L’objectif de cette rencontre est de faire le tour d’horizon de la santé économique du pays, tout en portant un regard sur la situation économique mondiale.
Abordant les points inscrits à l’ordre du jour, le comité a pris connaissance du procès-verbal de la réunion du 02 décembre 2022 et de l’état de mise en œuvre des résolutions adoptées lors des précédentes sessions, avant d’examiner le rapport de conjoncture qui a mis en évidence l’évolution récente de l’environnement économique internationale, la conjoncture nationale en 2022 et les perspectives macroéconomiques pour l’année 2023.
Au plan international, le comité a noté que la croissance de l’économique mondiale a fortement décéléré, revenant de 6,2% en 2021 à 3,4% en 2022, en rapport avec les conséquences de la guerre en Ukraine, le relèvement des taux d’intérêt par la plupart des banques centrales pour juguler l’inflation et le rétablissement économique en Chine suite à sa politique « zéro Covid-19 ». L’inflation mondiale de son côté a bondi de 4,7% en 2021 à 8,8% en 2022.
Au niveau national, les membres du comité ont pris acte de la conjoncture économique morose en 2022, en raison de la poursuite de la guerre entre la Russie et l’Ukraine ayant pour conséquence le renchérissement des prix des produits pétroliers et alimentaires, la baisse des financements extérieurs de la part des partenaires techniques et financiers et la fragilité de la situation sécuritaire dans l’arrière-pays. Ainsi, le taux de croissance du PIB réel a été estimé à 0,5% en 2022, contre 1,1% en 2021.
Pour ce qui concerne les perspectives macroéconomiques pour 2023, les prévisions tablent sur : une progression du PIB en termes réels de 1,4%, contre 0,5% en 2022, une intensification des tensions inflationnistes avec un taux d’inflation qui atteindrait 11,4% en 2023, contre 5,9% un an auparavant, une diminution du niveau du déficit budgétaire, base engagements, hors dons à 9,3% du PIB contre 10,5% du PIB en 2021, une baisse du déficit du compte courant, qui reviendrait de 10,5% du PIB en 2022 à 8,9% du PIB en 2023 et une progression de 24,7% de la masse monétaire en 2023 contre 2,1% un an plus tôt.
Enfin, le comité a pris connaissance de la situation du taux effectif global (TEG) au quatrième trimestre 2022 et de l’évolution de l’activité de monnaie électronique en RCA en 2021.
Notons que, par visioconférence, le gouverneur de la BEAC, le secrétaire général adjoint de la COBAC, le directeur général de la BVMAC, et le responsable dépositaire central du marché financier de l’Afrique centrale ont pris part à cette conférence.
Karl NGREBADA/Acap
Abordant les points inscrits à l’ordre du jour, le comité a pris connaissance du procès-verbal de la réunion du 02 décembre 2022 et de l’état de mise en œuvre des résolutions adoptées lors des précédentes sessions, avant d’examiner le rapport de conjoncture qui a mis en évidence l’évolution récente de l’environnement économique internationale, la conjoncture nationale en 2022 et les perspectives macroéconomiques pour l’année 2023.
Au plan international, le comité a noté que la croissance de l’économique mondiale a fortement décéléré, revenant de 6,2% en 2021 à 3,4% en 2022, en rapport avec les conséquences de la guerre en Ukraine, le relèvement des taux d’intérêt par la plupart des banques centrales pour juguler l’inflation et le rétablissement économique en Chine suite à sa politique « zéro Covid-19 ». L’inflation mondiale de son côté a bondi de 4,7% en 2021 à 8,8% en 2022.
Au niveau national, les membres du comité ont pris acte de la conjoncture économique morose en 2022, en raison de la poursuite de la guerre entre la Russie et l’Ukraine ayant pour conséquence le renchérissement des prix des produits pétroliers et alimentaires, la baisse des financements extérieurs de la part des partenaires techniques et financiers et la fragilité de la situation sécuritaire dans l’arrière-pays. Ainsi, le taux de croissance du PIB réel a été estimé à 0,5% en 2022, contre 1,1% en 2021.
Pour ce qui concerne les perspectives macroéconomiques pour 2023, les prévisions tablent sur : une progression du PIB en termes réels de 1,4%, contre 0,5% en 2022, une intensification des tensions inflationnistes avec un taux d’inflation qui atteindrait 11,4% en 2023, contre 5,9% un an auparavant, une diminution du niveau du déficit budgétaire, base engagements, hors dons à 9,3% du PIB contre 10,5% du PIB en 2021, une baisse du déficit du compte courant, qui reviendrait de 10,5% du PIB en 2022 à 8,9% du PIB en 2023 et une progression de 24,7% de la masse monétaire en 2023 contre 2,1% un an plus tôt.
Enfin, le comité a pris connaissance de la situation du taux effectif global (TEG) au quatrième trimestre 2022 et de l’évolution de l’activité de monnaie électronique en RCA en 2021.
Notons que, par visioconférence, le gouverneur de la BEAC, le secrétaire général adjoint de la COBAC, le directeur général de la BVMAC, et le responsable dépositaire central du marché financier de l’Afrique centrale ont pris part à cette conférence.
Karl NGREBADA/Acap