du CIO de voter pour Rio, les invitant à Rio en 2016 pour célébrer son 100ème anniversaire.
Le CIO compte pas moins de 106 membres à la date de septembre 2009, mais seuls 97 d'entre eux étaient habilités à voter pendant toute la durée du scrutin, car les ressortissants des pays de villes candidates ne sont autorisés à voter qu'après l'élimination éventuelle de cette ville.
M. Rogge a décidé de s'abstenir.
Si Madrid a pu rester en lice jusqu'au troisième tour de vote, c'est essentiellement grâce au plaidoyer touchant de l'ex- président du CIO Juan Antonio Samaranch. Celui-ci a demandé à la centaine de membres du CIO, à la fin de la dernière présentation de Madrid, de laisser à Madrid cette chance d'accueillir les Jeux de 2016 en considération pour son grand age.
"Chers collègues, je sais que je suis très proche de la fin de ma vie. Comme vous le savez, je suis agé de 89 ans", a-t-il dit calmement.
"C'est pourquoi je vous demande humblement d'envisager d'accorder à mon pays l'honneur et le devoir que représente l'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 20016".