Le ministre Lambert Mende a fait part de l'arrestation de Maître Firmin Yangambi, président de l'ONG "Paix sur Terre" basée a Kisangani, dans la Province Orientale, avec quatre de ses compagnons.
Selon M. Mende, ils ont été arrêtés à Kisangani pour convoyage d'armes de guerre.
"M. Firmin Yagambi a été transféré à Kinshasa auprès de la Cour d'ordre militaire qui doit l'entendre", a expliqué le ministre congolais de la Communication.
Il a toutefois refusé de donner davantage de détails, notamment sur l'importance de la cargaison et leur provenance.
"Il faut laisser à la Cour le droit de faire son travail, selon les règles de l'art", a-t-il insisté.
La nouvelle de la gestation d'une nouvelle insurrection dans l'est de la RDC a surpris plus d'un observateur de la scène politique congolaise, dans la mesure où l'environnement politique de l'heure, marqué par le processus démocratique et la reconstruction économique fait que les Congolais ne sont plus prêts a suivre tout mouvement de rébellion.
En outre, le profil de l'auteur de ce mouvement, Maître Firmin Yangambi suscite quelques doutes, car il fait partie de anciens et célèbres activistes de droits de l'homme de la Société civile congolaise.
Installé avec son ONG à Kisangani, Il a participé au Dialogue inter-congolais à Addis Abeba, à Sun City et à Pretoria et a toujours refusé de rejoindre les groupes armés tels que le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), le Mouvement pour la Libération du Congo (MLC) qui avaient pris les armes, a l'époque, en RDC pour combattre le régime de Kinshasa.
Il est donc étonnant que de voir ce juriste de formation, qui est toujours partisan de la non-violence dans ses conférences de presse et discours, recourir aux armes, au moment même ou le pays amorce un virage 90 degré vers la démocratie.
La question que l'on doit se poser aujourd'hui est celle de savoir à qui profite ces genres d'informations sur la préparation d'un mouvement insurrectionnel dans l'est de la RDC. En tous cas, de telles informations ne profitent pas au peuple Congolais qui a déjà payé un lourd tribut de 15 ans de guerre, qui a conduit à la destruction du tissu économique et social du pays.
L'opinion attend des autorités gouvernementales et militaires de plus amples éclaircissements sur cette découverte d'armes et de la préparation d'un mouvement insurrectionnel dans le Congo Oriental.
L'existence d'un nouvelle insurrection dans l'est de la RDC pourrait porter un coup fatal aux efforts de paix et de dialogue entre les pays de la région des Grands Lacs, notamment la RDC, le Rwanda, l'Ouganda, le Burundi. Ces pays qui aujourd'hui se préparent a relancer la Communauté économique des Pays des Grands Lacs (CEPGL).
Selon M. Mende, ils ont été arrêtés à Kisangani pour convoyage d'armes de guerre.
"M. Firmin Yagambi a été transféré à Kinshasa auprès de la Cour d'ordre militaire qui doit l'entendre", a expliqué le ministre congolais de la Communication.
Il a toutefois refusé de donner davantage de détails, notamment sur l'importance de la cargaison et leur provenance.
"Il faut laisser à la Cour le droit de faire son travail, selon les règles de l'art", a-t-il insisté.
La nouvelle de la gestation d'une nouvelle insurrection dans l'est de la RDC a surpris plus d'un observateur de la scène politique congolaise, dans la mesure où l'environnement politique de l'heure, marqué par le processus démocratique et la reconstruction économique fait que les Congolais ne sont plus prêts a suivre tout mouvement de rébellion.
En outre, le profil de l'auteur de ce mouvement, Maître Firmin Yangambi suscite quelques doutes, car il fait partie de anciens et célèbres activistes de droits de l'homme de la Société civile congolaise.
Installé avec son ONG à Kisangani, Il a participé au Dialogue inter-congolais à Addis Abeba, à Sun City et à Pretoria et a toujours refusé de rejoindre les groupes armés tels que le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), le Mouvement pour la Libération du Congo (MLC) qui avaient pris les armes, a l'époque, en RDC pour combattre le régime de Kinshasa.
Il est donc étonnant que de voir ce juriste de formation, qui est toujours partisan de la non-violence dans ses conférences de presse et discours, recourir aux armes, au moment même ou le pays amorce un virage 90 degré vers la démocratie.
La question que l'on doit se poser aujourd'hui est celle de savoir à qui profite ces genres d'informations sur la préparation d'un mouvement insurrectionnel dans l'est de la RDC. En tous cas, de telles informations ne profitent pas au peuple Congolais qui a déjà payé un lourd tribut de 15 ans de guerre, qui a conduit à la destruction du tissu économique et social du pays.
L'opinion attend des autorités gouvernementales et militaires de plus amples éclaircissements sur cette découverte d'armes et de la préparation d'un mouvement insurrectionnel dans le Congo Oriental.
L'existence d'un nouvelle insurrection dans l'est de la RDC pourrait porter un coup fatal aux efforts de paix et de dialogue entre les pays de la région des Grands Lacs, notamment la RDC, le Rwanda, l'Ouganda, le Burundi. Ces pays qui aujourd'hui se préparent a relancer la Communauté économique des Pays des Grands Lacs (CEPGL).