Réflexion sur la mise en œuvre des résolutions 1325 et 1820 DES Nations Unies sur les violences faites aux femmes

Bangui 07 déc. (ACAP)- Le Directeur de Cabinet du ministère des Affaires Sociales, de la Solidarité Nationale et de la Promotion du genre, Antoine Mbaga, a ouvert les travaux de la journée de réflexion sur la mise en œuvre des résolutions 1325 et 1820 du conseil de sécurité des Nations Unies en RCA, le mercredi 07 novembre 2011 à Bangui.



Vue des participants à la journée de réflexion (ph ..S.Sélékon)
Vue des participants à la journée de réflexion (ph ..S.Sélékon)
Le but de cette journée de réflexion sur la mise en œuvre des résolutions 1325 et 1820 des Nations Unies sur les violences faites aux femmes, financée par le BINUCA, est de permettre aux participantes d’approprier les instruments qui dénoncent les violences basées sur le genre.

Le Représentant du ministre des Affaires Sociales, Antoine Mbaga, a déclaré que : « nous n’avons pas le droit de banaliser ces actes rétrogrades et barbares qui sont posés tous les jours à l’égard des femmes et des filles, qui constituent plus de la moitié de la population centrafricaine ».

« La lutte contre les violences basées sur le genre sont devenues une des priorités du gouvernement » a-t-il ajouté.
Il a félicité et encouragé le Forum Régional des Grands Lacs-section Centrafrique de cette initiative et a demandé à toutes les associations et autres organisations de promotion et de défense des droits humains d’emboîter le pas et de travailler dur dans ce sens.

La Présidente du Forum National des Femmes de la Région des Grands Lacs, Margueritte Ramadan, a fait savoir que : « la résolution 1325 et les autres résolutions reflètent la volonté des femmes de ne pas êtres perçue comme des victimes mais plutôt comme des actrices de changement ».

Elle a poursuivi que « le conseil de sécurité reconnait par là que les conflits armés affectent de manière disproportionnelle les femmes et les petites filles et souligne le rôle capital que celles-ci ont à jouer dans la présentation, la gestion et le règlement de différends, ainsi que dans la reconstruction politique et socioéconomique en période post-conflit ».

Pour finir, elle a exhorté le Ministère en charge des questions du genre de continuer de jouer son rôle de leadership afin de déclencher la mise en œuvre de ce précieux instrument pour qu’il devienne vraiment une réalité.

Mercredi 7 Décembre 2011
Cyprien OU AYINE / ACAP